3 juillet 2008

La libération d'Ingrid Betancourt

Le président Colombien Uribe exulte. Il a raison car ses services de renseignements et secrets lui ont permis, après des mois d'infiltration au plus haut niveau des FARC (la guerilla marxiste colombienne) d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, de trois militaires américains engagés dans la lutte contre les narco-trafiquants et de onze officiers de l'armée colombienne.
En France, le soulagement et la joie sont à la hauteur de l'événement et du courage physique et moral d'une femme à la trempe exceptionnelle. Après six ans et cinq mois de captivité dans la forêt colombienne, elle est descendue de l'avion qui la ramenait à Bogota avec dignité et s'est adressée aux journalistes sans un seul moment de trouble même si l'émotion était palpable.
Tous les comités de soutiens français, sa famille, les politiques de tous bords, les citoyens de base qui se sont engagés pour soutenir moralement Ingrid Betancourt et lui faire savoir qu'elle n'était pas seule peuvent pousser un soupir de contentement et lancer un cri de joie. Ingrid est libre !
Une fois de plus, on mesure combien la liberté est un bien immense, combien elle est inhérente à toute démocratie et combien il faut la chérir et donc agir pour la protéger. Sur tous les fronts.

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