17 avril 2008

Tout va très bien, tout va très bien !

Ce n'est plus un gouvernement, c'est une dissonance. C'est à celui ou celle qui dira le contraire de tel ou tel ministre, de tel ou tel secrétaire d'Etat. Sarkozy a eu beau faire une mise au point lors du dernier conseil des ministres, il a reconnu ne pas avoir été entendu. Les tandems pédalent à sens inverse (il faut des cycles adaptés) les députés ou les sénateurs disent et font le contraire de ce que souhaite le gouvernement. Copé écope, Devedjian en bave, Raffarin raffarine, Borloo est inaudible, Bachelot voit double chez les opticiens, Fillon confirme que les allocs des ados sont revues à la baisse quand Chatel dit le contraire, Kouchner ne sait plus quoi dire sur le boycottage de la cérémonie d'ouverture ou de fermeture des JO, Michel Edouard Leclerc demande à vendre des médicaments, les pharmaciens ne sont pas d'accord, les enseignants et les élèves se battent contre les suppressions de postes, Mme Parisot (MEDEF) ne savait pas que des centaines de millions d'euros se trouvaient dans les coffres de l'UIMN « pour favoriser la fluidité des rapports sociaux… » tout cela donne une impression de panique, de désordre, d'amateurisme qui, au fond, ne nous surprend pas. Les promesses intenables trompent les électeurs mais tôt ou tard, la vérité se fait jour. Et c'est vrai au plan national comme au plan local.
Continuons la liste des bonnes nouvelles : Les prix grimpent celui du pétrole comme celui du blé, le dollar s'effondre, l'essence ne baisse pas, l'inflation est à nos portes, les salaires ne suivent pas, les collectivités locales vont morfler, le code du travail explose, tout va très bien madame la marquise, tout va très bien. C'est bien cette année qu'on fête le quarantième anniversaire de mai 68 ?

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