13 décembre 2008

Arrêt des poursuites contre Thierry Martin

« Thierry Martin, parent d’élève, est convoqué devant le tribunal correctionnel le 7 janvier prochain pour son soutien à la mobilisation des lycéens à Bernay contre le Contrat Première Embauche (CPE) au printemps 2006. Plus de deux ans et demi après les faits, ces poursuites constituent une nouvelle tentative de criminaliser le mouvement social et une volonté d’intimider et de bâillonner tous ceux qui participent ou manifestent leur solidarité aux mobilisations sociales.
Les poursuites à l’encontre de Thierry Martin ne sont en effet qu’un exemple de plus d’une répression et d’une dérive sécuritaire qui s’accentuent dans l’espoir de décourager toute tentative de nouvelle mobilisation. Cette même dérive a conduit à la condamnation récente des associations de défense des mal-logés (le DAL et les Enfants de Don Quichotte), aux poursuites contre les militants du Réseau Education Sans Frontières qui défendent les élèves sans-papiers, contre ceux qui soutiennent les migrants, contre les militants anti-OGM, contre ceux du réseau Sortir du Nucléaire et plus largement contre les militants du mouvement syndical et ouvrier.
Nous demandons l’arrêt des poursuites contre Thierry Martin et continuerons à apporter notre soutien à toutes celles et ceux qui se mobilisent contre des lois ou des mesures qui nous semblent inacceptables et injustes. »

Premiers signataires :
Attac Risle Charentonne - Ligue des Droits de l’Homme section Pont Audemer / Bernay - Union Locale CGT - CGT FAPT 27 - Fédération FO de l’Enseignement et de la Culture - Ecole Emancipée - FSU 27 - SNU-ANPE-FSU - Sud Education Haute Normandie - Sud PTT - PCF Risle Charentonne - NPA - LCR - POI - Les Verts Risle Charentonne - PS Bernay...

Allez Jean-Baptiste !

Je profite de ce blog pour féliciter Jean-Baptiste Grange de sa seconde place au super-combiné de Val-d'Isère. Ce skieur-né est originaire de Valloire (Savoie) et il se trouve que ses parents, Jean-Pierre et Annick, comptent parmi mes amis. Il est vrai que j'ai découvert cette station-village en 1972 et que je lui ai toujours été fidèle au rythme de mes séjours à la montagne. Valloire est un village pour les familles, avec des pistes nombreuses et magnifiquement dessinées dans un paysage toujours superbe avec le Mont Thabor, le pic des Cerces, le Grand Galibier, les aiguilles d'Arves…
Jean-Pierre et Annick ont réussi à insufler l'amour du ski et de la Maurienne à leurs trois enfants, deux garçons et une fille. François-Cyrille, leur autre fils, est moniteur de ski, comme l'était son père et son grand-père. C'est lui qui alluma la flamme olympique à Albertville. Annick enseignait l'éducation physique et sportive dans un établissement d'enseignement de Modane mais elle savait très bien skier et sa rencontre avec Jean-Pierre devenait inévitable notamment parce qu'ils ont appartenu, tous deux, à l'équipe de France de ski. Aujourd'hui, ils tiennent deux magasins d'articles de sport-librairie à Valloire d'où ils suivent les exploits de leur fils sponsorisé par la station pour une part de ses soutiens.
De Jean-Baptiste, que dire qui ne soit pas banal ? Il a la glisse dans la peau et un sens aigu de la pente. Il attaque sans cesse et sait se jouer des portes de slalom quelle que soient les difficultés des pistes et des tracés. Evidemment, l'équipe de France de ski est tirée vers le haut avec un garçon comme celui-là. Ses qualités morales sont égales à ses qualités athlétiques. Il est beau gosse, il est souriant, il répond aux journalistes, et surtout, il répond présent quand on compte sur lui, ce qui n'est pas une généralité dans le sport français. Je n'ai pas de doutes sur la qualité des résultats à venir. Les championnats du monde de Val-d'Isère, sur un terrain qu'il connait comme sa poche, devraient lui donner l'occasion de briller. En or, peut-être ?

Budget voirie : La promesse du maire était bien fallacieuse

La prochaine réunion du conseil municipal de Louviers aura lieu le lundi 15 décembre à 18 h 30 dans la salle Pierre Mendès France de l'Hôtel de ville. Le maire avait envisagé de tenir la séance au cinéma Forum pour que les élus découvrent les beautés du numérique en 3D mais des contingences l'ont contraint à revenir à la tradition.
Parmi les sujets inscrits à l'ordre du jour, les élus locaux examineront le budget de l'école de musique dont la ville a inscrit le début du programme de construction sur l'année 2009. Idem pour l'école Jules Ferry dont la rénovation ne sera réalisée que sur plusieurs années et, si l'on en croit les promesses du maire, avant la fin du mandat en 2014 ! On verra bien.
Autre investissement : la voirie ! Je n'aurai de cesse de rappeler au maire ses promesses dans ce domaine extrêmement sensible. Le plan Marschall annoncé dans les documents électoraux prévoyait 3 millions d'euros d'investissement par an sur toute la durée du mandat. En fait 150 000 euros sont inscrits au budget communal en 2009, la même somme en 2010. Cette somme représentant un tiers de la dépense (le reste étant budgété par la CASE) ce sont 500 000 euros qui seront chaque année consacrés au chapitre voirie. Manquent 2,5 millions d'euros par an. Une paille. La promesse du maire était bien fallacieuse.

Rappel…Rappel…Rappel

Je rappelle que la conférence donnée par Claude Cornu sur l'affaire Dreyfus dans l'Eure a lieu aujourd'hui, samedi, à 16 heures, dans la salle Pierre Mendès France du conseil municipal. Venez nombreux.

12 décembre 2008

N'attendons pas de miracle…

Bruno Le Maire, député de l'Eure, a été nommé vendredi, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes ainsi que je l'avais annoncé. Je ne suis pas devin. Cette information courait les agences de presse depuis que Rama Yade subissait les foudres du grand patron. A 39 ans, l'ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon remplace à ce poste Jean-Pierre Jouyet qui présidera l'Autorité des marchés financiers (AMF) à partir du 15 décembre.
«Bruno Le Maire sera donc à nos côtés mardi au Parlement européen»
, a déclaré Nicolas Sarkozy, lors de la conférence de presse de clôture du sommet européen de Bruxelles. Il a même ajouté que l'ouverture devait se faire à gauche, bien sûr, et à droite, dans son propre camp. Patrick Devedjian n'avait pas dit autre chose lors de la formation du gouvernement Fillon. Interrogé sur la nomination de ministres de gauche et d'ouverture, il avait assuré sans rire : «j'aurais préféré que le président ouvre le gouvernement y compris aux sarkozystes.» Nommé ministre de la Relance, il est maintenant bien servi. Il sera celui qui doit surveiller la répartition des 26 milliards d'euros engagés par l'Etat pour «remettre en marche» l'économie du pays. Patrick Devedjian a montré ses limites quand il était ministre des libertés locales ou de l'industrie dans le gouvernement de Dominique de Villepin. N'attendons donc pas de miracle.

Martin Bouygues se frotte les mains : Il n'y aura plus de pub sur France télévision le 5 janvier 2009

Le 5 janvier, de 20 heures à 6 heures, la publicité disparaîtra des écrans des chaînes de télévision publiques. Aujourd'hui est un jour de malheur pour le service public de la télévision. La majorité (UMP-NC) des députés ont adopté ce soir le principe de la suppression de la publicité sur France Télévision, comme le demandait Nicolas Sarkozy.
Il en est un qui se frotte les mains : Martin Bouygues. Le patron de TF1 et de ses satellites, ami proche de Nicolas Sarkozy va voir affluer des paquets de millions d'euros à compter du 5 janvier prochain et ne participera que peu au financement du service public. Il en est même à comploter pour empêcher le groupe Iliad (Free) d'obtenir la quatrième licence de téléphonie mobile 3G que Matignon voudrait lui accorder. Comme on ne refuse rien à Martin Bouygues, il est vraisemblable que Nicolas Sarkozy empêchera Free de devenir le quatrième groupe (avec Orange et SFR) à pouvoir offrir des services dans la téléphonie mobile. Free assure qu'avec son arrivée sur le marché, la concurrence jouerait et que les prix baisseraient ce qui intéresse au premier chef les consommateurs. Qui paie chaque mois les factures de mobiles sait que les opérateurs ne se gênent pas qui facturent plein pot les SMS, les waps, les connexions Internet, GPS, ou autres communications. Un peu de concurrence dans ce monde brutal et cher ne ferait pas de mal.
Je vous invite à signer la pétition parue dans Marianne et déjà signée par nombre de journalistes et responsables de magazines et de quotidiens. Ils demandent que le service public conserve un financement pérenne et exigent que les responsables des chaînes ne soient pas désignés par le président de la République ou l'exécutif. C'est comme pisser dans un violon mais le pouvoir doit savoir qu'en France, nous sommes des millions à résister.

11 décembre 2008

Quand Nicolas Sarkozy torpillait son Premier ministre

En 2008, les enseignants, les parents d'élèves, les lycéens ne manifestent pas contre le CPE mais contre les réformes de Xavier Darcos. (photo JCH)
Pourquoi Bruno Julliard mentirait-il ? L'ancien président de l'UNEF affirme, aujourd'hui, que Nicolas Sarkozy, au cours d'une conversation téléphonique, s'est déclaré d'accord avec lui au début de l'année 2006 pour que le gouvernement retire son projet de CPE. Les manifestations de rue battaient alors leur plein et Dominique de Villepin s'accrochait mordicus à son projet. Pouvait-il ignorer que le président de l'UMP, alors ministre de l'Intérieur de son gouvernement, le torpillait en jouant la rue contre le Premier ministre ? Peut-être, puisque Nicolas Sarkozy avait la main-mise sur la police et les services de renseignement.
Interrogé par la presse, ce jour, l'Elysée se refuse à tout commentaire. Les manifestations anti-CPE, l'action forte des syndicats, de l'opposition de gauche, des étudiants et des lycéens sont venues à bout du CPE (Contrat première embauche) qui offrait — souvenons nous en —aux chefs d'entreprises la possibilité de « virer » tout nouvel embauché sans motif pendant deux ans.
Bruno Julliard, devenu secrétaire national à l'Education au sein du Parti socialiste, considère que le délai de prescription est passé. Il jette un joli pavé (d'étudiant) dans la mare en démontrant que certains hommes de pouvoir sont capables de trahir leur propre camp pour discréditer un adversaire considéré comme dangereux (ce qu'on savait depuis longtemps). Avant l'abandon du CPE, on disait de Dominique de Villepin qu'il pourrait postuler à la candidature à l'élection présidentielle au sein de l'UMP. Le coup de grâce lui a ensuite été administré par l'affaire Clearstream sur plainte d'un certain Nicolas Sarkozy qui n'eut plus d'adversaire à sa taille (…) à droite. C'est tout de même autre chose qu'une rivalité Aubry-Royal !

«Le cynisme, la connivence et l'affairisme…» par François Loncle

François Loncle m'a adressé le message suivant : «Le Ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner n’en est décidément pas à un acte de déloyauté près, ni à une inconvenance supplémentaire. En remettant en cause l’existence du Secrétariat d’Etat aux droits de l’homme, il vise directement sa collègue du gouvernement, Mme Rama Yade, et confirme que les droits de l’homme ne constituent plus pour lui une valeur essentielle. L’honneur de la France lui est désormais indifférent. Ce n’est même plus la realpolitik qui caractérise l’action extérieure de la France mais le cynisme, la connivence et l’affairisme. En cela, Bernard Kouchner ajoute à la trahison de son camp le reniement de son passé.»

Bruno Le Maire bientôt ministre ?

L'information devient sérieuse et solide. Bruno Le Maire, député de l'Eure, nouveau vrai patron de l'UMP dans le département, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin, va sans doute être nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes. Rama Yade ayant grillé les cartouches qui pouvaient lui permettre d'occuper un peu plus encore la scène médiatique (faute d'accepter de devenir députée européenne) Nicolas Sarkozy aurait choisi Bruno Le Maire pour plusieurs raisons : l'ouverture aux Villepinistes, les qualités de l'homme (énarque et germaniste) la promotion d'un «politique» qui va sans doute se lancer à la conquête de la région Haute-Normandie quel que soit le système électoral en cours d'élaboration par les stratèges de l'UMP.
Dans l'Eure, le Parti socialiste ne peut rester les bras ballants face à celui qui a supplanté (su planter) Jean-Pierre Nicolas, ancien maire d'Evreux, encore député. Michel Champredon, maire de la capitale de l'Eure et Jean Louis Destans, président du conseil général, doivent mesurer le danger de celui qui, contrairement à son mentor, a accepté de se lancer sur le terrain et d'en supporter les contraintes et les charges.
Marc-Antoine Jamet avait sans doute raison, il y a peu, quand il dénonçait la venue à Val-de-Reuil (pour des raisons d'image(s)) du député d'Evreux habillé en donneur de leçons sur un sujet que visiblement il maîtrisait mal. A la lecture de La Dépêche d'aujourd'hui, l'usine Automatech n'est toujours pas sortie des difficultés qui mettent en danger jusqu'à son existence. Pourtant, avec Bruno Le Maire, on allait voir ce qu'on allait voir. On n'a encore rien vu.

Des bougies pour les victimes des atteintes aux droits de l'homme


Photo du haut : Annick Quéré lit le texte rappelant les objectifs de la déclaration de 1948 et les actions du groupe Amnesty International de Louviers-Val-de-Reuil.
Photo du bas : les soixante bougies allumées au nom de 60 hommes et femmes sauvé(e)s ou à sauver.
Le groupe Louviers-Val-de-Reuil d'Amnesty International a réussi son pari. A l'occasion du 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, Annick Quéré et ses amis ont trouvé les soixante personnes nécessaires pour tenir les bougies illustrant les 60 années passées depuis 1948 et symbolisant 60 hommes et femmes emprisonnés, condamnés à mort, détenus, ou pire, assassinés dans des dictatures ou des pays dits démocratiques.
Amnesty International symbolise la lutte mondiale pour la défense des droits de l'homme et des trente articles de la déclaration universelle. Le jour même où une polémique naissait en France après les propos de Brenard Kouchner regrettant « d'avoir demandé la création d'un secrétariat d'Etat aux droits de l'homme » (ce qui ne «faciliterait» pas les rapports avec certains pays comme la Chine par exemple) la manifestation solennelle organisée à Val-de-Reuil avec l'aide complice et amicale de la municipalité n'en prenait que plus de relief.
Dans son discours introductif, Annick Quéré a insisté sur les efforts constants et opiniâtres du groupe qu'elle anime avec des militants convaincus. Amnesty International continue de lutter pour défendre individuellement des hommes et des femmes poursuivis pour leurs idées, persécutés pour leurs actions en faveur de la démocratie, condamnés à se taire ou à disparaître. Amnesty conduit des enquêtes sur les mafias, les trafics d'argent sale ou d'armes, fait du lobbying à l'ONU pour sensibiliser les diplomates du monde entier et les conduire à accepter des traités nouveaux au service de la justice et de l'Etat de droit.
A Val-de-Reuil, dans la nuit froide, les militants et amis d'Amnesty ont tenu hautes les bougies allumées en symbole de cette lumière et de cette chaleur dont chacun de nous a besoin. L'envoi de cartes postales, de lettres, de messages de soutien (par Internet, par téléphone) contribue à peser sur les décisions de justice et sauve des vies et des droits. C'était donc une belle soirée.

10 décembre 2008

Vieille n'a jamais voulu dire idiote

Ségolène sur grand écran pendant le congrès de Reims (photo JCH)
Martine Aubry et Ségolène Royal ont l'expérience de la vie politique. Elles savent l'une et l'autre qu'il ne faut jamais être celle qui a rompu les discussions ou les négociations. Tout l'art est de faire porter le chapeau à celui qui vous contredit.
A Louviers, on a bien connu cela lors des négociations conduites par des représentants du PS et Franck Martin. Le maire sortant avait compris qu'il ne devait pas apparaître comme le diviseur, comme le fauteur d'unité ratée. Il en a fait des tonnes dans la surenchère sur le thème : «plus unitaire que moi tu meurs.» Il savait, au fond de lui-même que la section PS de Louviers n'accepterait jamais ses propositions sur le nombre de représentants à la CASE car c'est là-dessus que la confiance se bâtissait. A aucun moment, alors qu'il avait placé la barre très haut, il n'a accepté de lâcher du lest pensant que la section PS s'écraserait et avalerait une fois encore des couleuvres. Il se disait : pour des places et des indemnités, que ne feraient-ils pas ?

Foin des places, foin des indemnités. Les socialistes lovériens à la quasi unanimité ont refusé, une fois de plus, de se laisser marcher dessus. Ils ont décidé d'aller à la bataille électorale sur leurs convictions et sur leurs valeurs (dans l'union de la gauche) quel que soit le résultat des élections. La liste «pour Louviers gagnons ensemble» a obtenu 20 % des suffrages quand le maire sortant lui en donnait 5 % au grand maximum ! Autrement dit, le maire s'est mis le doigt dans l'œil.

La partie de poker-menteur engagée par Ségolène Royal et ses amis vise tout simplement à faire apparaître Martine Aubry aux yeux de l'opinion publique comme sectaire, autoritaire, incapable de faire des concessions. En réalité, Ségolène Royal ne souhaite pas partager le pouvoir puisque la ligne politique majoritaire (70 % contre 30 % lors du vote des motions) ne reprend pas ses deux demandes essentielles (accord avec le MODEM, cotisations des adhérents à une somme symbolique). Il est dans son intérêt médiatique de passer une nouvelle fois pour la victime du vieux parti contre l'avenir et le renouvellement comme lorsque Donald Rumsfeld (1) évoquait la vieille Europe qui ne voulait pas faire la guerre en Irak. Cette vieille Europe avait raison. Martine Aubry a elle aussi raison de ne pas lâcher prise. Vieille n'a jamais voulu dire idiote. Surtout à 57 ans, l'âge de la plénitude.
(1) Donald Rumsfeld, ancien secrétaire d'Etat (ministre des affaires étrangères) de Georges Bush. Il poussa ce dernier à se lancer dans la seconde guerre d'Irak. Avec le résultat que l'on sait.

Du prix du gaz et des «avantages» de la privatisation

Cela faisait déjà plusieurs semaines que je me posais la question du prix du gaz. Car, depuis l’an dernier, on n’a cessé de nous expliquer partout que les hausses successives du prix du gaz étaient liées à l’évolution du cours du pétrole sur lequel les contrats d’achat des sociétés importatrices étaient indexés. Et comme, en quelques mois, le prix du pétrole brut est retombé de près de 150 dollars le baril à moins de 50 dollars, je trouvais singulier qu’on ne nous dise rien de l’évolution du prix du gaz. Car, dans le même temps, le prix du litre de gazole à la pompe qui avoisinait au plus haut 1,50 euro est tout de même redescendu à un peu moins de 1 euro.
Je trouvais assez étrange ce silence qui me semblait lourd de menaces compte tenu de la privatisation intervenue entre temps de Gaz de France au sein du groupe Suez.
Eh bien, je n’avais pas tort de m’en soucier. Car aujourd’hui même, j’entends à la radio le secrétaire d’État à l’industrie et à la consommation Luc Châtel – vous savez, celui qui ne sait faire ses courses dans les magasins que le dimanche – déclarer dans un communiqué rassurant que « le prix du gaz ne va pas augmenter ». Ouf ! On l’a échappé belle ! Enfin une bonne nouvelle. Peut-être même, toujours selon lui, « pourrait-il commencer de baisser à partir du mois d’avril 2009 », mais, bien entendu, « sous réserve que le prix du baril de pétrole n’augmente pas à nouveau d’ici là ».
Prendre à ce point les citoyens et consommateurs que nous sommes pour des imbéciles est totalement indécent. Ces gens sont des voyous et celui-là en est un fieffé. Car ce qu’il ne nous dit pas, c’est que GDF-Suez, comme les compagnies pétrolières, a vu le prix d’achat du gaz qu’il importe être divisé par trois en quelques mois. Ce sont les actionnaires qui vont être contents ; ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Les profits à venir n’auront rien à envier à ceux du groupe pétrolier Total.
Pour ceux qui n’auraient pas encore compris ce que veut dire privatisation, la démonstration est faite, une fois de plus. Vive le Traité de Lisbonne et les bienfaits de «la concurrence libre et non faussée» que nous apportent la fin des monopoles d’État et la libéralisation de la distribution de l’énergie.
Reynald Harlaut

Le gouvernement sacrifie les opérations de rénovation urbaine. Maison-Rouge en pâtira !

Mauvaise nouvelle pour l'OPération de rénovation urbaine du quartier de Maison rouge. On apprenait, hier, que le gouvernement avait décidé de diminuer sensiblement les crédits 2009 affectés à l'ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine). Comme l'ANRU subventionne les ORU (opération de rénovation urbaine) il est évident que les mises en chantier prévues, comme dans le quartier Maison Rouge à Louviers, vont subir les conséquences négatives de la décision gouvernementale.
Le journal «Le Monde» écrit : «Le collectif budgétaire porte l'annulation de 120,8 millions d'euros sur le programme "Rénovation urbaine" prévu dans la mission "Ville et logement", qui s'ajoutent aux 33,5 millions d'euros annulés par un décret en cours d'exercice. Ainsi, relève le rapporteur général de la commission des finances, Gilles Carrez (UMP), à l'issue de ce collectif, "les crédits demeurant inscrits sur ce programme s'élèveraient à 74 millions d'euros, soit une réduction de plus des deux tiers par rapport aux crédits votés en loi de finances initiale (227,3 millions d'euros)».
Des inquiétudes s'étaient déjà exprimées dans le rapport rendu public fin novembre par le comité d'évaluation et de suivi de l'ANRU, qui mettait en évidence l'importance des retards accumulés. On comprend mieux pourquoi la journaliste municipale, chargée de rendre compte dans le dernier «Allez Louviers» de la réunion publique tenue entre la municipalité et les habitants du quartier de Maison Rouge, a écrit : «Le maire a donné le ton et tenté de rassurer la population.» Difficile de la rassurer car la population demeure dubitative à l'égard d'un projet très long à émerger et qui tombe en pleine crise économique et financière. Le gouvernement va couper les vivres. Il faudra sans doute attendre des jours meilleurs.
Au nom du conseil général, Leslie Cléret, vice-présidente de l'Assemblée départementale, a signé la convention ANRU et pris des engagements qui, eux, seront tenus. (photo JCH)

9 décembre 2008

Marc-Antoine Jamet prêt à se rendre en Pennsylvanie pour sauver les emplois de Tyco

Marc-Antoine Jamet en compagnie de François Loncle, Michel Ranger et Hubert Zoutu lors de la manifestation de soutien aux salariés de Tyco à Louviers. (photo JCH)
Le Vice-président de la Région Haute-Normandie, Marc-Antoine Jamet, lundi 8 décembre, considérant la difficulté à négocier avec le liquidateur français, M. Clabbé, a écrit directement à M. Tom Lynch, président de TYCO International. Il lui demande instamment de reconsidérer sa décision et de renoncer à la fermeture des deux sites de production français de Val-de-Reuil et de Chapareillan. Il lui rappelle que ce sont des usines rentables et que les très grandes compétences des salariés qui y travaillent sont une garantie pour une production industrielle et une sécurité économique stables, sûres et de long terme, sur le marché européen automobile, de la défense et des télécommunications…
En France, TYCO International a pu profiter des subventions, garanties et avantages de parcs d’affaires modernes, d'un environnement éducatif et sociétal adapté, d'infrastructures de grande qualité, ainsi que de moyens de communication et de haute technologie.
A Val-de-Reuil, comme à Chapareillan, ce sont des femmes et des hommes qui ont fourni temps, énergie, motivation pendant des années au premier fournisseur mondial de l'ingénierie des composants électroniques et ont permis à l’ambition économique de TYCO International de rencontrer le succès.
La lettre a été transmise à M. Tom Lynch par M. Pierre Vimont, ambassadeur de France à Washington que le Maire de Val-de-Reuil avait saisi de la situation des entreprises de Val-de-Reuil. Dans cette période, l’avenir des salariés des deux sites exige que tous les moyens soient employés.
Dans sa lettre, Marc-Antoine Jamet demande également au Président de TYCO International, soit aux Etats-Unis, au siège de l’entreprise à Berwyn en Pennsylvanie, soit en France, de le rencontrer, accompagné d’une délégation d’élus et de salariés pour lui déclarer de vive voix : « yes we can » !

Quinze millions d'euros pour la piscine intercommunale construite à…Louviers ?

Devant les membres de l'ENL (Entente nautique lovérienne) réunis récemment en assemblée générale, le conseiller municipal délégué aux sports de la ville de Louviers a assuré que la piscine intercommunale se ferait. Quand ? Il n'a pas rendu public de calendrier ? Où ? A l'emplacement de l'actuelle usine Soprema désaffectée et située le long du canal ? Comment ? Par la maîtrise d'ouvrage de la CASE (1). Combien ? A l'origine le projet était estimé à 12 millions d'euros. On parle aujourd'hui de 15 millions d'euros. On en est même à proposer de donner le nom de Bernard Lefebvre (ancien adjoint aux sports de Louviers) qui a souhaité que la CASE se dote de la compétence «sports» ce qui n'est toujours pas le cas.
La nouvelle piscine est inscrite dans le contrat d'agglomération comme équipement structurant. Cet équipement utile, voire indispensable, est attendu depuis des années, la piscine «plein soleil» de Louviers étant arrivée en bout de course. En attendant, les amateurs de natation peuvent aussi se faire plaisir dans l'eau de la piscine de Val-de-Reuil, ville située dans la CASE pour ceux qui l'auraient oublié.
(1) La maîtrise d'ouvrage est l'entité porteuse du besoin, définissant l'objectif du projet, son calendrier et le budget consacré à ce projet. Elle est à l’origine de l'expression fonctionnelle des besoins, représente l’utilisateur final de l'ouvrage, et à ce titre le réceptionne, voire en assure l'entretien annuel s'il en est le propriétaire où s'il a reçu mandat pour le faire.

10 décembre : 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme

Trois membres de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies discutent avant la poursuite d’une réunion sur le projet de pacte sur les droits de l’homme. De gauche à droite : le Dr. Charles Malik (Liban), le Professeur René Cassin (France), et Mme Eleanor Roosevelt (Etats-Unis). © Photo ONU

Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot. Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre. A cette occasion, Amnesty International s'associe à la ville de Val-de-Reuil. Les membres d'Amnesty interviendront dès 14h 30 notamment auprès des jeunes à la médiathèque.

«A partir de 17h30, écrit Annick Quéré, responsable du groupe Louviers-Val-de-Reuil, nous prévoyons un rassemblement devant la mairie rolivaloise. Nous lirons trente cas de personnes dont le sort s'est amélioré ou qui sont totalement libres et trente cas de personnes pour lesquelles nous travaillons en ce moment. Nous allumerons simultanément 60 flambeaux et espérons pouvoir réaliser un grand chiffre 60 avec les porteurs de flambeaux. Nous avons donc besoin de 60 personnes. Nous faisons appel à vous et à vos connaissances !»

Je publie le texte du préambule de la déclaration de 1948 :
«Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.
Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.
L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.»
Suivent les articles…

8 décembre 2008

« Game over » Vincent…

«Ils nous ont adressés deux messages forts » « dans les années qui vienne »…Et Vincent Peillon de critiquer (avec raison) la présence de plusieurs fautes d'orthographe, dès la première page du texte d'orientation de Martine Aubry. Il y voit même «une régression intellectuelle jamais connue dans le parti.» Autant je partage son souci d'écrire notre langue sans faute d'orthographe, autant je ne partage pas son analyse mettant en cause les qualités personnelles de Martine Aubry.
Qui connait le fonctionnement d'un parti ou d'un groupe sait qu'un texte collectif est l'objet de va-et-vient (nom masculin invariable) et de corrections souvent faites dans l'urgence. Le texte de Martine Aubry est de ces textes rédigés à plusieurs mains et sans doute saisis à toute vitesse, à la dernière minute. Il faut être professeur agrégé comme l'est Vincent Peillon pour tiquer sur ces fautes qui n'empêchent pas de bien comprendre le fond de l'affaire : la marginalisation des royalistes même si Ségolène déclare, aujourd'hui, qu'elle est d'accord pour faire partie de la direction du PS…mais à ses conditions.
Vincent Peillon a-t-il protesté quand Ségolène Royal a créé (volontairement ou non) le néologisme de « bravitude ». A-t-il protesté quand elle a prononcé cette phrase magnifique « L'ordre juste reconstruit la cohérence vertueuse dans notre trajectoire de vie. » Je passe sur les attaques de la droite relatives à sa méconnaissance de la vie politique internationale. Il est vrai, comme me l'a confié François Loncle, que jamais elle n'a sollicité un avis ou une note auprès des membres socialistes de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Vincent Peillon a tort de se placer au niveau où il se place. Voilà un homme brillant, un socialiste talentueux animé par l'amertume et le mauvais goût de la défaite. Je suis certain qu'il va se reprendre et réfléchir à ce qu'a déclaré Benoit Hamon porte-parole (nom masculin invariable) du PS : «Game over» Vincent !

Sarkozy en rêvait, Pasqua l'a fait

Alain Rey attire mon attention (et la vôtre) sur une proposition de loi déposée par le sieur Charles Pasqua rendu célèbre par le découpage des circonscriptions qu'il opéra en 1986. M. Pasqua, sénateur des Hauts-de-Seine, est un spécialiste des lois électorales. Elles avantagent systématiquement la droite sinon il ne défendrait pas les projets qu'il pond.
La proposition de loi qu'il a déposée sur le bureau du Sénat, le 14 octobre dernier vise, rien que cela, à supprimer le conseil régional et les conseillers régionaux actuellement en fonction pour les remplacer par des conseillers territoriaux faisant office de conseillers généraux et régionaux. La simplification administrative dont rêve Nicolas Sarkozy, Pasqua l'a fait ! Il suffit de lire avec attention sa proposition reproduite ci-dessous :

Session ordinaire 2008-2009 - Annexe au procès-verbal de la séance du 14 octobre 2008 - Proposition de loi de Charles Pasqua visant à confier à des conseillers territoriaux l’administration des départements et des régions.

La proposition de loi :

Article 1er : À dater du renouvellement cantonal de 2011, les conseillers généraux, désormais dénommés conseillers territoriaux, règlent par leurs délibérations les affaires départementales au chef-lieu du département et les affaires régionales au chef-lieu de région, en lieu et place des conseillers régionaux.

Article 2 : Le mandat des conseillers régionaux est prorogé jusqu’en 2011, date de renouvellement des conseillers généraux qui, devenant conseillers territoriaux, se substitueront à eux.

L’élection des conseillers régionaux est supprimée à dater du renouvellement des conseillers généraux devenus conseillers territoriaux en 2011.

À titre transitoire, la durée du mandat des conseillers territoriaux élus en 2011 ne sera que de trois ans afin qu’un renouvellement de l’ensemble des conseillers territoriaux ait lieu en une seule fois simultanément aux élections municipales en 2014.

Article 3 : À dater du renouvellement de 2014, les conseillers territoriaux sont renouvelés en une seule fois pour une durée de cinq ans.

Article 4 : Avant mars 2010, le découpage des cantons existant instaurera des territoires exclusivement urbains dans les communes de plus de 30 000 habitants dont les représentants seront élus au scrutin proportionnel de liste.

Article 5 : Le gouvernement présentera avant le 1er mars 2013 un rapport d’évaluation de cette loi, proposant les éventuelles dispositions légales et réglementaires à modifier.

Alain Rey commente : « Une solution élémentaire, digne de “l’oeuf de Colomb” ou de la manière dont Alexandre le Grand dénoua le noeud Gordien, certes faut-il encore, pour y penser, connaître la notion de personne morale et savoir qu’une personne morale est distincte des personnes physiques qui la composent, la proposition de loi Pasqua maintient les départements et les régions mais en change la nature en modifiant les règles régissant la représentation des citoyens dans ces deux entités. Le département ne disparaît pas, pas plus que la région…ce sont les conseiller régionaux qui disparaissent ! Pour être remplacés par de “super-conseiller généraux”, il est à noter qu’en son article 4 cette proposition de loi laisse la place à un redécoupage des cantons, sous prétexte de permettre aux villes de plus de trente mille habitants et à elles seules, d’élire leurs conseillers territoriaux au scrutin proportionnel de liste.

Appliquée à l’Eure, qui ne compte qu’une seule ville de plus de trente-mille habitants, cette réforme redonnerait durablement notre département et toutes les Normandies à la droite. Qui s’en soucie au Parti Socialiste ? D’autant que la loi électorale qui s’appliquerait pour les villes de trente mille habitants pourrait ne prévoir qu’un seul tour ! »

Qui s'en soucie au Parti socialiste ? Dorénavant, les socialistes et les Français toutes tendances de gauche confondues, sont prévenus des mauvais coups qui se préparent. Autant y penser maintenant et se tenir dispos pour monter à l'assaut au Parlement et ailleurs si besoin est.

Pas de chauffage à l'école Anatole France : les élèves trouvent refuge à la médiathèque

Les élèves traversent la rue Mendès France pour se rendre à la médiathèque Boris Vian. (photo JCH)
Mauvaise surprise, lundi matin, pour les enseignants et les élèves de l'école primaire Anatole France située rue Pampoule. Le chauffage étant défaillant, la température dans les classes n'était que de 8° alors que les instructions académiques imposent de ne faire la classe qu'à partir de 13°. Le directeur a donc pris la décision qui s'imposait en conduisant les élèves de l'établissement à la mairie afin que les autorités municipales trouvent une immédiate solution.
Le chemin de la médiathèque Boris Vian étant tout indiqué, les enfants s'y sont donc réfugiés en attendant des temps meilleurs et surtout, le retour du chauffage dans leur classe habituelle. Quel est le problème ? C'est un problème récurrent depuis plusieurs années. Déjà, l'an dernier, la société Dalkia, chargée de l'entretien, avait dû intervenir en cours d'année pour procéder à des réparations sur la chaudière dont le maire assure qu'elle est neuve. Mais à force d'être neuve, elle vieillit et l'année 2008 avec son hiver précoce ne favorise pas le laxisme. Brrr !

La section de Louviers de la Ligue des droits de l'Homme a élu son nouveau bureau


La section de Louviers de la Ligue des droits de l'Homme vient d'élire son nouveau bureau. Je suis heureux d'en publier la composition : Président : Mohamed Aguezzaïllou, vice-président: Gillles Bethon, secrétaire : Claude Morel, trésorier : Michel Doucet,
Siège social : 1 rue Paul Dibon - 27400 Louviers
Tél : 03 32 40 10 13
Mèl: claude.morel3@wanadoo.fr
Claude Morel (à gauche) et Gilles Bethon (photos JCH)

7 décembre 2008

L'affaire Dreyfus dans l'Eure par Claude Cornu

Claude Cornu, ancien professeur de lettres classiques au lycée des Fontenelles, docteur en Histoire, membre important de la SED (Société d'études diverses) de Louviers présidée par Bernard Bodinier, donnera une conférence, samedi prochain 13 décembre à 16 heures, dans la salle Pierre Mendès France de l'Hôtel de ville de Louviers. Le sujet : « L'affaire Dreyfus dans l'Eure. »
Claude Cornu, dont on connaît les qualités d'érudition et de précision, saura passionner son auditoire en rappelant le drame vécu par le capitaine, innocent, accusé de trahison au bénéfice de l'Allemagne tout simplement parce qu'il était juif. Dans l'Eure, la presse de l'époque fit sa «une» pendant des mois et des années sur une affaire qui divisa profondément la France avant que Zola et son J'accuse permettent à la vérité d'éclore.
Adresse Internet de la SED : http://pagesperso-orange.fr/sedlouviers/index.html
Photo du capitaine Dreyfus empruntée au site de la Société d'études diverses de Louviers.

La composition de l'équipe de Martine Aubry



Martine Aubry a rendu publique, hier, la composition du secrétariat national du Parti socialiste : Benoît Hamon, 41 ans, est le nouveau porte-parole du PS et plusieurs de ses proches intègrent l’équipe comme l’ancien président du syndicat étudiant Unef, Bruno Julliard, qui s’occupera d’éducation. Une socialiste hongroise, Zita Gurmai, présidente du Parti socialiste européen des femmes devient secrétaire nationale aux droits des femmes.

- porte-parole : l’eurodéputé Benoît Hamon
- secrétariat national chargé de la rénovation : le député Arnaud Montebourg
- conseiller politique auprès de la première secrétaire : le député François Lamy
- chargé de la coordination : le député européen Harlem Désir.
- porte parole : l’eurodéputé Benoît Hamon

Huit secrétariats organisationnels

- communication : François Lamy
- élection et vie des fédérations : le député Christophe Borge
- animation et développement : Alain Fontanel
- relations extérieures : le député Claude Bartolone
- trésorerie : Régis Juanico
- organisation et adhésions : Pascale Boistard

29 secrétariats "thématiques" dont :

- économie : le député Michel Sapin
- l’europe et les relations internationales : Jean-Christophe Cambadélis
- la réforme de l’Etat et les collectivités territoriales : Elisabeth Guigou
- la justice : André Vallini
- le travail : Alain Vidalies
- l’immigration : Sandrine Mazetier
- l’environnement : Laurence Rossignol
- le service public : Razzy Hammadi
- l’éducation : Bruno Julliard
- l’industrie et les nouvelles technologies: Guillaume Bachelay

La première secrétaire s’est entourée de trois autres conseillers : Didier Migaud, président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale (Finances et fiscalité), Gilles Pargneaux premier secrétaire fédéral du Nord, et l’historien Alain Bergounioux (relations avec les Fondations)
Une nouvelle structure, le "laboratoire des idées", est présidée par le député Christian Paul. Autre innovation, le "Forum des territoires" sera animé par la députée Marylise Lebranchu, proche de Mme Aubry.

Nos photos JCH : Arnaud Montebourg sera chargé de la rénovation et Guillaume Bachelay (le régional de l'étape) 34 ans, proche de Laurent Fabius, chargé de l'industrie.

Bernard Amsalem élu président de la FFA pour la 3e fois consécutive

Bernard Amsalem (à droite sur la photo) lors du marathon Seine-Eure à l'arrivée à Val-de-Reuil. (photo JCH)
Bernard Amsalem, président sortant de la Fédération française d'athlétisme, a été réélu pour un troisième mandat, samedi, lors de l'assemblée générale élective à Tours. Le président a été confirmé avec 106 739 «oui», soit 66,59 % des exprimés, contre 53 558 «non» (33,41 %) et 9358 abstentions.
«C'est mieux qu'en 2004, a indiqué Bernard Amsalem. Je me sens à la fois conforté sur le bilan et le projet». Le président souhaite «ouvrir et élargir à des hommes et à des femmes qui ne sont pas au comité directeur pour nous aider à porter ce projet. Maintenant l'urgence c'est un rendez-vous avec le ministère (des Sports) pour retravailler sur le profil du futur DTN et sur l'organigramme de la future DTN», a indiqué Bernard Amsalem.
Bernard Amsalem, que je rencontre souvent, m'avait assuré que son bilan était positif, n'étaient les problèmes engendrés par les cadres techniques de la fédération au sein desquels il compte mette bon ordre. Parmi les réussites de Bernard Amsalem et son équipe : une augmentation du nombre des licenciés, la création de la section professionnelle des athlètes de haut niveau présidée par Stéphane Diagana, le remplacement des sponsors défaillants du meeting du Stade de France qui seront, sans doute, remplacés par Areva et quelques autres. Autres réussites, la conduite accompagnée des ligues dynamiques et une ouverture élargie de la pratique de l'athlétisme. Ce sport demeure pourtant un sport difficile, dont l'apprentissage est long, où les blessures ne sont pas rares. En terme de médailles aux jeux olympiques, référence de nombre d'entre nous, le bilan de Pékin fut maigre avec une seule médaille d'argent…mais l'action d'un président ne se limite pas au nombre de Marseillaise…
Je félicite amicalement Bernard Amsalem. Il aime l'athlétisme avec passion et saura donner un nouveau souffle à une activité qui mérite d'être mieux considéré par les ministres en charge des sports. Il est vrai que les réformes que l'ancien maire de Val-de-Reuil propose semblent parfois « révolutionnaires » mais c'est comme cela qu'on avance.
Je rappelle que Bernard Amsalem est également membre du Comité international olympique français.