18 avril 2008

La CASE élit son président ou sa présidente ce soir


Notre photo d'archives : Bernard Amsalem, Franck Martin et Nicole Cornier ont créé la communauté de communes devenue ensuite communauté d'agglomération. (photo JCH)
Il y aura du monde dans le public pour assister ce soir à 20 h 30, à l'élection du président ou de la présidente de la CASE. Le sortant est Franck Martin. Il a pour lui sa réélection facile à la mairie de Louviers et ses douze délégués, les maires qui l'ont soutenu pendant sa campagne cantonale et ceux qui le soutiennent compte tenu de la distribution des rôles dans le film qu'il imagine de tourner pendant six ans : certains seront acteurs, d'autres figurants, mais tous seront payés.
Il a contre lui sa défaite aux élections cantonales et ses penchants autocratiques. Il a contre lui, également, des candidatures qui, comme celle de Bernard Leroy, par exemple, demeurent tout de même très hypothétiques. Bernard Leroy a réuni les délégués des « petites communes », mercredi au Vaudreuil. Les échos qui nous sont parvenus font que nous ne croyons pas à la réalité profonde et convaincue de la candidature Leroy qui servirait plutôt de leurre pour mieux masquer l'accord politique et technique passé avec Franck Martin.
Depuis l'après municipale et compte tenu des nouveaux équilibres politiques de la CASE, Janick Léger-Lesœur (conseillère générale de Val-de-Reuil et adjointe dans cette commune) a pris le pouls des élus des différentes communes et sondé les cœurs de nombreux délégués. Franck Martin a fustigé la candidature « dissidente » de cette « femme de paille » « marionnette » animée par le maire de Val-de-Reuil que tout le monde imaginait être candidat à un moment ou à un autre. Marc-Antoine Jamet n'est pas idiot, il savait que sa candidature eût été essentiellement interprétée comme un duel entre Louviers et Val-de-Reuil et que son appartenance au PS et à la Région ne lui seraient d'aucun secours.
Janick Léger-Lesœur a entendu les revendications des nouveaux élus et jugé les équilibres. A elle d'en tirer les conclusions favorables à un changement de méthodes et de fonctionnement à la tête de la CASE, à elle de privilégier l'intérêt général et d'adopter l'attitude la plus utile pour que le territoire bénéficie d'un vrai contrat territorial accepté à la fois par les présidents Destans et Le Vern, du conseil général et de la Région. Elle demeure la seule conseillère générale présente à la CASE. Il n'empêche que les maires vont conserver leur pouvoir individuel qui consiste à défendre le bout de gras de leur territoire et à présenter des revendications particulières attendues par les électeurs et électrices de chacune des communes. Finalement le discours du : « 29 communes, un territoire » n'est tenable qu'en dehors des campagnes électorales quand le consensus sert de paravent aux décisions prises en petit comité et que la plupart des délégués sont placés devant le fait accompli. Cela changera-t-il ? Réponse ce soir à partir de 20 h 30 au siège de la CASE.

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