16 février 2008

Complot ? Vous avez dit complot !

" Celui qui met un frein à la fureur des flots sait aussi des méchants arrêter les complots. " Jean Racine, Athalie.
Le conseiller et maire sortant doit être un admirateur de Racine. Il voit des complots partout. Et parmi toutes ces intrigues — conscientes ou inconscientes — La palme reviendrait au Parti socialiste et à l'un de ses leaders, Laurent Fabius.
Amis lecteurs, vous rendez-vous compte que, selon M. F. Martin, Laurent Fabius, ancien Premier ministre, député de Seine-Maritime, adjoint au maire de Grand-Quevilly, est atteint d'une phobie chronique et d'une obsession maladive qui ont pour nom l'agglomération Seine-Eure et son futur ou sa future président(e). Laurent Fabius ne dort plus, n'agit plus, rêve tout haut, ses nuits sont hantées par Ralph (le chien de FM) et FM lui même. Peu de socialistes trouvent grâce aux yeux du maire sortant. Trop vieux, trop jeunes, pas assez ceci, trop cela… Comment se fait-il que tant d'anciens du Comité d'Action de gauche aient choisi le PS et pas le parti de Bernard Tapie ? Comment se fait-il que de quatre conseillers généraux PRG au début de la mandature départementale, il n'en reste plus qu'un…. Comment se fait-il que bien qu'ayant l'étiquette " majorité départementale " accordée à TOUS les sortants, nombre de conseillers généraux PS du coin et pas seulement, me soutiennent dès le premier tour et ne soutiennent pas le conseiller sortant. " Y a queq' chose qui cloche là-dedans " comme dirait la chanson si bien interprétée par Serge Reggiani. Et enfin, comment se fait-il que la Fédération PS de l'Eure soit demeurée favorable pendant un temps (un trop long temps à notre goût) à une liste d'Union ? Quel complot ?
Cette histoire de complot socialiste, c'est de la faribole. La vérité, toute bête, toute simple, c'est qu'après treize années passées à la tête de la ville et quatorze dans le canton, les électeurs veulent qu'on s'occupe de leurs problèmes, qu'on soit présent sur le terrain, et pas seulement dans les bureaux de la CASE à la Fringale. En fait, le maire-conseiller sortant a surtout une fringale de mandats. Et en plus, il voulait être député ! S'il avait été élu, parions qu'il aurait abandonné son siège de… conseiller général. Edifiant, non ?

Aucun commentaire: