9 février 2008

La Charte des droits fondamentaux affichée à Crasville

La commune de Crasville compte 120 habitants. Elle appartient au canton sud et vendredi dernier, j'y tenais une réunion publique en mairie. Pris par le temps, je n'avais informé la population que le matin-même. Je n'espérais donc pas la foule. Après que Jean-Michel Derrey, maire, m'a salué de manière très républicaine, deux habitants sont venus pour discuter des pouvoirs de l'agglomération, du comportement du conseiller sortant, et me souhaiter bon vent.
Avant de partir j'ai eu le temps de lire, affichée au mur de la maison commune, la Charte des droits fondamentaux qui est une déclaration des droits adoptée le 7 décembre 2000 par l'Union européenne. La Grande Bretagne et la Pologne (qui est en train de changer d'avis) s'opposaient à son application. On y lit pourtant des mesures bien intéressantes surtout au moment où Rachida Dati a fait voter une loi créant des centres de rétention où l'on sera " parqué " sans connaître la durée de détention et de soins.
La loi a été déférée au Conseil constitutionnel par l'opposition. Gageons que Jean-Louis Debré saura veiller sur le respect de nos libertés.

Mieux connaître la Franc-Maçonnerie

Pour une réunion d'information sur la franc-maçonnerie organisée par les responsables de la Grande Loge de France, la mairie de Louviers aurait dû exiger, vendredi, de disposer de la grande salle de plus de 400 places du Grand Forum. Cette salle est faite pour cela : accueillir dans de bonnes conditions de confort et d'écoute, conférencier et public nombreux. Au lieu de cela on a eu droit à une salle trop petite (il a fallu rajouter des chaises dans les allées) et " jouer" à la limite des critères de sécurité Preuve d'un énorme succès.
Heureusement, l'intérêt des présents ne s'est jamais démenti et le conférencier, Alain Graesel, a captivé son auditoire. Beaucoup de bêtises sont dites et répétées sur la franc-maçonnerie. Le Grand maître de la Grande Loge a bâti son discours sur la spiritualité (qui n'est pas la religion) la liberté de l'Homme : « la démarche initiatique que propose la Grand Loge (NDLR : il existe aussi d'autres obédiences comme Le Grand Orient de France, le Droit Humain, la Grande loge féminine etc. soit 120 000 francs-maçons et maçonnes) est une aventure exceptionnelle qui s'appuie sur des valeurs de progression intellectuelle, éthique et spirituelle.…»
« La Grand Loge accueille en son sein des hommes de toutes croyances et de toutes origines ayant en commun la passion de ce qui constitue le cœur de leur projet : l'humain dans le déploiement de toutes ses facultés. »
Des questions ont été posées : la loge est-elle l'endroit où se retrouvent des copains ? La culture du secret ? Le complot maçonnique si souvent dénoncé par l'extrême-droite ? Les réponses ont été aussi simples que la vérité. Les maçons respectent des traditions, des rites, ils s'intéressent aux problèmes fondamentaux de notre société : bioéthique, nanotechnologies, recherche scientifique…mais ne se mêlent pas des enjeux de pouvoir politique.
Plusieurs centaines de profanes et de maçons se sont quittés fort tard et fort instruits.
Exposition à la Médiathèque du 1er au 23 février : symboles et objets de la Franc-Maçonnerie. 47 rue du quai à Louviers.

Qui sera l'interlocuteur valable ?

Revenons un instant sur la réunion d'Hondouville. Les échos que j'en ai ne sont pas bons. Les riverains et les habitants de la région étaient venus pour qu'on leur présente des solutions alternatives au passage par la vallée et ils n'ont eu droit, m'a-t-on dit, qu'à une querelle de " politiciens ". Ce n'est pas mon avis. Il est vrai que Franck Martin a tout fait pour pourrir le climat de la réunion et empêcher toute opposition de s'exprimer. Nathalie Bellevin, Annick Quéré, Stéphane Sauvant ont dit des choses justes et pertinentes. Moi-même, j'avais préparé un texte argumenté et pesé (trop long sans doute) qu'il m'a été impossible de lire. Je l'ai distribué et le tiens à disposition de tous. Peut-être aurait-il été préférable que je n'assiste pas à cette réunion de propagande qui n'avait rien d'une réunion de concertation ni d'explications. Les principaux protagonistes étant absents : Région, SNCF, Réseau ferré de France, le conseil général, il était donc acquis qu'on en resterait aux généralités et que personne ne serait rassuré.
L'avenir ? Tout le monde a bien compris que le conseiller sortant n'avait plus l'oreille du président de la Région. La position de Jean-Louis Destans, président du CG27, est à mille lieues de celle de Franck Martin qui devra, s'il est élu, se désolidariser d'une majorité cohérente. Alain Le Vern a été traité avec mépris par quelqu'un qui joue son va-tout en pratiquant un double langage troublant. Cela tout le monde l'a bien compris. Mais il ne pourra pas se dédouaner sans cesse de ses amies conseillères régionales (Jullien et Fillâtre) colistières à Louviers et cacher ses votes au conseil général.
L'avenir appartient donc à un homme nouveau capable de tisser des liens complexes entre personnes d'opinions différentes sur le dossier. Cela ne veut pas dire position molle. Cela veut dire " écoute ", " dialogue " et enfin, engagement, au moment opportun et sur des bases sérieuses. L'affaire ne fait que commencer. Franck Martin s'est grillé. Souvenons-nous en.

8 février 2008

Michel Champredon ; nous demandons une étude comparative

A Hondouville, Franck Martin a affirmé avoir le soutien de Michel Champredon, président de Rive Gauche dont l'un des membres (par ailleurs adhérent du PS) a présenté un tracé par Serquigny. Voilà le message que m'a transmis Michel Champredon, conseiller général d'Evreux et tête de liste aux municipales dans cette ville et que je publie avec son autorisation : « Pour ce qui est de la ligne SNCF, nous avons étudié une autre hypothèse avec le tracé via Serquigny. Tu as sans doute regardé sur notre site, il y a beaucoup d informations.
Ce que nous demandons c est une étude comparative des deux tracés et ensuite une décision des collectivités. A Le Vern a pris l'engagement de mener cette étude comparative et a annoncé la prise de décision fin 2008. » Le conseiller sortant ne nous a jamais parlé de cela. Je remercie Michel Champredon de son honnêteté.

Merci à ceux qui m'encouragent

J'ai reçu plusieurs témoignages de sympathie depuis la réunion d'Hondouville. Par mail et de vive voix, des témoins de la soirée ont apprécié que je me laisse pas marcher sur les pieds par celui qui, à l'agglomération, est surnommé The king. Nombreux sont ceux qui ont lu le texte que j'ai distribué (voir ci-contre) et qui fixe bien les responsabilités de Franck Martin et de ses amis. Les deux conseillères régionales, Mmes Jullien et Fillatre (colistières de FM à Louviers) ont clairement adopté les propositions faites par Alain Le Vern. Seule le Front national s'est distingué mais on en connait les limites.
Le conseiller sortant est un habitué du double langage et du double jeu. Finalement on ne sait pas trop bien ce qu'il pense en assurant qu'il est " plutôt contre " le train entre Evreux et Rouen. Heureusement, depuis sept ans, les électeurs du canton sud ont eu l'occasion de le voir ou plutôt de ne pas le voir à l'œuvre. The King c'est aussi l'absent. Sauf pendant la campagne électorale bien entendu.

7 février 2008

Pascal en est encore tout retourné

Pascal Lemaire, maire de Quatremare, m'a téléphoné, mercredi, pour fixer une nouvelle date de réunion publique dans sa commune. Pris à Hondouville par une réunion contradictoire sur la réouverture de la ligne SNCF qui n'a en fait été qu'un long monologue de l'habituel absent pour une fois présent (FM). Rendez-vous a été pris mais il a eu le temps de me signaler qu'il était tout étonné de se retrouver sur les tracts de Franck Martin parmi la liste des maires qui soutiennent le sortant. Il semblerait que son interlocuteur du cabinet, M. Geoffroy, n'ait pas été très clair sur ses motivations et qu'en tout état de cause, il n'avait jamais été prévu qu'il figure dans des documents publics. Pascal Lemaire est un cousin de Guy Auzoux et il a l'esprit de famille. On ne se méfie jamais assez d'un un vieux routier de la politique, surtout quand il est en danger. Je lui ai dit un jour qu'il était prêt à tout pour gagner. Une preuve de plus.
Une correction doit être apportée aux affirmations de FM qui écrit : " les maires du canton me soutiennent ". C'est faux. Il aurait dû écrire : "des maires du canton me soutiennent" car ni Didier Dagomet, ni Marie-Joëlle Lenfant, ni André Oviève, ni Jean-Claude Rouland ne le soutiennent et certains, si je comprends bien, sont des maires qui ne se représentent pas, MM. Wladsilas Rszepkowski ou Jean-Paul Barbé, qui le remercient du bon travail fait par eux à l'agglomération. Au conseil général, c'est une autre histoire.

Mon comité de soutien…tient la route

Parmi les membres de mon comité de soutien, je suis particulièrement fier et heureux de compter François Loncle, le député de la 4e circonscription de l'Eure. Réélu en juin 2007 face à Françoise Miquel devenue suppléante de Guy Auzoux, François Loncle est un soutien actif, compétent, qui connaît parfaitement le canton de Louviers sud sud et a la confiance des maires. On l'a bien vu à Quatremare, récemment, quand il a tenu sa promesse en offrant à Pascal Lemaire, maire, un bon de livraison d'un réfrigérateur de 294 litres adapté aux besoins de la nouvelle salle des fêtes. Tout le public était hilare. François Loncle est quelqu'un de généreux et de fidèle en amitié. Et il tient ce qu'il promet.
Parmi les autres membres de mon comité de soutien, je note la présence d'un grand maire et d'un grand dirigeant sportif. Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, souhaite d'autant plus ma victoire qu'il connait bien mon concurrent lovérien. Bernard Amsalem a été l'une des chevilles ouvrières de la communauté de communes formée par Louviers, Incarville et Val-de-Reuil et se souvient des vexations imposées à sa commune qui est devenue, au fil du temps, une référence dans bien des domaines : industriel, associatif, diversité, jeunesse…
M'ont rejoint avant le premier tour : Leslie Cléret, conseillère générale de Louviers-nord, Jean-Luc Récher, conseiller général de Gaillon Aubevoye, Jacques Poletti, conseiller général de Fleury-sur-Andelle, Francis Courel, conseiller général de Montfort-sur-Risle, Daniel Leho, conseiller général d'Amfreville-la-Campagne, Bruno Questel, conseiller général de Bourgtheroulde, Laure Dael, conseillère générale des Andelys, Patrick Verdavoine, conseiller général de Rugles etc. Ils connaissent bien Franck Martin.

6 février 2008

Jean Louis Destans : on ne m'imposera rien !

C'était inévitable. La réunion orchestrée par Franck Martin à Hondouville, a surtout montré les limites du candidat sortant. Le voilà devenu démagogue en chef, oubliant les devoirs élémentaires d'un élu : la responsabilité, la distance, la médiation. On comprend mieux pourquoi le président de la Région, Alain Le Vern, refuse de le recevoir depuis des mois. On comprend mieux pourquoi le conseiller sortant voit des complots socialistes partout sauf quand le cheminot talentueux (et socialiste) présente des solutions techniques qui lui conviennent, du moins aujourd'hui. Après cette soirée qui devait être un débat contradictoire vraiment démocratique, l'absent des villages a trouvé la formule qui fait mouche : le train entre Evreux et Rouen, c'est le FBI (la Fausse bonne idée " qui doit figurer au palmarès régional pour masquer des échecs " dixit le conseiller sortant). Car lui n'a que des bonnes idées. Comme le giratoire du square Albert premier qui a disparu dans le paysage, comme la sortie de Louviers côté rue du Maréchal Leclerc avec des accidents de motards à la pelle, comme la rue du 8 mai le samedi à Louviers où on ne peut circuler ni dans un sens ni dans l'autre…en matière de circulation, Louviers est un bien mauvais exemple.
Il dit : tout le monde trouve bon mon bilan. Son bilan de santé, peut-être, mais pas le bilan de Louviers qui se paupérise, pas le bilan du marché du samedi qui perd des exposants, pas le bilan commercial avec une fuite des chalands ver le Neubourg, Gaillon, Rouen et Evreux. Et les hypermarchés ! Quand Ikea sera à Tourville-la-Rivière, bonjour les dégâts !
Et le train dans tout cela. Mme Lenfant, maire d'Amfreville-sur-Iton craint que la vallée de l'Iton ne se transforme en zones d'habitations expansives si le train y circule un jour. Elle considère que la Région ne la considère pas. Elle regrette que les études régionales soient lancées sans association des élus ou des habitants. Ces griefs sont justifiés. Mais un élu départemental se doit d'être utile. Comment pourrait-il l'être s'il s'oppose au principe même de toute consultation organisée ? Faisons confiance au président Jean-Louis Destans qui m'a autorisé à déclarer publiquement ce jour : « Effectivement j’ai déclaré lors d’une réunion avec des maires que je me coucherais sur la voie si une solution nous était imposée sans concertation avec le conseil général, les communes et les habitants. Ce qui veut dire qu’on ne m’imposera rien. Cela doit être clair dans l’esprit de tous. Je suis favorable aux études lancées par la Région et il me semble complètement prématuré de s’enfermer dans quelque position que ce soit. Comme président du conseil général, je veillerai à ce que toutes les informations soient rendues publiques, que la concertation locale soit la plus large possible et ce n’est qu’après tout ce processus qui prendra tout le temps nécessaire que j’inviterai ensuite l’assemblée départementale à adopter une position à l’égard de telle ou telle proposition de tracé. »
Cela n'étonnera personne. Jean-Louis Destans est un homme courageux. Lui.

5 février 2008

J'engagerai un débat avec les élus et les habitants

Dans un tract distribué récemment dans les communes de la vallée de l’Iton, le conseiller général sortant laisse entendre que je serais favorable à la réouverture de cette ligne dans la vallée ! Ceci est une contre-vérité absolue et illustre, une fois de plus, les méthodes qu’il utilise.
Ma position sur le dossier de l’éventuelle réouverture de la voie ferrée est la suivante :
il existe plusieurs scénarios (au moins trois voire quatre). La Région a décidé de lancer leurs études en mars prochain. Les résultats en seront connus à l’automne et, dès lors, pourrait s’engager un Grand débat public national pour ou contre la réouverture d’une ligne ferrée entre Evreux et Rouen. Tant qu’on ne connaît ni les dossiers techniques (ligne avec fret ou sans fret) ni le coût, ni l’impact sur les populations et l’environnement, il est impossible de donner un avis sur des propositions encore indéfinies.
Quand je disposerai des études (nouvelle voie le long de la RN 154, ligne Evreux Serquigny-Rouen, réouverture de la ligne par la vallée ou pas de ligne du tout), j’engagerai un débat argumenté avec les élus et les habitants.
D’ici là, je comprends et partage l’inquiétude des riverains et des habitants habitués à un style de vie qui serait profondément remis en cause en cas de réouverture de la ligne dans la vallée même si elle se réalisait dans dix ou quinze ans.
Je m’étonne que le conseiller général sortant de Louviers sud attende le mois précédant l’élection cantonale pour lancer une information publique sur ce sujet important. Les élus des cantons d’Evreux nord et sud se sont, eux, exprimés au cours d’une réunion organisée à Gravigny l’an passé devant les habitants.

Distribuons sous la pluie. Et chantons.

Il pleuvait dru, mardi matin, sur Amfreville-sur-Iton. Mais il en faut plus pour freiner l'ardeur d'un candidat en campagne. Alors que je distribuais ma réponse aux allégations mensongères du conseiller sortant, je rencontre M. R. ancien PDG de l'usine Georgia Pacific. Dialogue :
— Alors, M. Houel, que faites-vous là ?
— Je distribue ma réponse à F. Martin qui raconte le contraire de ce que pense.
— J'ai effectivement été étonné de votre position en faveur de la réouverture de la ligne dans la vallée. Je me suis dis, tiens, M. Houel est à côté de la plaque.
— Evidemment, cher Monsieur, puisque c'est une contre-vérité inventée par le conseiller sortant. J'attends de voir les différentes études. Il sera bien temps ensuite d'engager le débat.
— Faites-moi lire votre texte ?
— Le voici. (M. R. Le lit).
— Faites le connaître. C'est important.
— Justement, c'est ce que je fais.
— A mercredi, à la réunion !
La leçon de cette courte rencontre c'est qu'il ne faut jamais croire ce qu'on vous fait dire. Allez à la source, renseignez vous. Comme on dit, adressez vous au bon Dieu plutôt qu'à ses saints.

4 février 2008

Le débat c'est la vie démocratique

Une quinzaine d'habitants de Pinterville avec leur maire Didier Dagomet, et leurs adjoints Pierre Marc et François Hert, ont participé à la réunion publique que j'organisais, lundi soir, à la mairie. On ne s'est quitté qu'à regret, après deux heures de débat passionnant. Tout y passé : le cumul des mandats, les compétences de l'agglomération, le terrain des gens du voyage, le rôle du conseiller général, le déroulement de la campagne électorale, tout le monde faisant le même constat. Si les Français savent que des élections municipales vont avoir lieu le 9 mars prochain, ils ignorent le plus souvent qu'on va aussi procéder à l'élection (ou la réélection selon les cantons) de la moitié du conseil général. Il est de notre devoir d'informer, d'informer encore pour que l'abstention ne soit pas la triomphatrice de ces rendez-vous avec le suffrage universel.
Dans l'Eure, douze sièges de gauche sont soumis à l'élection contre neuf pour la droite. La gauche court mathématiquement plus de risques. Surtout dans les cantons où le conseiller sortant n'a pas fait son travail. Cela semble être le cas dans le canton de Louviers-sud. Les participants au débat ont déploré ses absences et, quand il était présent, ses manières fortes en refusant toute contestation, toute opposition. Et pourtant, qu'est-ce que la démocratie sinon la nécessité de la confrontation des idées, des points de vue et des projets. L'aire des gens du voyage a marqué les esprits. L'impératif catégorique du maire de Louviers est, parait-il, en question devant le tribunal administratif où la commune de Pinterville a attaqué le permis de construire lovérien. L'affaire a été plaidée, on devrait bientôt connaître le jugement. Dans la mairie ou au prétoire, oui vraiment, le débat c'est la vie démocratique.

Droit de réponse

Franck Martin, fidèle à ses mauvaises habitudes me fait parler dans Paris-Normandie de ce lundi. Comme il me fait dire le contraire de ce que pense, j'ai adressé ce droit de réponse au journal qui en a publié (merci) jeudi un extrait.
« Dans un article publié ce jour et ayant pour titre : Rouen-Evreux en débat, vous citez le conseiller général sortant du canton de Louviers-sud qui déclare : « je suis plutôt contre, Jean-Charles Houel et Guy Auzoux sont plutôt pour, il serait intéressant d’en débattre publiquement. »
Je vous prie de bien vouloir m’accorder un droit de réponse, ce dont je vous remercie par avance.
« Le dossier de l’éventuelle réouverture de la ligne Evreux-Louviers-Rouen est un dossier sensible. Nombre d’élus et d’habitants sont légitimement inquiets à l’idée qu’une voie ferrée puisse modifier leurs conditions de vie. La campagne électorale doit servir à éclairer les habitants et chaque candidat doit s’exprimer lui-même sur leurs interrogations. Franck Martin n’a pas à parler en mon nom, surtout pour asséner une contre-vérité. Toutes mes déclarations (lors de mes réunions publiques à Hondouville et Acquigny notamment) contredisent ce qu’il affirme.
Ma position est la suivante : je suis comme tout élu et habitant, un observateur attentif de ce qui est décidé par la Région qui lancera en mars prochain l’examen de plusieurs scénarios. Ce n’est qu’après les études réalisées par les experts de Réseau ferré de France qu’il sera possible de se prononcer pour ou contre telle ou telle proposition. »

3 février 2008

Mes excuses aux habitants de Quatremare

La réunion organisée à Hondouville mercredi 6 février sur un sujet d'actualité (voir ci-contre) me contraint à annuler la réunion publique que j'avais programmée et annoncée à Quatremare. J'ai informé Pascal Lemaire, maire et nous n'aurons de cesse de trouver un autre jour pour tenir cette réunion à laquelle je tiens. En attendant, j'espère que les habitants de Quatremare voudront bien m'excuser pour ce contre-temps.