27 septembre 2008

Bientôt 500 signatures contre la vidéosurveillance


La pétition que le collectif anti-vidéosurveillance fait signer à Louviers recueille un succès éclatant. Malgré les rodomontades du maire et ses affirmations gratuites, de nombreux habitants sont hostiles à un système qui viole leur intimité, stigmatise l'espace dans lequel ils évoluent, coûte très cher à la collectivité.
Au cours de la conférence de presse (notre photo) que nous avons tenue ce samedi sur le stand de la Ligue des droits de l'Homme installé sur le périmètre de la foire Saint-Michel, Christian Renoncourt (Avenir Citoyen) Sophie Ozanne (LCR) Michel Doucet (PS) Gilles Bethon (LDH) Claude Morel (LDH) Alain Lefeez (PCF) et moi-même et quelques camarades militants, avons rappelé pourquoi ce collectif s'est créé et quel objectif il s'assigne.

Il s'agit de démontrer au maire que l'installation des caméras dans les quartiers d'habitation ne répond pas à une demande majoritaire des habitants mais à un besoin démagogique de réassurance auprès de la population. Quand nous aurons collecté les signatures des quartiers des Acacias, Maison rouge et d'autres habitants de la ville, nous démontrerons que les Lovériens sont sensibles aux fonctions de cet outil d'espionnage et que des valeurs essentielles sont bafouées. Nous avons atteint un premier objectif en recueillant près de 500 signatures. Poursuivons patiemment notre tâche d'explication.

Le journaliste de La Dépêche nous a demandé pourquoi nous étions contre la vidéosurveillance à Louviers et pas à Val-de-Reuil. Que les choses soient claires, nous sommes contre la vidéosurveillance. Point barre. A Val-de-Reuil, le maire (PS) estime que des endroits non habités (Place des quatre saisons, gare SNCF, commissariat de police municipal…) méritent d'être surveillés par des caméras. Il a fait voter son conseil municipal vendredi soir et il s'est trouvé deux conseillers pour s'abstenir et un pour voter contre. Même à Val-de-Reuil, la vidéosurveillance fait question. Notre collectif est lovérien, il se bat à Louviers contre les décisions du maire de Louviers. De plus, les crédits engagés sont municipaux. Je sais très bien que certains élus socialistes d'autres villes importantes ont opté pour la vidéosurveillance : ils feront comme les Britanniques après 20 ans de pratique et 4 millions de caméras. Ils en reviendront. Au PS, ce ne sont pas les divergences qui manquent et ce n'est pas un drame. L'important est qu'à Louviers, la gauche authentique se soit mise en mouvement.

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