13 mai 2008

Les élus socialistes de Louviers dressent le bilan des élections municipales et cantonales

Notre photo: socialistes et non socialistes sont à la manœuvre pendant la campagne des élections municipales. (photo JCH)
La section du Parti socialiste de Louviers ne s'est pas réunie depuis les élections municipales et cantonales de mars dernier. Lundi prochain, ses membres seront rassemblés pour dresser le bilan des-dites élections. Il se trouve que des adhérents ont souhaité — et c'est bien légitime — discuter de la stratégie adoptée sur les plans municipal et cantonal et analyser les résultats obtenus. Comme la direction de la section du PS de Louviers n'est pas la direction nationale, rien ne sera caché ni tu. Pas question d'évacuer les questions difficiles, pas question de mettre sous le tapis la poussière des débats toujours nécessaires dans un parti démocratique.
Christian Renoncourt, secrétaire de la section et tête de liste aux élections municipales, sera chargé de rappeler comment les socialistes en sont venus à proposer une liste autonome ouverte à tous les démocrates après l'échec des négociations avec Franck Martin et moi-même je soulignerai pourquoi et comment la section socialiste, d'abord, et le conseil fédéral, ensuite, à l'unanimité, ont souhaité organiser une primaire à gauche dans le canton sud de Louviers. Les campagnes et les résultats du premier tour ont suscité des attitudes qui ont abouti au bilan que l'on sait.
Je préserve, pour les membres de la section qui seront présents, l'essentiel de mon argumentation (avec des nouveautés !) que je rendrai publique quelques jours plus tard.
Les socialistes de Louviers devront élargir leur horizon, ce soir-là, puisque certains des membres de la section ont obtenu d'excellents résultats dans des communes réputées difficiles. A Acquigny, à Heudebouville, par exemple, la Gauche s'est bien tenue. Nous regrettons la défaite de Leslie Cléret à Incarville mais nous ne tairons pas le plaisir que nous avons eu de voir triompher Marc Antoine Jamet à Val-de-Reuil et Richard Jacquet à Pont-de-l'Arche. Il est rare qu'un maire soit battu à la fin de son premier mandat. Dominique Jachimiak a mordu la poussière pour deux raisons : il avait face à lui une liste d'union bien préparée, avec un leader jeune, affuté, et depuis longtemps, et son élection de 2001 s'est faite sur un quiproquo. M. Jachimiak avait sévèrement critiqué la CASE avant d'y prendre ses aises et des responsabilités en contradiction avec tout son discours électoral. Les électeurs lui ont fait payer son double discours.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

M. Jachimiak s'est en effet renié. Non seulement il est resté à la CASE mais il a accepté un poste de vice-président ! Franck Martin devrait en tirer un enseignement. Il rejette le Grand Rouen, mais on peut être sûr qu'il en saura en tirer profit au moment opportun.
Laetitia