18 janvier 2009

Président Bongo ou président Bingo

Plusieurs articles de presse nous apprennent que Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et aussi un homme d'affaires étrangères. C'est ainsi qu'un de ses collaborateurs au sein d'une société dont BK était le président aurait réclamé au président Bongo du Gabon, quelque temps après avoir été désigné à son poste ministériel, la modique somme de 817 000 euros représentant le solde (sur 2,4 millions d'euros) d'un travail «conduit» par une de ses sociétés dans le cadre d'un contrat sur la santé passé avec l'état gabonais. Quand on sait que le collaborateur en question a été nommé ambassadeur à Monaco puis à Genève, on sourit jaune.

Le site nettali.net écrit : «Les révélations de Bakchich ne manquent pas pourtant de saveur. Qu’un grand défenseur auto-proclamé des droits de l’Homme comme Kouchner ait travaillé pour les représentants les plus achevés de la Françafrique, Bongo et Sassou, était déjà connu, sans que personne ne s’en émeuve. Dont acte ! Mais que le petit entrepreneur devenu ministre reste président de sa société privée (1) pose un problème de principe. Et le fait que son ancien associé, Eric Danon, nommé Ambassadeur de la République, s’active pour récupérer ces fonds, aurait dû provoquer un peu d’étonnement, ne serait-ce que chez les élus de l’opposition. »
Il poursuit : «Qu’un grand humanitaire ponctionne des milliers d’euros à un pays africain pour donner des conseils en matière de santé, mérite qu’on s’attarde sur cette contribution. On aurait pu lui demander, la somme exacte perçue, sur ces 817 000 euros. Ce qu’a fait Bakchich sans récolter de réponse. Ou alors par exemple, de produire les fameux rapports fournis à l’État gabonais. D’autant qu’avec son fameux travail sur la Birmanie réalisé pour Total, Bernard Kouchner est déjà connu pour bâcler parfois sa copie.»

Le site examine ensuite les comportements de Mme Christine Okrent (Mme Kouchner) directrice de France 24. Trois journalistes ont été licenciés pour avoir osé critiquer les manières de faire du french doctor. Une société privée (cliente de France 24) a pris contact avec Nettali.net pour les inviter à discuter avec elle avant tout nouveau papier publié sur le site.
Ceux qui les connaissent lui et sa femme n'ignorent pas qu'ils aiment vivre sur un grand pied. Certains affirment même que si BK a accepté le poste de ministre, c'est parce qu'il a compris que le purgatoire de la gauche allait durer longtemps. Mais comment cet homme-là peut-il être la personnalité préférée des Français ? Faut-il s'étonner qu'il considère, aujourd'hui, que le Secrétariat d'Etat aux droits de l'homme est un luxe dont on pourrait très bien se passer ? Français, ouvrez les yeux.

(1) M. Kouchner a souligné dans un communiqué que, depuis sa prise de fonction comme ministre des Affaires étrangères, il a «cessé toute activité au sein des sociétés BK Conseil et BK Consultants» qu'il avait fondées.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Qu'est ce qu'on attend de cet ancien docker de Mogadiscio,qui était l'un des rares hommes politiques à soutenir l'agression criminelle de Bush contre l'Irak, à soutenir également le travail forcé en Birmanie parce que "c'est une coutume ancienne" (il est vrai que pour ces propos, il a grassement été payé par Total), ou ces activités plus que douteuses au Darfour ou au Gabon pour "ses missions de conseil". Ces choix, Kouchner les a déjà faits depuis longtemps. Comme Besson, sa trahison (mais finalement ont-ils été un jour de gauche) rend la gauche beaucoup plus crédible aujourd'hui.