21 avril 2008

La CASE et la parité très imparfaite

Notre photo : Véronique Jullien-Mitsieno sera responsable de l'Agenda 21 (photo JCH)
Personne n'en a parlé. Je le ferai donc. Alors que nombre d'institutions s'efforcent de respecter la parité dans les organes exécutifs ou dirigeants, on s'aperçoit que l'exécutif de la Communauté d'agglomération Seine-Eure comprend trois femmes sur seize membres soit 18 % des principaux responsables. C'est très peu. Je sais bien qu'il y a un débat, même chez les plus féministes des féministes pour savoir s'il faut accepter des quotas comme on a institué la parité obligatoire au scrutin de liste ou comme cette parité « titulaire-suppléant » aux cantonales où le suppléant a le plus souvent été une suppléante. Dans le canton de Louviers-sud, les cinq titulaires étaient des hommes, les cinq suppléantes, des femmes.
Chacun doit être jugé sur ses compétences. C'est vrai. Chacun doit être élu s'il est candidat ou candidate. C'est vrai aussi. On ne peut pas désigner quelqu'un contre sa volonté. Sur 83 délégués, dont un certain nombre de femmes de qualité (j'en connais) on aurait pu adjoindre à Ghislaine Baudet, Janick Léger et Véronique Jullien-Mitsieno quelques femmes disponibles pour prendre les plus hautes responsabilités et apporter leur capacité de travail. Je sais aussi que d'autres femmes seront présentes dans les commissions. Et que les maires-femmes feront partie du bureau. Tout de même, je reste persuadé que le faible nombre de femmes parmi les vice-présidents n'est pas un signe positif.

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