9 février 2008

Qui sera l'interlocuteur valable ?

Revenons un instant sur la réunion d'Hondouville. Les échos que j'en ai ne sont pas bons. Les riverains et les habitants de la région étaient venus pour qu'on leur présente des solutions alternatives au passage par la vallée et ils n'ont eu droit, m'a-t-on dit, qu'à une querelle de " politiciens ". Ce n'est pas mon avis. Il est vrai que Franck Martin a tout fait pour pourrir le climat de la réunion et empêcher toute opposition de s'exprimer. Nathalie Bellevin, Annick Quéré, Stéphane Sauvant ont dit des choses justes et pertinentes. Moi-même, j'avais préparé un texte argumenté et pesé (trop long sans doute) qu'il m'a été impossible de lire. Je l'ai distribué et le tiens à disposition de tous. Peut-être aurait-il été préférable que je n'assiste pas à cette réunion de propagande qui n'avait rien d'une réunion de concertation ni d'explications. Les principaux protagonistes étant absents : Région, SNCF, Réseau ferré de France, le conseil général, il était donc acquis qu'on en resterait aux généralités et que personne ne serait rassuré.
L'avenir ? Tout le monde a bien compris que le conseiller sortant n'avait plus l'oreille du président de la Région. La position de Jean-Louis Destans, président du CG27, est à mille lieues de celle de Franck Martin qui devra, s'il est élu, se désolidariser d'une majorité cohérente. Alain Le Vern a été traité avec mépris par quelqu'un qui joue son va-tout en pratiquant un double langage troublant. Cela tout le monde l'a bien compris. Mais il ne pourra pas se dédouaner sans cesse de ses amies conseillères régionales (Jullien et Fillâtre) colistières à Louviers et cacher ses votes au conseil général.
L'avenir appartient donc à un homme nouveau capable de tisser des liens complexes entre personnes d'opinions différentes sur le dossier. Cela ne veut pas dire position molle. Cela veut dire " écoute ", " dialogue " et enfin, engagement, au moment opportun et sur des bases sérieuses. L'affaire ne fait que commencer. Franck Martin s'est grillé. Souvenons-nous en.

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