1 mars 2008

Le festival de dessin d'humour aura lieu en avril

Le festival de dessin d'humour et de presse organisé par l'association Portemine, que préside Roland Liénard, aura lieu en avril prochain. Ce festival créé il y a plus de 10 ans a connu, à son démarrage, un succès important puisque des Wilhem, des Morchoine et consorts ont prêté leur plume et leur esprit créatif (souvent acide) à cet événement.
Des dessins d'humour ont fait leur apparition dans la campagne électorale municipale lovérienne réveillant des souvenirs d'une époque marquée par la chaleur des passions et le mordant de l' engagement militant. L'atelier CAG tournait à plein régime. Certains, subitement, ne trouveraient pas drôle que le flair d'un chien de race hume un fumet délicat. Ils devraient méditer cette citation de Suarès : " L'humour ne va pas sans une libre critique de soi-même. " Ou celle de Boris Efimov : « La caricature, ce n'est pas de la moquerie, c'est la mise au jour de l'essence même d'un homme ou d'un événement. »

Tout le monde aux abris

Guy Auzoux, candidat UMP-Nouveau centre (avec Françoise Miquel pour suppléante) vient de distribuer son premier document de campagne. Je l'ai montré, vendredi à Jean Louis Destans, président du conseil général qui l'a parcouru. En lisant que " la gendarmerie de Louviers allait être déplacée grâce aux interventions de Guy Auzoux auprès d'Hervé Morin, mon sang n'a fait qu'un tour," explique le président, " Il s'agit avant tout d'un accord entre le conseil général et le groupement de gendarmerie de l'Eure. M. Auzoux en a peut-être parlé à M. Morin mais on ne peut pas appeler cela une intervention. " Si le reste des informations est du même acabit, tout le monde aux abris ! Il est d'ailleurs temps que la campagne se termine car Hervé Morin, ministre de la défense, est donné partant du prochain gouvernement remanié. Ses déclarations sur le Rafale n'ont pas du tout plu au complexe militaro-industriel ni à M. Dassault, avionneur professionnel.
Sur le document distribué par le conseiller régional UMP-Nouveau centre, on voit une photo de Guy Auzoux avec Hervé Morin. Lors de la dernière campagne législative on le voyait avec Nicolas Sarkozy (notre photo).

JL Destans : " je préfère le candidat socialiste "


Il y a plusieurs semaines, j'avais invité Jean Louis Destans, président du conseil général, à venir me soutenir à Louviers lors d'une réunion publique. Malgré un emploi du temps très chargé, il a tenu sa promesse. Vendredi dernier, à la salle Mauchossé, une cinquantaine de personnes étaient présentes pour entendre François Loncle, président de mon comité de soutien, Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, et Jean Louis Destans.
Je dresse un tableau de la situation nationale : hausse du chômage, stagnation ou régression du pouvoir d'achat, promesses présidentielles non tenues, le sarkozysme n'a plus la cote. Je présente Nathalie et ses atouts : la connaissance des dossiers, la compétence et l'obstination positive.
Le député de la 4e circonscription explique ensuite calmement pourquoi le siège de Louviers sud serait en danger pour la gauche sans ma candidature et celle de Nathalie Bellevin, ma suppléante. Le sortant ? Absence sur le terrain, non disponibilité, cumul des mandats, confusion des rôles entre maire, président de l'agglomération, conseiller général… Après qu'il a vanté nos qualités respectives (sur lesquelles la modestie nous impose la discrétion) François Loncle insiste sur le rôle essentiel du vote du premier tour : " En fait l'élection se jouera au premier tour. L'ordre d'arrivée au soir du 9 mars sera décisif. Il faut que Jean-Charles soit en tête à gauche. "
En campagne électorale le sport est le grand oublié. Voilà pourquoi j'ai demandé à Bernard Amsalem qu'il en parle. Le sport c'est sa passion. Il a choisi une carrière de sportif de haut niveau mais des côtés fédéral, olympique et international. Le sport pour aider au développement de valeurs morales, le sport pour entretenir son corps, le sport pour réussir son insertion sociale… Le sport n'est pas une compétence essentielle du conseil général mais celui de l'Eure dépense tout de même près de 200 000 euros par an pour aider à l'organisation de manifestations sportives.
Jean Louis Destans est socialiste. Nul ne l'ignore. Mais avant d'être socialiste, il est le président du conseil général et le " chef " d'une majorité de gauche pluraliste. Ce qu'il souhaite c'est la poursuite du mouvement avec une majorité de gauche confortée et si possible, élargie : " Pour ce faire, il ne faut pas en perdre à gauche ou très peu et en gagner à droite. "
Jean Louis connait la situation du canton de Louviers sud : " Je préfère l'élection d'un candidat socialiste car il est de ma famille politique. "
Des questions lui ont été posées : sur l'éventuelle réouverture de la ligne SNCF, sur le contournement sud de Louviers… Nous aurons l'occasion de revenir sur ces sujets.
Notre photo : Nathalie Bellevin, Jean Louis Destans et Jean-Charles Houel

LOGIREP : un quartier abandonné

Notre visite chez LOGIREP, vendredi dernier, en compagnie de Christian Renoncourt et Alain Lefeez, laisse un goût teinté d'amertume et d'espoir. Amertume car de nombreuses familles se désintéressent totalement de la vie politique et civique " car elle ne changerait rien à leur vie. " Espoir car des jeunes, notamment, ont compris qu'ils pouvaient peser sur leur destin et s'engager dans des associations, des partis politiques ou tout simplement faire un choix responsable le jour du vote.
Nous avons fait une rencontre " improbable ". Une jeune homme né à Louviers, ayant fréquenté l'école Jean Zay, celle du Hamelet, le collège du même nom et le lycée des Fontenelles a plutôt bien réussi dans ses études. Docteur en pharmacie à la faculté de Rouen ! Quand il nous parle de son quartier, il nous en parle avec passion, avec le regard acéré de celui qui sait ce qu'il faut faire et qui sait aussi que rien n'est fait. LOGIREP est un quartier abandonné par la mairie. La ravine est accessible aux jeunes enfants, les terrains de jeu sont inexistants, les parkings servent de stade de football…Depuis que la nouvelle rue est ouverte, de nouveaux dangers ont surgi. Soyons honnêtes, aucun accident ne s'est produit depuis que les voitures circulent. Les parents de l'immeuble le plus peuplé craignent quand même qu'un enfant imprudent se fasse percuter. Agir à LOGIREP, une urgence pour la future équipe municipale qui dirigera la ville. Ce n'est pas une promesse en l'air.
Notre photo : Un résident explique à Christian Renoncourt et Alain Lefeez les dangers de la ravine.

29 février 2008

Le CD 112 en mauvais état

Lors de la réunion publique du conseiller général sortant à Mesnil-Jourdain, l'état du CD 112 qui, comme son nom l'indique est une route départementale, a été évoqué. On ne savait pas encore, à l'époque, que depuis 2004, aucune demande n'a été formulée devant la commission des routes par ledit conseiller. Nous avons emprunté ce matin, dans le cadre de notre campagne de collage, le fameux CD 112 entre Surville et Mesnil-Jourdain.
A y regarder de près on voit bien que des engins de grande largeur empruntent cette route qui a besoin d'être…élargie. Voilà un dossier qui devra connaître un sort favorable mais à condition que l'élu cantonal se donne la peine de le travailler en concertation avec le maire de Mesnil-Jourdain, Guillemette Nos, et le président de la commission des routes de l'assemblée départementale.
Notre photo : le CD 112 a besoin d'être élargi.

Quel avenir pour les immeubles des Hayes mélines


Depuis 2005-2006, époque à laquelle les derniers locataires des immeubles des Hayes Mélines ont quitté les lieux, rien ne s'est passé. Les bâtiments, vides, sont présents, comme une tache dans une rue qui aurait, comme tant d'autres, bien besoin de rénovation. Pourquoi ces immeubles, vidés à grand peine de leurs occupants sont-ils dans cet état d'abandon préoccupant. Pour la sécurité, d'abord, et pour le quartier ensuite ?
Le projet d'origine consistait à déconstruire comme on dit maintenant pour éviter le terme de démolition ces immeubles et à les remplacer par une zone pavillonnaire comme cela s'est bien passé à Saint-Hildevert. Le propriétaire des bâtiments, Eure-Habitat, s'est engagé auprès de la mairie à mener ce projet à son terme mais des raisons que l'on ne connaît pas — du moins officiellement — font que le temps passe et que les immeubles passent le temps.
Si je suis élu conseiller général, j'agirai rapidement auprès du futur président d'Eure-Habitat pour qu'une action soit rapidement entreprise. Je n'ignore pas l'importance de la tâche de démolition puisqu'il faudra désamianter, notamment, et déconstruire dans les règles de l'art et de la sécurité. Mais tout de même, ce dossier me semble frappé d' une certaine urgence. Rien ne se fera, cependant, sans concertation avec la mairie et le maire. Quel qu'il soit.

28 février 2008

Beaucoup de monde dans la salle Mendès France


La réunion publique originale organisée par Christian Renoncourt, tête de liste de " Pour Louviers, gagnons ensemble " a connu un vrai succès. Il y avait du monde dans la salle Pierre Mendès France, ce jeudi soir, pour discuter, évaluer, peser les arguments des uns et des autres. Christian Renoncourt rappelle les grandes lignes du programme politique que la liste d'union de la gauche propose aux Lovériens. Proximité, respect des engagements et des habitants, prudence financière (sans augmentation de la pression fiscale pendant six ans) volonté d'investir dans des secteurs sensibles : patrimoine, voirie, dynamisme commercial et associatif…
François Loncle, député, explique pourquoi cette liste a été rendue indispensable compte tenu de l'attitude du maire et de son refus d'entendre le mécontentement populaire : " Le maire sortant est un hyper cumulard. On n'en est plus au temps de Chaban Delmas. Aujourd'hui, il faut faire confiance aux gens talentueux et compétents. Et chacun doit s'engager à fond dans ce qu'il fait. Quand on cumule on n'est pas disponible. Le cumul c'est la tare de notre démocratie. " Jus d'orange et petits fours ont permis aux groupes de discussion de se former et de se souhaiter une bonne semaine de courage et d'entrain pour obtenir le plus haut score possible.
Notre légende photo : On reconnait Michel Doucet, Christian Renoncourt, François Loncle, Alain Lefeez et Jean-Charles Houel.

Maison Rouge est très remontée


La distribution, ce jeudi après-midi, dans le quartier de Maison rouge a été formidable. L'accueil des familles est plus qu'encourageant. Ils savent qui est qui et qui a fait quoi. François Loncle, député, Christian Renoncourt, Abdel Atik, Smaïl Chibane, Alain Lefeez et moi-même étions à la manœuvre dans les escaliers et devant les écoles. On a parlé travail, chômage donc, pouvoir d'achat, on a évidemment évoqué les conditions de logement, les travaux de réhabilitation d'Eure Habitat…sans oublier les enfants et les adolescents qui attendent beaucoup de leur futur maire et de leur future municipalité. Aujourd'hui, il n'était pas question des cantonales. Chaque campagne a ses rythmes, " son timing " et ma journée était réservée aux municipales.
Il sera toujours temps, demain, avec Jean Louis Destans, le président du conseil général, à 20 h 30, qui sera présent à la salle Mauchossé de revenir au canton. Il évoquera son bilan, le bilan de la majorité de gauche et dira pourquoi il lui faut à nouveau une majorité large, loyale, anti-sarkozyste à Evreux. La politique du gouvernement crée la précarité, l'abaissement de nos conditions de vie. Le département ne pourra pas ne pas en subir les conséquences en termes financiers et sociaux. Pensons-y tous avant de voter.

L'insertion, c'est possible !

On parle beaucoup d'intégration réussie, difficile, voire impossible pour certains. Je n'aime pas trop ce mot d'intégration. S'il signifie abandonner toutes références à ses origines, à sa culture, à sa langue, alors, il peut signifier une amputation de soi-même empêchant, par là-même toute insertion dans la nouvelle société choisie. Abdel Atik, a fait le choix de vivre en France, d'y travailler, de s'y marier (avec son épouse, ils attendent même un bébé) et d'être présent sur la liste de " Pour Louviers, gagnons ensemble."
Nous avons distribué tous les deux dans le quartier Maison rouge, mercredi. Abdel est connu, reconnu, mais au cours de nos conversations, il ne nie pas qu'il a parfois du mal ("mes origines") à engager certaines discussions, à aller vers les autres, de peur d'être stigmatisé. Qui n'a pas connu l'humiliation ne sait pas de quoi je parle.
Abdel est jeune. Au cours de cet après-midi, il a pu se rendre compte combien les gens que nous avons rencontrés étaient avides d'informations et d'échanges. La campagne électorale est propice aux discussions impromptues, elle donne du courage, de la force même à ceux ou celles qui d'habitude se taisent.
Par bonheur et suite au travail entamé par l'équipe de Christian Renoncourt, Abdel Atik vivra concrètement son engagement au service du bien public. Et alors, il n'y aura plus, ni race, ni couleur, ni religion. Seulement l'intérêt d'une rue, d'un quartier, d'une ville, d'un canton.
Légende photo : Abdel Atik s'est engagé sur la liste Pour Louviers Gagnons ensemble. L'insertion passe par aussi par l'insertion civique et politique.

27 février 2008

Le coup d'enrobage de dernière minute


Les habitants de la rue Linant ne s'en plaindront pas et les nombreux usagers qui empruntent cette rue pour éviter la rue de la Ravine, souvent saturée en période scolaire, non plus. Des travaux routiers ont débuté ce mercredi dans cette rue, au grand étonnement et à la grande joie des Lovériens. La proximité du vote (le 9 mars) à la fois pour les municipales et pour les cantonales puisque la rue Linant est dans le canton sud, rend les élus de la municipalité de Louviers soudain très actifs. Eux qui entendent aujourd'hui faire de l'entretien de la voirie (voir le programme municipal de notre liste Gagnons ensemble) une priorité — que ne l'ont-ils fait pendant treize ans ? — anticipent le vote des Lovériens en sortant les machines à décaper avant que l'enrobeuse fasse son ouvrage. L'enrobeuse est le nom qui convient car l'enrobage c'est aussi une façon de masquer son inaction.
A Une dizaine de jours du premier tour de scrutin, les Lovériens se diront que la campagne électorale n'aura pas été inutile puisqu'elle va leur apporter un ruban bitumeux tout neuf. Ils ne seront pas dupes de ce qui ressemble, tout de même, à un coup de dernière minute. Il y en aura sûrement d'autres ? Dans la rue du Rempart ? Chiche.

L'amour, toujours l'amour

Il faudra bien un jour que les services techniques de la communauté d'agglomération Seine-Eure et ceux de la communauté de communes Seine-Bord se mettent d'accord pour implanter une signalétique digne de ce nom. Etre candidat aux cantonales dans le canton de Louviers sud et souhaiter distribuer à la Vallée (commune de la Haye-Malherbe) relève de l'exploit. Car il existe trois Vallées. La Vallée de Tostes, La Vallée de Montaure et La Vallée de La Haye-Malherbe. Les habitants connaissent évidemment les subtilités géographiques de leur territoire et sont capables, les yeux fermés, de vous indiquer les limites de telle ou telle commune. Mais le quidam qui ne vient pas tous les jours dans les trois Vallées aimerait bien une signalisation adéquate permettant de bien se situer. Les habitants de Montaure qui ont reçu mon programme et ceux de La Haye-Malherbe qui ne l'auraient pas eu, seront gentils de bien vouloir m'excuser.
Trait d'humour. A Louviers, nous avons " L'Avenue des amoureux ", à La Vallée j'ai trouvé " une rue des Libertins ". L'amour, toujours l'amour…

Une démocratie vivante et de proximité


La réunion publique que j'organisais mardi soir, au gymnase de la Roquette, en compagnie de Nathalie Bellevin, ma suppléante, a permis de faire le point sur la campagne électorale et de remettre quelques idées et faits oubliés bien en tête. La présence à nos côtés de Leslie Cléret, présidente de la commission des affaires sociales du conseil général et celle de Bruno Questel, conseiller général de Bourgtheroulde, membre de la commission des routes, au-delà du témoignage d'amitié toujours apprécié, a été un des éléments-clés de la soirée pour qui veut connaître, en détail, la vie d'un conseiller général sur le terrain et le fonctionnement d'une majorité départementale efficace. Leslie Cléret a été très claire : Jean Louis Destans aime les élus qui travaillent, connaissent leurs dossiers et sont totalement loyaux. Pour elle, il est un président actif qui veut des résultats et a une haute opinion de chaque membre de la majorité respecté dans son appartenance partisane (PS, PS, divers gauche notamment).
Aucun dossier n'est remonté
Bruno Questel qui a été membre du PRG (Parti radical de gauche) l'a quitté pour divergences sérieuses avec la stratégie nationale présidentielle de 2002 et pour incompatibilité d'humeur avec le président départemental d'alors qui n'était autre que le maire, conseiller général actuel de Louviers sud.
Pour lui, il n'y a pas photo : l'accumulation des mandats et des responsabilités diverses dilue l'action de celui qui les détient et il rejoint Leslie Cléret quand il affirme qu'aucun dossier de Louviers sud n'est remonté devant sa commission depuis la date de son élection en 2004. Françoise Venayre, conseillère municipale sortante à Louviers ajoute même : " Je suis membre du conseil d'administration du collège du Hamelet, jamais Franck Martin, représentant du conseil général, n'a été présent aux réunions. "
Mais les deux conseillers généraux n'étaient pas là seulement pour fustiger l'action de leur " collègue " bien peu loyal, à les en croire, à l'égard de la majorité de gauche. Ils étaient là pour souligner, comme je l'avais fait en introduction, le bilan excellent de la majorité Destans qui a réellement donné un souffle à ce département eurois et qui a accepté une candidature socialiste (la mienne) dans le canton de Louviers sud compte tenu des éléments objectifs en sa possession. C'est aussi pour cela qu'il sera présent à Louviers à la réunion publique que j'organise le vendredi 29 février à 20 h 30 salle Mauchossé, près du gymnase Maxime Marchand. Venez nombreux !
Plusieurs Lovériens des quartiers Est étaient présents. Nous avons parlé de divers dossiers dont celui de la déviation sud de Louviers qui avait été un gros morceau de la campagne de Franck Martin en 1994 et qui, aujourd'hui, semble avoir été mis aux oubliettes.
La légende photo : Bruno Questel, Jean-Charles Houel, Leslie Cléret et Nathalie Bellevin

26 février 2008

On n'a jamais fini d'apprendre


Distribution dans le quartier de Maison rouge ce mardi après-midi. Il faut trouver la bonne personne qui accepte de vous ouvrir les portes de sécurité. Heureusement, les habitants sont aimables et les sésames immédiats. Les rencontres se succèdent. On parle bruit, circulation, sécurité. Les habitants aiment leur quartier. Je rencontre une jeune femme. Elle est née aux Andelys mais toute sa famille est originaire de Louviers : " Et vous, vous habitez où " me demande-t-elle. " A Louviers, pourquoi ? " " Parce que je ne voterai pas pour une femme qui habite à Paris et qui ne vient dans notre ville qu'à temps perdu. " Elle a du bon sens, qui plus est elle a du charme, mais elle ne connaît pas très bien les compétences du conseil général et du conseiller général. Elle ne sait pas qui il est. Comment, en effet, distinguer le maire du conseiller général, du président de l'agglomération ? Cette méconnaissance est aussi une conséquence du cumul des mandats. La même personne porte tant de casquettes.
C'est l'occasion de rappeler que le Département est un employeur important. Un investisseur considérable. Les routes, les collèges, l'action sociale, le sport, la culture, l'emploi…le conseil général a des compétences particulières et je n'accepte pas que le candidat sortant brouille les pistes en affirmant que seul peut être élu conseiller général de Louviers sud un candidat déjà élu local et déjà membre de l'agglomération ce qui exclut ma propre candidature et celle de tous les autres, à droite comme à gauche. Et vive la Démocratie !
Bien sûr qu'en une décennie, les fonctions ont évolué. Bien sûr que l'agglomération Seine-Eure joue un rôle important pour mutualiser les efforts, créer des synergies. Il n'est pas juste ni honnête de renvoyer les candidats à l'âge de pierre sous prétexte qu'ils aspirent à être élus et à prendre la place d'un sortant. C'est une insulte à notre intelligence, à notre compétence et à notre faculté d'apprendre. En Allemand, on dit " man lernt nie aus " : on n'a jamais fini d'apprendre. Et c'est vrai dans toutes les langues, dans tous les pays, de tous les continents.
Vieillir c'est refuser d'apprendre, c'est vivre sur ses acquis. Est jeune, demeure jeune, celui ou celle qui reste curieux, à l'écoute, prêt à l'action. Les seniors d'aujourd'hui sont les seigneurs de l'expérience et d'une forme de sagesse active. Ne nous en privons pas.

Avoir le courage de ses idées

Olivier Aubert n'est pas candidat aux élections cantonales. Il est l'une des têtes des listes de droite aux élections municipales. comme nos panneaux sont proches les uns des autres, on s'informe. Ses affiches sont édifiantes. On y lit : Olivier Aubert. Un point c'est tout. Comme message politique, on peut faire plus et mieux. Par exemple : " Votez Aubert, c'est voter Sarkozy. " " Voter Miquel, c'est voter Sarkozy ". C'est ce qu'Olivier Aubert avait trouvé comme slogan lors des dernières élections législatives ! Mais se réclamer officiellement de Sarkozy ou de l'UMP, en ces mois de février et mars 2008, c'est très mal ressenti. Le pouvoir d'achat en berne, l'augmentation du lait, des pâtes, des yaourths, parfois de 45 à 50 % ! Les salaires et les retraites qui stagnent, le chômage qui ne baisse pas…après neuf mois de sarkozysme, les Français en ont déjà assez. La politique c'est difficile. Mais avoir le courage de ses idées quand cela va mal, c'est plus méritoire que de les afficher quand tout va bien. Un militant conséquent sait tout cela.

25 février 2008

Finir le travail à Amfreville-sur-Iton


Marie-Joëlle Lenfant, maire d'Amfreville-sur-Iton a raison de penser que la traversée de sa commune n'est pas sans danger. Ce n'est pas parce qu'un candidat passe trois ou quatre fois dans le village à bicyclette que le danger vient de naitre. Il existe depuis des années et comme le trafic poids lourds est de plus en plus important et de plus en plus polluant, les riverains et les élus locaux aimeraient bien que le conseil général fasse ce qu'il faut pour remédier à l'état de cette départementale.
Quand on n'est pas élu, il est facile de prendre des engagements. Encore que certains élus en prennent plus par démagogie que par efficacité. Encore que ce n'est pas à mon âge que je vais mentir sur ce en quoi je crois. Le danger est tel qu'il y a urgence. Pour la sécurité, d'abord et pour la tranquillité du village qui, par ailleurs, présente deux entrées (ou deux sorties, c'est selon) très réussies. Il faut se mettre autour d'une table, négocier avec le président (futur) de la commission spécialisée et convaincre le président (JL Destans) de la nécessité de finir le travail. C'est cela être conseiller général.

On peut patienter un ou deux jours

La campagne électorale officielle a démarré dimanche à 0 heure. C'était l'heure dite légale pour débuter un affichage largement entamé avant. Grâce à la célérité de certains élus, plusieurs candidats ont profité des installations pour y apposer leur image et leur message. Lundi matin, en effectuant ma tournée de collage, j'ai constaté que toutes les mairies étaient au point sauf une. Jean-Paul Barbé, maire de La Haye-Malherbe, dont on connait son souci de la légalité et sa rigueur républicaine va tout faire, nous a assuré la secrétaire de mairie, pour que, dès mardi matin, l'ensemble des candidats aux cantonales et aux municipales puissent normalement effectuer leur besogne de campagne. Il ne manque plus que les plots en ciment pour empêcher les panneaux de s'envoler. La météo prévoit des pluies et du vent dans les jours qui viennent. Mieux vaut donc patienter un ou deux jours plutôt que de prendre le risque d'un accident. En attendant, on peut toujours coller ailleurs sans polluer le village ni porter atteinte aux propriétés privées ou publiques.

24 février 2008

La guerre de l'affichage est ouverte !

Les colleurs d'affiches de " Pour Louviers gagnons ensemble " du petit matin de ce dimanche n'ont pas été surpris. En découvrant que mon portrait était affublée d'une bulle disant " je suis un traître " le crime était évidemment signé de l'équipe Martin. Autrement dit, la guerre de l'affichage est ouverte.
Plus que la guerre de l'affichage c'est le contenu du message qui est intéressant. " Je suis un traitre ". Traitre à quoi, traître à qui ? Je ne dois rien au maire sortant, ni professionnellement, ni politiquement. Mais lui, qui l'a fait roi ? Ce n'est pas parce qu'il a couru avec son chien dans la propriété de Pierre Mendès France qu'il est devenu de gauche. Jamais, je n'aurais été présent sur une liste avec des sarkozystes, jamais je n'aurais invité Thierry Messant, l'imposteur, à une réunion publique, jamais ne n'aurais été favorable au CPE (contrat première embauche) jamais ne n'aurais pris une suppléante sans étiquette (de droite). Jamais je n'aurais traité Gérard Prévost comme il l'a fait. Tous les copains du feu comité d'Action de Gauche (excepté quelques éléments de la phalange du king) sont aujourd'hui contre lui. Qu'il le veuille ou non, Martin est devenu un centriste cassoulet à l'image de ces radicaux de gauche cumulards façon 3e république " utilitaire et pragmatique. " Enfin, jamais je ne me serais présenté contre François Loncle (il disait que c'était un ami de trente ans !) aux législatives pour obtenir 4,6 % des suffrages et passer pour le coup, pour plus qu'un traitre, un…le lecteur complètera.

NB: ma proposition de défi sur cinq kilomètres a été jugée par mes amis politiquement irréalisable. C'est pourquoi elle a disparu de mon blog.