27 septembre 2008

Défendre la Poste et les services publics

François Loncle, notre député, vient d'écrire à tous les maires de la 4e circonscription et à certains maires de grandes villes de l'Eure pour les inviter à adhérer à un comité de lutte contre la privatisation de la Poste. Il insiste sur le rôle unique que jouent certains services publics dans les communes et sur le fait que cette privatisation de la Poste recèle bien des dangers.
Il serait, en effet, possible que, demain, le courrier ne soit plus distribué le samedi et que le prix du timbre varie selon la distance qui sépare le lieu de départ du lieu de destination des lettres et des colis. Ce qui semble acquis ne l'est, en fait, jamais vraiment même quand il s'agit du prix du timbre.
Ce qui est frappant, c'est la rapidité qu'ont mise certains maires à répondre au député : « en 48 heures, nous a-t-il précisé, j'ai reçu plusieurs adhésions au comité, toutes étiquettes politiques confondues. » Cela prouve l'attachement des élus à leur guichet postal, leur point poste, au rôle irremplaçable de la Banque postale comme outil collectif en ville et à la campagne.
Il reste que la Poste a besoin de capitaux pour se développer, investir dans les nouvelles technologies. L'Etat doit rester l'actionnaire principal, très largement majoritaire, pour que les citoyens soient sûrs de disposer d'une Poste vraiment au service du public.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La Poste n'est pas un service public déficitaire. Elle dégage même de substantiels bénéfices, puisque l'État prélève ainsi chaque année un milliard d'Euros qui vont directement dans ses caisses. Qu'on ne nous dise pas comme le fait la droite qu'il est nécessaire de faire appel à des fonds privés pour lui permettre d'investir et de se moderniser. Il faudrait paraît-il pour cela disposer de trois milliards d'Euros. Il suffit donc que l'État cesse de prélever pendant trois ans le milliard d'Euros qu'il ponctionne sur les bénéfices. Nicolas Sarkozy a bien su trouver quelques dix milliards d'euros pour le paquet fiscal offert aux Français les plus riches. Alors, un milliard...cela doit être pour lui un jeu d'enfant s'il le veut !
Reynald Harlaut