14 mars 2008

Une petite dernière pour la route

Cette information demande confirmation. Il semble bien que le président du conseil général, Jean Louis Destans, a fait faux bond, vendredi soir, à la réunion organisée par Franck Martin. Ce dernier le savait-il suffisamment en amont ? A-t-il trompé les Lovériens et les habitants du canton en annonçant une venue annulée ? Autant de questions qui trouveront réponse, samedi matin sur le marché où nous ferons nos emplettes, comme d'habitude.
Jean Louis Destans n'a peut-être pas apprécié le mauvais coup porté à Didier Dagomet ? Nous sommes avides de connaître la vérité sur cette absence qui, répétons-le, demande confirmation. Si c'était vrai, ce serait un beau lâchage au milieu du gué. Attendons de recouper nos sources.

Que la victoire est jolie

En cette fin de campagne où les coups de poignard dans le dos venus de tous les côtés n'ont pas manqué, je remercie tous ceux et toutes celles qui ont voté pour moi au premier tour et qui s'apprêtent à le faire au second. Il ne faut pas avoir peur ni d'Auzoux ni de Martin. Ce sont des politiciens aguerris qui savent manier la contre-vérité pour l'un, l'injure pour l'autre. Où sont les programmes, où sont les arguments ?
Je ne suis étonné de rien et bizarrement, cela ne me touche pas. Didier Dagomet souffre, moi pas. Contre moi, on a tout essayé : les mails manière historique, les confidences à la sauce Vaudeville, les rumeurs sur mon passé ou sur mon engagement d'antan au sein du comité d'action de gauche. Que chacun le sache : je ne renie rien. Je ne regrette rien. Je suis un homme sans tache qui n'ait d'argent que gagné par moi-même, qui ne doit rien au maire sortant. Et cela, je le répéterai sans cesse.
Le choix que j'ai fait de me maintenir au second tour est politique. J'ai l'élan pour moi, le rassemblement pour moi, l'amitié solide de Nathalie, Christian, Alain, Christine, Reynald et tous les membres de la liste Renoncourt qui est une belle liste. Les intrigues au sommet qui ne sont que services rendus passés ou à venir ne m'intéressent pas. Mais que la victoire est jolie.

Ce blog s'interrompt à minuit pour respecter la loi.

Un homme très apprécié


Faire du porte à porte à la Haye-Malherbe avec François Loncle, c'est un régal. Le député de la 4e circonscription de l'Eure n'a pas son égal pour aller vers les autres. Lui sait serrer les mains. Il n'est ni du genre balladurien (bonjour monsieur le boucher) ni du genre Martin qui ne salue qu'au moment des campagnes électorales. Dire bonjour c'est élémentaire. La courtoisie, la gratitude, la mémoire sont des valeurs fortes.
A La Haye-Malherbe, on a rencontré des parents d'élèves, des commerçants dont l'épicière. Installée depuis deux ans et demi, elle commence à gagner sa vie. Personne ne l'a aidée. Ni la municipalité Barbé, ni le conseiller général sortant, ni le président de l'agglomération qui se trouve être la même personne (Ah, les limites du cumul des mandats). François Loncle lui assure qu'elle aurait pu bénéficier de subventions du FISAC, un fonds d'aide à l'installation de commerces dans les centres des villes ou des villages. Jamais elle n'a entendu parler de cet organisme. La chambre de métiers lui a accordé un prêt d'honneur qu'elle rembourse de mieux en mieux puisque la situation va de mieux en mieux.
A la sortie de l'école François Loncle a été reconnu par plusieurs parents. Il a même rendu service à une dame en panne de voiture qui ne savait pas comment regagner Quatremare. Un député-chauffeur de taxi-assistant de candidat aux cantonales. On ne s'étonne plus du score qu'il a fait en juin 2007 et qui, comparé à celui du maire de Louviers (4,6 %) montre l'étendue d'une qualité d'implantation qui n'est pas seulement du clientélisme.
Notre photo : François Loncle en grande conversation devant l'école de La Haye-Malherbe.

Certains l'appellent François


Il habite à La Vacherie de Surville. Il est paraplégique suite à un accident de voiture qui a eu lieu il y a six ans. Avec sa fille, il habite une jolie maison construite pour qu'il puisse y circuler aisément et faire face aux aléas quotidiens. Notre conversation n'aura abordé à aucun moment la politique car François est à cent lieues de se soucier du sort des candidats aux cantonales. Guy, Jean-Charles, Franck…cela ne lui dit rien. François ne savait même pas que des cantonales avaient lieu dimanche 16 mars. Les cantonales pour un handicapé ? Il reconnaît pourtant l'aide sérieuse du conseil général sans que le conseiller sortant y soit d'ailleurs pour quoi que ce soit.
Parlons de la vie. La vie de François est forcément difficile. Les handicapés, c'en est un, ont du mal à se mouvoir psychologiquement et physiquement dans la société. Et encore plus dans les villes comme Louviers " où les emplacements pour handicapés ne sont pas réglementaires. " Il suffit de voir le fauteuil, la place qu'il prend, pour facilement comprendre qu'une voiture garée trop près l'empêche de descendre ou de monter dans son véhicule. A Louviers, il apprécie son kiné (qu'on connait bien) ses pharmacien-pharmacienne non loin d'une grande surface, mais il se rend souvent au Neubourg et surtout à Evreux où la piscine l'accepte sans barguigner.
François ne travaille plus. Il n'en a ni le goût ni l'envie, ni surtout l'énergie. Les associations ? " Je ne veux pas me retrouver au milieu des handicapés et nous raconter des histoires d'handicapés. "Alors pourquoi ne pas rejoindre des associations de gens dits " normaux " ? (au passage personne n'est vraiment normal puisqu'on ne sait pas ce que cela veut dire). « On me dit de faire le deuil de mon accident. J'ai travaillé pendant 20 ans, nuit et jour, comment faire le deuil ? »
François est aidé par sa sœur, ses parents, il aime La Vacherie de Surville, son hameau. J'ai promis qu'après les élections (élu ou pas) nous nous reverrions. C'est cela le beau hasard des rencontres.

Qui sauve les services publics ?

Franck Martin a sauvagement attaqué François Loncle dans un tract récent pour l'accuser de ne pas avoir agi pour empêcher le départ ou la suppression de services publics essentiels à la vie économique et sociale de Louviers. Tout ce qui est excessif est insignifiant. Relevons tout de même que sur l'affaire du commissariat, il noie le poisson en invoquant l'éternel complot socialiste (il pourra dire bientôt socialo-communiste comme au bon vieux temps de la guerre froide) alors qu'il ne revient pas sur les faits précis et objectifs expliqués dans notre tract.
Le tribunal d'instance a été condamné par Rachia Dati. Les électeurs sauront s'en souvenir. Quant au tribunal des prud'hommes de Louviers, s'il est pratiquement sauvé, c'est grâce à l'action personnelle de François Loncle auprès du ministère de la justice, de Zahir Mechkour, président du tribunal des prud'hommes (et qui me soutient en tant que candidat communiste) des avocats qui se sont battus becs et ongles pour sauver l'ensemble des outils de justice. Reconnaissons aussi le combat qu'a mené Franck Martin pour conserver les tribunaux. Il était dans son rôle de maire. Il ne fait pas tout mal.

Didier Dagomet va mieux

Didier Dagomet se remet, doucement, de la mauvaise farce que lui a fait Franck Martin. Appelé par Jean-Louis Destans à assister à une réunion en faveur de la majorité départementale le maire de Pinterville ne s'attendait pas à ce qu'on lui tende un piège qui lui a valu suspicion et messages salés puisqu'il s'agissait non pas de soutenir la majorité départementale mais Franck Martin. Le communiqué publié par La Dépêche est clair et précis. Nous-même l'avons reproduit. Didier Dagomet, à la suite de ce fâcheux épisode, est tombé malade comme on dit. Il a cru qu'un monde s'écroulait autour de lui, qu'il allait perdre la confiance du conseil municipal de sa commune et celle de ses amis.
Il n'en est heureusement rien. Chacun a bien compris qu'une campagne politique n'est pas une ligne droite. Quand on est maire de Louviers, président de l'agglomération et conseiller général depuis 14 ans, on connait la musique, surtout quand on veut s'affirmer en chef d'orchestre permanent. Mais dans un orchestre, il y aussi des solistes, des percussionnistes…qui jouent leur partition, qu'elle soit écrite ou non. Didier a appris à ses dépens que les règles et les mesures pouvaient changer au gré des circonstances. Il y a des campagnes rondes et des campagnes à triples croches. Cette campagne-là lui laissera un souvenir amer. En tout cas, lui aussi sait maintenant pourquoi nous nous maintenons à Louviers et dans le canton.
Quant à moi, je lui redis toute mon amitié car je sais qu'il est sincère et totalement honnête. Les Pintervillais, tous les Pintervillais en sont également certains.

Qu'il est doux de ne rien faire…


…quand tout s'agite autour de vous. Le chat de la mairie de Louviers est un habitué des réunions publiques. Il fait des apparitions lors des séances du conseil municipal, il assiste aux réunions de la section du Parti socialiste (évidemment, on vérifie qu'il ne porte pas de mouchard sur lui, ah, ah) et il nous raconte tout des rencontres du PRG. Mais en langage de chat, ce qui mérite d'être décodé et analysé pour bien comprendre ce que les amis de Jean-Michel Baylet ont voulu dire. Par exemple, en langage de chat PRG, gateau ne veut pas dire biscuit mais future adjointe aux affaires sociales. En langage de chat, rue Achille Mercier Louviers veut dire rue Musarde à Val-de-Reuil puisque Mme Jullien a son domicile réel à Val-de-Reuil et non à Louviers bien qu'elle soit future adjointe à l'environnement. Enfin, en langage de chat PRG, discussion veut dire " fermez-la ". Ce qui n'est pas toujours facile à décoder il faut l'avouer.
Mais regardons bien ce chat, admirons sa sérénité. Il habite une ville où les électeurs et les électrices se déplaceront en masse dimanche prochain pour donner de la vigueur à l'opposition de gauche et élire un conseiller général socialiste qui renforcera loyalement et avec impartialité la majorité de gauche de JL Destans. Tous aux urnes pour donner du crédit au résultat et éviter tous les regrets des lundis moroses.

13 mars 2008

Assez de mensonges, assez de mépris !

« Ils ont refusé toute discussion au lendemain du premier tour », voilà ce qu'écrit Martin dans un tract distribué ce jour en parlant de notre liste socialiste, communiste, divers gauche et écologistes. Voilà ce que le maire sortant a trouvé pour aller chercher les voix qui manquent à son tableau de chasse. Je le dis en pensant mes mots : honte à lui ! Depuis des mois, et encore dimanche soir (voir Paris-Normandie de lundi matin) IL A EXCLU TOUTE NÉGOCIATION avec Christian Renoncourt et la liste d'union de la gauche. Il l'a répété : « on fait l'accord avant le premier tour sinon vous vous retirez. » Tout ou rien. Accord à mes conditions sinon rien. Nous n'acceptons pas qu'on s'essuie les pieds sur 20 % des Lovériens. Nous n'acceptons pas qu'on méprise encore un peu plus ceux qui résistent. Un factotum a laissé un message sur le répondeur téléphonique de notre tête de liste pour déclarer : « on voudrait savoir ce que tu fais (NDLR : tu te retires ou tu restes) parce qu'on a des délais d'imprimeur ». Jamais Martin n'a souhaité négocier ni proposer quoi que ce soit.
Cette pitoyable manœuvre n'est destinée à qu'à tromper l'électorat qui ne se laissera pas tromper. Didier Dagomet et Jean-Claude Rouland ont su résister au président de l'agglomération et au maire de Louviers. Les Hondouvillais et les Pintervillais lui ont apporté une réponse cinglante dimanche dernier. La gauche unie doit progresser aux municipales et gagner aux cantonales. Va gagner aux cantonales.

Jean-Claude Rouland…roulé

Jean-Claude Rouland, maire de Hondouville a lui aussi été victime des amalgames de Franck Martin qui l'a présenté comme un soutien lors de sa réunion publique lovérienne à la mairie. Jean-Claude a été contraint de publier un communiqué de presse dans lequel il affirme ne soutenir officiellement aucun candidat. Quand on sait ce qui s'est passé entre Hondouville et le président de la CASE et que pendant quatre ans, le conseiller général sortant a ignoré cette commune, on se demande même comment Franck Martin a pu inventer une histoire pareille. La panique ou la trouille ? Les deux mon général conseiller sortant.

Alerte ! Mensonge généralisé

Franck Martin est un menteur. Sur son blog, reprenant des affirmations de Jean-Louis Destans qui a pris ses désirs pour des réalités, il me fait dire que lors de la réunion publique de Louviers je me suis engagé publiquement à me désister ou à me retirer en sa faveur. J'affirme solennellement que jamais je ne me suis engagé à de telles options. Je suis trop expérimenté en campagne électorale pour préjuger du résultat d'un vote ! Des journalistes m'ont cent fois posé la question du second tour. J'ai toujours dit : j'attends les chiffres et les rapports de forces politiques. C'est le B-a, Ba de tout candidat qui veut gagner et s'en donner les moyens.
Je réaffirme clairement n'avoir à aucun moment évoquer mon retrait ou mon désistement en faveur de Franck Martin . Il a ouvert, il y a des mois, les hostilités contre moi et mes activités privées. Il m'a attaqué sur mon âge et m'a rangé parmi les fossiles de la politique. Je lui en veux parce qu'en cette fin de second tour il utilise des méthodes déloyales (les soutiens démentis de MM. Dagomet et Roulland lui infligent un sérieux camouflet !) et je ne laisserai rien passer. Je l'ai dit en début de campagne et je continuerai jusqu'au bout avec toute l'énergie et la conviction qui m'animent. Franck Martin ne passera pas ! Les habitants du canton sud méritent d'avoir un élu de gauche propre, honnête et impartial.

12 mars 2008

Ma vérité par Didier Dagomet


Au second tour de l'élection présidentielle, à une époque où j'avais encore un lien avec Franck Martin, je lui avais dit qu'il était prêt à tout pour garder le pouvoir. Une attaque contre mes activités privées et publiée sur ces fameux blogs m'avait édifié quelques mois avant. Je ne croyais pas si bien dire.

Mardi dernier, une conférence de presse organisée à la mairie de Louviers a réuni le président Destans et Franck Martin ainsi que quelques maires dûment convoqués.
Il s'agissait, leur avait-on dit d'une réunion de soutien à la majorité départementale.
J'ignorais que certains d'entre eux, connus pour leur engagement à droite (au demeurant fort respectable) soutenaient la majorité départementale… de gauche.

Toujours-est-il que Didier Dagomet, maire de Pinterville, s'est pointé (naïvement) à la mairie de Louviers et qu'une photo parue dans un quotidien local le présente en légende comme un soutien à la candidature de Franck Martin.
Si c'est vrai, soit. Mais si ce n'est pas vrai, c'est une manœuvre qui catalogue les organisateurs de la réunion d'une manière que je n'ose qualifier.

Je publie, ci-dessous, le communiqué que Didier Dagomet a adressé aux journaux locaux sous le titre « Ma Vérité » :

« Suite aux articles parus dans la presse locale, il me parait nécessaire de faire la mise au point suivante. Mon appartenance politique n'a jamais été un secret pour personne. Homme de gauche je suis, et je reste. Dans tous mes combats, j'ai toujours donné la priorité à ma commune de Pinterville et aux intérêts des Pintervillais. Ce combat sera le même demain et pour les six ans à venir. J'ai répondu présent à la demande du président Destans uniquement pour soutenir la majorité départementale du conseil général.
Ma présence à ses côtés n'est en rien un soutien personnel au conseiller sortant, Franck Martin, loin s'en faut.
Que la photo parue dans la presse le laisse penser m'afflige, par honnêteté envers les Pintervillais qui m'ont renouvelé leur confiance pour la 4e fois depuis 1983.
Franck Martin a voulu récupérer cette présence pour affirmer mon soutien à sa candidature, ce qui n'est absolument pas ma conviction.
J'affirme à tous les Pintervillais que je serai toujours auprès d'eux pour défendre notre village, rien que notre village. »

Voilà pourquoi je fais de la politique. Pour contrer ces manœuvres amorales qui n'ont qu'un but : manipuler l'opinion. Pire, c'est faire peu de cas de la dignité d'un homme que je respecte et qui est bien malheureux d'avoir été victime de cette manipulation. Il en est si malheureux qu'il a fait un malaise, mercredi, nécessitant la visite d'un médecin et lui occasionnant un arrêt de travail de dix jours.
Notre photo : 130 Pintervillais m'ont accordé leurs suffrages dimanche dernier.

Tu as été très bon Christian !

Pourquoi se priverait-on de féliciter notre tête de liste, Christian Renoncourt, de « Pour Louviers gagnons ensemble ». Il a été très bon ce soir, au débat organisé par Radio Espace où il s'exprimait aux côtés de Franck Martin, Olivier Aubert et Gérard Prévost. Christian a bien expliqué notre démarche positive, notre opposition franche à certaines options de Franck Martin et surtout, a su ridiculiser la thèse favorite du maire sortant sur le complot socialiste, la main-mise de Val-de-Reuil sur tout ce qui bouge et évidemment sur la Fabiusie tentaculaire. A ce sujet, je rappelle à Franck Martin que l'homme qu'il a appelé au secours mardi, Jean Louis Destans, est un vilain canard fabiusien, donc de la pire espèce aux yeux du PRG local. Quand il y a le feu au lac FM n'est pas trop regardant sur les soutiens, même sur ceux qu'il dit avoir et qu'il n'a pas. (feuilleton à suivre)

Changer la vie à Maison rouge

le quartier de Maison rouge est un quartier qui n'a pas beaucoup voté. Nombreux sont les habitants de ce quartier qui ne croient pas ou plus en la politique dans la mesure où elle ne change rien à leur vie. A quoi bon ? Tel est le constat que nous avons fait, encore aujourd'hui, en allant à la rencontre des habitants.
Et pourtant, après quelques minutes de discussions et d'explications, la situation leur parait plus claire, la nécessité d'une opposition de gauche vivante et présente plus que jamais nécessaire dans l'assemblée communale. " Ah non, pas encore Martin ! " Une réflexion, parmi d'autres.
Nous avons rencontré quelques familles dont les parents non Français ne votent pas mais dont les enfants sont nés en France et sont inscrits sur les listes électorales. Il faut mobiliser cette jeunesse, ne pas la culpabiliser constamment en la stigmatisant sur des axes d'action uniquement répressifs. La médiation sociale est une voie à privilégier. Il en est d'autres que nous défendrons au conseil municipal ou au conseil général si les reports à gauche sont bons et si un certain nombre d'abstentionnistes comprennent l'importance du vote de dimanche prochain.
Tout Maison rouge doit se mobiliser sans attendre la placette promise par le maire ou l'Opération de renouvellement urbain qui met bien du temps à démarrer et qui serait si indispensable pour changer quelque peu le cadre de vie et donc la vie.
Notre photo : Marie-Claude Cousseau, candidate sur la liste de Christian Renoncourt nous a accompagné, mercredi, dans le quartier de Maison rouge.

Rafraîchissons-nous la mémoire

Pour comprendre la situation d'aujourd'hui dans le canton, rafraîchissons-nous la mémoire. En 2001 au premier tour, les résultats avaient été les suivants : Martin (2688) Réboli (UMP, 2515) Courtois (FN,10,35 %) Amos N'Jem Nadi (Verts, 8,68 %) Prévost (LCR, 7,87 %) et Vassard 'Megret (6,85). Au second tour Franck Martin a gagné avec 2759 suffrages contre 2124 à Réboli. Réboli a perdu 400 voix et Martin en a gagné 71 ce qui prouve que les reports de voix à gauche sur Martin (Verts et LCR) ont mal fonctionné.
Les électeurs de gauche motivés ont du mal à se reconnaître en lui. Pour que les électeurs de Zahir Mechkour et ceux de Philippe Thouément ne se sentent pas orphelins, ma candidature se justifie pleinement. Ils ont un choix qui leur permet de ne pas renoncer à leur engagement à gauche, d'une part, et de ne pas avoir à choisir entre le centre et la droite sarkozyste.

Une fusion n'est pas une science exacte par Jérome Pasco

J'ai reçu ce texte d'encouragement de Jérôme Pasco, élu à Conches et secrétaire adjoint de la section socialiste de cette commune. Il m'a autorisé à le publier sur mon blog.
Eh bah, quelle journée! Le téléphone n'a cessé de sonner, les psychodrames de se nouer, les portes de claquer. Pas de doute, aujourd'hui (NDLR : c'était lundi) nous étions bien dans cette fameuse journée cruciale d'un "entre deux tours" de municipales. Un moment qui n'arrive que tous les 6 ans. D'où, sans doute, son intensité, comme si nous nous retenions pendant six longues années et que nous lâchions tout d'un coup... rancoeurs, reproches, mesquineries, gamineries... tout ce qui fait de nous des êtres humains quoi.
A Louviers, à Gisors, à Evreux, à Saint-Sébastien-de-Morsent, j'étais un farouche partisan de la fusion ou du désistement républicain pour les cantonales. Au-delà des considérations locales, au delà des micro-histoires, je regardais ces villes avec passion, avec espoir... Je me disais que la gauche, que le PS ne pouvait, ne devait gagner que unie sous la même bannière.
Or, une fusion de liste n'est pas une science exacte. il n'y a pas de règles, pas de codes, pas de manuel. Une fusion c'est juste une question de "vouloir vivre ensemble". Une question qui se pose à l'aune des personnes, des enjeux, des rapports de force. Une fusion de liste c'est un dialogue entre deux personnes, un échange qui doit aboutir à un engagement équilibré et juste, pour faire triompher les idées pour lesquelles nous nous battons.
Force est de constater que dans notre Département, nous n'avons pas su faire preuve de cette volonté. La faute à qui? On ne va pas refaire le film. On ne va pas revenir sur les frasques de Franck Martin, la suffisance de Larmanou, l'entêtement absurde de Bernard Prévelle, ou encore la dissidence de Michel Champredon.
Non. Balayons devant notre porte et posons nous cette question : Pourquoi en sommes-nous arrivés là? Demandons-nous pourquoi nous avons été incapables de mettre hier, les acteurs du drame d'aujourd'hui, autour d'une table? Demandons-nous, mais au fait, pourquoi Rachid Mammeri a-t-il eu l'idée de jouer sa carte, pourquoi Michel Champredon et Gérard Silighini ont-ils été incapables, pendant des mois, de travailler ensemble? Pourquoi Laurent Longet a-t-il, à de multiples reprises tiré la sonnette d'alarme à Gisors, sans être entendu. Pourquoi François Loncle a-t-il eu droit au même mutisme?
A Gisors, à Evreux, à Louviers, nous ne payons pas les dernières 24 ou 48 heures. Nous ne payons pas les dernières semaines de campagne, nous payons plusieurs mois d'absence de cohérence, d'absence de collectif, d'absence de gouvernance politique... et ce collectivement.
Le résultat? Une gauche désunie, qui laissera dimanche l'UMP triompher à Evreux, qui laissera F.Martin nous narguer à Louviers. C'est vrai, mais ce résultat n'est imputable ni à Jean-Charles Houel, ni à Christian Renoncourt, ni à Rachid Mammeri, ni à Laurent Longet, eux les bons soldats du PS, investis par le PS. Eux, ils ont fait campagne avec leurs tripes, leurs convictions, leur personnalité. Ils ne sont peut-être pas exempts de tout reproche (car nul n'est parfait), mais eux au moins, ils ont joué le jeu.
Alors, oui, je regrette que nous n'ayons pas pu avancer du même pas à Evreux, à Louviers et ailleurs, mais je comprends Rachid, Christian, Jean-Charles et Laurent, ils ont toute mon estime. Bon vent, bon courage. Ne regrettez rien. Et surtout, n'ayons pas la mémoire courte, rappelons-nous d'où nous venons pour savoir là où nous voulons aller.
Amitiés.
Jérôme PASCO - Secrétaire adjoint de la section PS de Conches - Elu à conches.

Le plus loin, le plus haut…

Plusieurs électeurs m'ont posé cette question : combien va vous coûter cette campagne cantonale et comment la financez-vous ? La réponse est très simple. J'ai bénéficié de dons de personnes physiques (les dons de personnes morales sont interdits) à hauteur de 2 100 euros. J'ai fait un emprunt auprès de ma banque de 5 000 euros. D'après mes premières estimations, je devrais dépenser en tracts, journaux, circulaires, affiches, autour de 6500 euros pour les deux tours. S'y ajoutent les dépenses de carburant et les coups de pédales sur ma bicyclette qui eux ne sont pas remboursés par l'Etat.
Le plafond de dépenses à ne pas dépasser dans le canton de Louviers sud étant de 12 814 euros, j'ai veillé à rester dans un créneau acceptable puisque je serai remboursé par l'Etat (ayant fait plus de 5 % des suffrages au premier tour) à hauteur de 50 % du plafond et à condition que l'argent ait été effectivement dépensé. Je considère qu'il s'agit d'une campagne raisonnable et modeste.
En face de moi, j'avais un candidat sortant bénéficiant des mêmes impératifs financiers mais comme maire de Louviers, il a évidemment tiré profit (non estimé financièrement) de l'assistance de personnels municipaux (comme lors de sa tournée des communes dimanche dernier) a emprunté la voiture de fonction municipale plus que de besoin et usé des moyens matériels de la ville discrètement ou moins discrètement. Ce sont les avantages d'un maire conseiller sortant. Les avantages du cumul des mandats.
Pour autant, l'argent fait-il tout ? Bien sûr que non, parce que les convictions n'ont pas de prix et que l'engagement se mesure au haut degré de courage politique. Il en faut quand des coups de poignard « amicaux » vous transpercent le cœur. Il en faut quand on vous reproche de ne pas la jouer " discipline républicaine ", une discipline à géométrie variable à Evreux, par exemple, et donc à Louviers où le maire discute en disant : pas de négociation avec le PS ! Avec lui, c'est tout ou rien. Notre liste municipale a choisi d'avoir des élus. Nous en aurons donc qui seront vigilants et qui informeront la population de ce qu'elle ignore d'habitude.
Au PS, on ne trouve souvent que ce qu'on y apporte. Moi, je souhaite continuer à apporter au PS une rigueur morale, une attitude irréprochable et la fidélité aux engagements pris devant les électeurs. Nombreux sont ceux qui me félicitent de tenir bon. De ne pas reculer devant la difficulté. D'affronter un homme dit de gauche, tout puissant de sa suffisance et de ses pouvoirs, et un homme de droite, très à droite, parce que sarkozyste, libéral et largement démagogue.
Je continue ma route, quels que soient les obstacles, avec un objectif : aller le plus loin, le plus haut, le plus fort possible.

11 mars 2008

Une chute heureusement sans gravité

Je venais de déposer ma candidature à la préfecture d'Evreux ce mardi matin. Je marchais sur le trottoir — côté conseil général — quand Guy Auzoux qui, lui aussi, allait déposer la sienne, a monté quelques marches menant à une annexe du conseil général. Faute d'attention, marche trop haute, ondes négatives de ma part (je plaisante) toujours est-il que le candidat UMP a raté une marche et fait une chute heureusement sans gravité. On peut être adversaire politiquement et ne pas souhaiter de mal à celui qui tombe.

Je peux gagner, je dois gagner !

Je réanime mon blog et ma flamme, source de victoire possible. J'ai décidé de présenter ma candidature au second tour des élections cantonales de Louviers sud. En obtenant plus de 21 % des suffrages, dimanche dernier, j'ai largement atteint mon premier objectif. Zahir Mechkour, candidat du PCF et Philippe Thouement, chacun à leur manière, appellent à voter pour moi ce dimanche 16 mars. Ce qui porte mon total potentiel des voix de gauche à plus de 36 % soit largement devant le score du candidat sortant (moins de 30 %) et près de trois points au-dessus du score du candidat de la droite UMP.
Ma décision est justifiée par un rapport de forces favorable à la gauche. Franck Martin a ratissé large dès le premier tour et le score du candidat de la droite le prouve bien. Le canton n'avait-il pas accordé une large majorité à Sarkozy ? Si le sortant réussit un bon score à Louviers, ville dont il est le maire, il flanche dans les villages (à Pinterville et Hondouville notamment) et ailleurs. Il suffirait du réveil de quelques pour cents d'abstentionnistes pour que, dimanche prochain, je devienne l'élu de ce canton.
On me dit : ne faites vous pas courir un risque à la gauche ? Bien sûr que non. La majorité de gauche à Evreux va sortir confortée du scrutin de dimanche prochain. L'élection n'aura donc que des enjeux locaux et c'est le meilleur candidat qui gagnera.
Les électeurs attendent de leur conseiller général qu'il soit disponible, impartial, compétent et efficace sur le terrain. Je me consacrerai à 100 % au mandat de conseiller général si tel est le choix des électeurs et des électrices du canton sud.
Hormis certains maires de l'agglomération (dont deux retraités) aucun conseiller général de la circonscription ne soutientle sortant. Au contraire. Et c'est normal compte tenu de son absence dans les communes et du peu d'intérêt qu'il manifeste pour le mandat.
Quant au candidat de la droite, Guy Auzoux, UMP-sarkozyste, seul candidat à droite, il n'a fait que 33 % des voix. Conseiller régional, candidat à la mairie de La Haye-Malherbe, lui aussi veut cumuler les mandats. Il soutient la politique nationale et est co-responsable de la dégradation de la situation économique et sociale du pays. Et comme la droite n'a plus aucune chance de devenir majoritaire au conseil général, à quoi cela servirait-il d'envoyer un opposant ?
Dimanche, réfléchissez bien avant de mettre votre bulletin dans l'urne. Pensez à la personnalité des candidats, à leur éthique, aux valeurs et aux principes qu'ils défendent.
Zahir Mechkour, Philippe Thouement, François Loncle, me soutiennent avec force et conviction. Je peux gagner. Je dois gagner. Je compte sur vous.