18 mars 2008

Une histoire de bancs publics


J'ai été témoin d'une scène abracabrantesque. Un piéton désirant traverser le giratoire de la place Thorel pour se rendre sur ladite place s'est fait rappeler à l'ordre par la police municipale « parce qu'on n'a plus le droit de traverser, les passages protégés ayant été supprimés. » Restent les passages de la rue Mendès France et de la rue du 11 novembre qui ne donnent pas accès à la place elle-même. La raison invoquée serait que la traversée est dangereuse et que le principe de précaution doit prévaloir.
Mais alors, à quoi vont servir les quatre bancs publics qui sont toujours sur la place et sur lesquels personne ne pourra s'asseoir puisqu'on ne peut plus y accéder ? Quel dommage que Raymond Devos ou Coluche ne soient plus de ce monde. Ils en auraient tiré un sketch hilarant à ranger parmi les absurdes situations que nous concoctent de soi-disant experts qui, visiblement, ne savent pas tout.
Notre photo : les bancs de la Place Ernest Thorel ne sont plus accessibles aux piétons. On pourra peut-être y atterrir avec un hélicoptère ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mais Mr Houel, vous n'avez rien compris ? Notre batisseur de maire va nous faire 4 passerelles pour rejoindre ces fameux bancs,4 de plus ce n'est rien pour un homme comme lui... et pour nos impots.
vous avez bien fait de maintenir votre candidature pour tous les electeurs qui voulaient voter à gauche. ET QUE LE DIABLE SOIT AVEC NOUS....