2 février 2008

Le train de la vérité sifflera trois fois voire plus

Le vernissage de l'exposition Combas au musée de Louviers, ce samedi, a été une vraie réussite. Le travail de Michel Natier et celui de Leslie Dupuis démontrent que l'art contemporain occupe une place de choix dans les activités culturelles de la ville malgré le discours du maire sortant qui n'a su rendre hommage qu'à lui-même…comme d'habitude.
Combas est un grand de la figuration libre. Il offre une étonnante production à la fois violente et paisible, colorée et magnifiquement construite sans en avoir l'air. Le public a parfois été saisi face à une sexualité débridée, ornée, terriblement humaine, les hommes et les femmes se mêlant finalement de ce qui les regarde au sens propre comme au sens figuré.
Parallèlement à ce vernissage, une brève algarade m'a opposé au maire sortant, conseiller général de Louviers sud. Je venais d'apprendre par un ami précieux qu'un tract distribué sous la signature de Franck Martin et appelant à une réunion publique organisée par lui sur le thème unique de « la ligne SNCF Evreux-Louviers » faisait de moi un supporteur du projet.
Passons sur le coup bas. En politique — et c'est d'autant plus vrai avec ce rival d'un genre très particulier — certains se croient tout permis. J'en ai eu maintes preuves dans un passé récent.
Je ne passerai, cependant, pas par pertes et profits la vérité de ma position qui est simple : des études, toutes les études, rien que des études. Le reste est contre-vérité, amalgame, une pratique dévoyée et décriée par les Français qui n'acceptent plus ces méthodes totalitaires. Si ce n'est toi, c'est donc ton frère…On connait la fable.
J'ai expliqué, au cours de mes réunions publiques, et je le ferai à nouveau mercredi à Hondouville (si on me laisse m'exprimer ?) qu'en l'état actuel du dossier, il est IMPOSSIBLE et MALHONNETE intellectuellement de se prononcer sur quatre scénarios dont on ne sait rien de leur contenu technique et financier. Dans ces conditions, on peut comprendre l'inquiétude des riverains et des élus qui ont soif d'informations fiables. Je ne livrerai pas à mon adversaire les cartes maîtresses de mon jeu ou plutôt celles de son jeu que visiblement il connait mal. Rendez-vous est donc pris pour entendre le train de la vérité siffler trois fois voire plus.

Le maire de Louviers sortant a dit : « on n'a jamais vu un wagon dépasser une locomotive. »
Je lui dis : « on a déjà vu une locomotive dérailler et les wagons rester sur la bonne voie. » C'est tout pour aujourd'hui.

Les politiques font aussi leur marché

Le marché de Louviers a une solide réputation : celle d'un rassemblement hétéroclite de marchands des quatre saisons, de vêtements, de CD, de crémiers, poissonniers etc. et on y trouve même de vrais producteurs de la région qui vendent miel, endives et autres foies gras.
S'il est aussi celèbre, c'est pour une autre raison. Les candidats aux élections y mènent leur campagne électorale, seul ou en meute, et ce samedi 2 février n'a pas dérogé à la règle.
Se sont retrouvés, pêle-mêle, Olivier Aubert, tête de liste de « Ensemble à Louviers, le changement devient possible » (allusion à peine voilée à un certain slogan d'un certain Nicolas) qui distribuait un document avec des déclarations de ses soutiens et Françoise Miquel, accompagnée d'Yves Buffetaut, tête de liste de « Louviers, vivre mieux » qui annonce une liste où « toutes les sensibilités de la droite et du centre sont représentées. » Le problème, c'est qu'on ne connaît pas très bien la composition de ces listes.
Ce n'est pas grave, il ne s'agit que la seconde tentative d'une candidate venue de Paris qui sait jouer, comme le dit la chanson, de la clarinette, de la trompette, du trombone et du flutiau.
Gérard Prévost, pour la LCR, est un habitué du marché de Louviers. Il n'attend pas les campagnes électorales pour diffuser ses idées et celles de ceux qu'il soutient. Il était donc là, bien présent à l'angle de la Place de la Halle et de la rue du Chatel : « refusons de faire les frais de la folie du capitalisme financier. » Et lui aussi a annoncé une liste aux municipales.
Qu'y vit-on encore ? Christian Renoncourt, notre tête de liste de " Pour Louviers, gagnons ensemble » dont la présence s'affirme jour après jour, et votre serviteur qui, depuis l'âge de raison, fait son marché par tous les temps et toute l'année et sans barguigner. Mmes Martin (rien à voir avec le maire sortant)et Métrot, pour ne citer qu'elles, on les connait bien et on les apprécie pour la qualité de leurs produits.
J'y retournerai prochainement pour une raison simple. Le marché de Louviers est un lieu où l'on « cause » où les informations circulent, où le contact des chalands se transforme vite en dialogues féconds. Même après le 16 mars.

1 février 2008

Je m'engage à être disponible, à votre écoute

Un conseiller général à plein temps, voilà ce que je serai si les électeurs du canton de Louviers-sud me confient cette responsabilité. A plein temps veut dire à 100 %. Je n'aspire à aucune autre fonction exécutive importante et ma 11e place sur la liste municipale de Louviers « pour Louviers gagnons ensemble » conduite par Christian Renoncourt et François Loncle est une indication précieuse.
Etre disponible c'est aller devant les élus et les habitants. J'ai déjà tenu plusieurs réunions publiques. D'autres sont programmées dont voici le détail :
Crasville : le 8 février à 18 h 45 à la mairie.
La Haye-le-Comte : le 27 février à 19 heures à la mairie.
Louviers quartiers est : le mardi 26 février à 19 heures au gymnase de la Roquette
Louviers quartiers ouest : le vendredi 29 février à 20 h 30 salle Mauchossée du Complexe Maxime Marchand, avenue du Maréchal Leclerc.
Je vous y attends nombreux pour me poser toutes les questions que vous jugerez utiles. J'y préciserai ma conception d'un mandat local et vous exposerai mon projet et celui de Jean Louis Destans, actuel président de l'Assemblée départementale.

31 janvier 2008

Les réunions publiques ont encore de l'avenir

Hondouville, La Vacherie, La Haye-Malherbe, Surville et jeudi soir, Acquigny. Les réunions publiques et citoyennes sont vraiment indispensables. Quand on se présente à une élection au scrutin majoritaire ou proportionnel, c'est bien le moins d'aller à la rencontre des habitants qu'on espère avoir l'honneur de représenter et de défendre. Car les questions qu'ils se posent doivent forcément interpeller les élus ou ceux qui aspirent à l'être. A eux d'apporter des réponses dans l'intérêt général. Internet, c'est bien, les blogs, c'est très bien (la preuve) mais rien ne remplacera jamais le dialogue direct ni le contact humain. A trop l'oublier, certains se font oublier. La politique, n'est-ce pas la vie dans la cité ?
A Acquigny, le maire, M. Oviève, était présent ainsi que Guy Lheureux, ancien maire, et sa compagne, Jean et Annick Quéré, Hervé Le Guern, de Mieux vivre à Acquigny, des conseillers municipaux et des conseillères municipales. Les discussions ont porté sur les institutions, les compétences des agglomérations et des départements, la réunification de la Normandie, les impôts, le pouvoir d'achat, l'éventuelle réouverture de la ligne SNCF Evreux Louviers (on n'en est qu'au stade des études à lancer) sans oublier la voie verte réalisée par la CASE dont le tracé pose des problèmes à certains riverains acquigniciens.
Ce soir-là, il n'y eut pas de langue de bois. Chacun a pu développer ses arguments. Il en ressort que nul ne veut la disparition des départements ou des communes. Une question est restée sans réponse (pour l'instant). Y a-t-il, tout de même, un échelon politique de trop dans le paysage français ? Et si oui, lequel ? Le rapport Attali a ouvert un débat, que les Français s'en emparent. Qu'on en discute partout et pas seulement dans les cénacles autorisés. Là où on décrète que pour prétendre devenir conseiller général de Louviers-sud il faut déjà être un élu et qui plus est un délégué de l'agglomération Seine-Eure. Quelle drôle d'idée !
Belle soirée donc, intéressante et porteuse d'avenir.

30 janvier 2008

Proche de vous

J'ai distribué dans le canton et à bicyclette un tract destiné à faire connaître ma candidature et celle de Nathalie Bellevin, ma suppléante. Il s'intitule « proche de vous ». Le conseiller général est en effet un élu de proximité. Il doit être disponible, se consacrer à son mandat à plein temps et ne pas cumuler les fonctions. Dès lors, ou le travail est mal fait, ou il n'est pas fait du tout. Dès lors, l'élu surchargé est absent et n'a plus connaissance de la réalité du terrain. Il n'est plus en contact avec ses mandants.
Ma passion du journalisme m'a conduit à sillonner les routes de notre canton des dizaines de fois. Je connais bien les élus, les responsables d'associations. J'ai toujours tenté de donner satisfaction aux élus (dans la défense de l'intérêt général) aux responsables associatifs, sportifs, humanitaires, de répondre à leur désir de mieux faire apprécier leurs initiatives.
Je mettrai le même élan et la même rigueur à accompagner les projets des élus et ceux des habitants du canton en défendant la justice sociale et la solidarité.Vous pouvez compter sur la force de mon engagement et sur mes convictions pour protéger votre avenir.