26 octobre 2008

DSK blanchi par le FMI

DSK a présenté ses excuses à son épouse Anne Sinclair qui « continue de l'aimer comme au premier jour ».
Le directeur général du FMI (Fonds montaires international) Dominique Strauss-Kahn, suspecté d'avoir faite preuve de népotisme a finalement été lavé de tout soupçon par les enquêteurs mandatés par le conseil d'administration de l'institution financière internationale. Cette annonce a été faite au cours de la nuit de samedi à dimanche. Il fait l'objet d'un sérieux avertissement sans conséquence sur le travail pour lequel il a été nommé : réformer profondément le FMI. DSK a aussitôt réagi pour renouveler ses excuses aux membres du FMI, aux salariés, à son épouse…ce que les Américains, parait-il, apprécient beaucoup. Bill Clinton, en un autre temps, avait dû s'excuser lui aussi mais pour avoir menti dans l'affaire Monica Levisky.
Personnellement j'aurais préféré entendre les traders et autres banquiers cupides nous présenter des excuses pour les 25 000 milliards de dollars partis en fumée au cours des derniers mois. Cet argent va manquer pour aider les pays menacés de famine, lutter contre le réchauffement climatique, créer des emplois ou subvenir aux besoins des PME et PMI à la trésorerie fragile. Jamais on ne les entend. Surtout quand les grands financiers prennent la poudre d'escampette les poches remplies des millions octroyés sous la forme d'indemnités, de stock options, de primes injustifiées compte tenu des résultats.
Il parait qu'il faut moraliser le capitalisme ? C'est la nouvelle mode. Nicolas Sarkozy serait ainsi devenu le chef de la moralisation de l'argent facile…oublié le paquet fiscal, oublié le bouclier fiscal, deux mesures qui n'ont avantagé que les super riches. On juge un homme sur ce qu'il fait, pas sur ce qu'il dit. Qui peut croire que l'ami des Bouygues, Bolloré, Dassault, du MEDEF, va sincèrement réformer un système profondément injuste par nature ? L'ego demesuré de notre président ne suffira pas à masquer son impuissance face aux Etats-Unis et à tous ceux qui veulent que rien ne change.

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