2 mars 2008

La messe n'est pas dite ! Tout se joue cette semaine

La nouvelle technique de l'équipe du maire sortant c'est de faire accroire que les jeux sont faits. Que la messe est dite et que la campagne des huit derniers jours ne sert à rien. Cette technique, déjà rôdée aux dernières législatives avec le résultat que l'on sait, n'est pas fiable. Nul ne sait, aujourd'hui, quels sont les rapports de forces qui sortiront des urnes au soir du 9 mars. Nul ne sait, à droite comme à gauche, qui fera la course en tête. Ce qu'on sait, ce qu'on connait, ce sont les éléments objectifs. Et que tout se joue cette semaine.
Pour les municipales : que les élus PS décident de constituer une liste d'union de la gauche ouverte demandait une pédagogie et des explications que les Lovériens se devaient de connaître. Rappelons rapidement nos arguments : absence de démocratie interne, prééminence d'un chef d'orchestre ne jouant qu'en soliste, mépris de toute opposition même constructive, choix financiers discutables (le budget communication par exemple), bilan collectif positif sur le premier mandat, beaucoup moins bon sur le deuxième. On a vu naître des équipements mais aussi partir nombre de services publics. La liste Renoncourt se justifie donc humainement et politiquement.
Pour les cantonales : le conseiller sortant s'est constamment caché derrière son masque de président d'agglomération. Ses absences dans les communes, sa totale non disponibilité pour les rencontres individuelles, son manque de loyauté à l'égard de la majorité de gauche (rappelons-nous les propos d'Andrée Oger, conseillère générale de Saint-André-de-l'Eure) et ceux de Leslie Cléret et de Bruno Questel et finalement son manque d'assiduité et de travail du au cumul des mandats et on a un bilan terriblement négatif pour un sortant qui aspire à être réélu. Ce bilan pouvant nuire, d'ailleurs, à l'image générale de la gauche et à celle de la majorité de gauche du président Destans.
Ce dernier, vendredi, a déclaré qu'il préférait l'élection d'un candidat socialiste. Je ne peux évidemment qu'être d'accord avec ce choix. Il m'honore mais me charge d'une grande responsabilité. Celle de gagner et de faire face aux défis qui nous attendent compte tenu de la politique gouvernementale sarkozyste si décriée et des nouveaux transferts qui ne vont pas manquer de tomber sur la tête des régions et des départements.

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