8 février 2009

Sortir du nucléaire en assemblée générale à Louviers

Une trentaine d'adhérents étaient présents dans l'ancienne salle des cantines municipales. (photo JCH)
Le réseau « sortir du nucléaire » ne compte pas 1 000 adhérents sur le plan national et en compte à peine quarante dans l'Eure. Et pourtant. Depuis la catastrophe de Tchernobyl, on sait que les centrales nucléaires ne présentent aucune garantie de sécurité à 100 %. On sait qu'éliminer les déchets pose de gros problèmes écologiques. On sait aussi que les centrales EPR dites de 3e génération vont coûter très cher. Cinq milliards d'euros pour la centrale finlandaise actuellement construite par AREVA. Au cours de ses interventions récentes, le président de la République a vanté le savoir-faire français dans le domaine nucléaire (Cf. Penly) et s'apprête à vendre des centrales à l'Inde, au Moyen-Orient…
Les membres de « Sortir du nucléaire » demandent qu'on repense le mode de production des énergies. Qu'on privilégie les énergies renouvelables, propres. Qu'on imite l'Allemagne qui a décidé d'abandonner l'énergie nucléaire. Est-ce-à-dire que c'est simple, rapide, facile ? Il faudrait être idiot pour être péremptoire. La France et ses citoyens ont besoin d'énergie. Les 70 centrales nucléaires en service couvrent les besoins nationaux. « Sortir du nucléaire » et ses militants interpellent les responsables politiques. Les interrogent sur les conséquences de leurs choix. Participent au débat démocratique sur le choix des énergies dans ce pays. Au parti socialiste, la majorité des dirigeants et des militants est favorable au nucléaire. Les écologistes du PS n'arrêtent pourtant pas de poser des questions sur le sujet. Des questions que chaque citoyen doit se poser. Sur l'avenir de la planète, sur la sécurité énergétique et celle des centrales, sur le mode de consommation et ses besoins et sur les énergies dites de remplacement.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tous les élus de la région de Dieppe, du PS à l'UMP, se sont réjouis de la construction d'un EPR à Penly au motif que cela créerait de l'emploi. Ils ignorent donc que le réseau national Pour Sortir du nucléaire a demandé au bureau d'étude "Les 7 vents du Cotentin" d'étudier ce qui serait possible de faire avec les 3 milliards prévus pour l'EPR. Le résultat est éloquent. Les experts de ce bureau d'étude ont détaillé et quantifié les mesures qui pourraient être prises tant en matière d'économies d'énergie qu'en terme d'énergies renouvelables, avec 3 milliards. En plus, ce ne sont pas 300 emplois qui subsisteraient après 2017, date de la fin de la construction de l'EPR, mais 10 000 emplois ! Alors ? Pourquoi les partis de gauche, PS et PCF continuent-ils à promouvoir le "tout nucléaire" si cher, si dangereux et si nocif pour la planère et ses occupants ? Il est grand temps de rattraper le retard pris en France. Savez-vous qu'il y a plus de panneaux photovoltaïques à Genève que dans toute la France ? La bataille contre le nucléaire ne se gagnera que si on s'y met tous et toutes. ( On peut adhérer à SDN 27 pour 5 euros )Sophie Ozanne

Jean-Charles Houel a dit…

On peut aussi prendre contact avec le réseau sortir du nucléaire : http://www.sortirdunucleaire.org/