31 mars 2009

Le maire de Louviers, le président de l'agglo et…Immochan

Questionné par «Paris-Normandie» sur le dossier Immochan (implantation de 5500 m2 de surfaces commerciales à plusieurs enseignes à Val-de-Reuil) le président de l'agglomération joue les schizophrènes « En tant que maire de Louviers je suis contre mais en tant que président de la CASE…» etc. etc.
Qui va voter, jeudi soir, lors du conseil communautaire, le délégué de Louviers à la CASE ou le président de l'agglomération qui doit, quelles que soient ses préférences personnelles, satisfaire l'intérêt général ? On a une idée de ce que fera Franck Martin quand il répond à la présidente de l'Union commerciale de Louviers « Louviers n'a que douze délégués sur quatre-vingt quatre ». En fait, Louviers n'a que douze voix contre.

C'est très grave. Car Franck Martin nous rebat les oreilles depuis des années avec la logique de projet contre la logique de guichet ! Il prétend défendre l'intérêt de la communauté tout entière et non les seuls intérêts particuliers de tel ou tel. Le projet Immochan ne rendra pas service seulement aux habitants de Val-de-Reuil. Il accueillera ceux des villages voisins. Il empêchera certains d'entre eux d'aller à Tourville-La-Rivière. Il permettra d'élargir l'offre commerciale rolivaloise qui manque cruellement de diversité.

Dans une lettre adressée au président de la CASE (1) le président de la Chambre de Commerce et d'industrie de l'Eure résume les points positifs du projet ainsi :
— « Projet structurant qui devrait permettre de renforcer l'attractivité commerciale du pôle « Atac-Vivaldi-Quatre Saisons »
— « Projet permettant de renforcer et de diversifier l'offre commerciale, de limiter l'évasion de la population de Val-de-Reuil…»
Les éléments qui amènent des réserves sont les suivants :
— « Le choix des enseignes qui n'est pas arrêté et il est donc difficile d'en mesurer l'impact sur l'existant. » Marc Antoine Jamet répond que la plus grande attention y sera portée.
— « La taille du projet est importante. » En fait, la CCI a été saisie d'un projet de 8 000 m2 qui n'en fait que 5 500 actuellement.
— La CCI souhaite « une requalification de l'ensemble commercial actuel. » Le maire assure qu'elle est en cours et que si Immochan s'implante, elle aura été terminée auparavant.
Il appartiendra aux défenseurs et aux détracteurs du projet d'être convaincants pour emporter l'adhésion des délégués de la CASE.
(1) Lettre datée du 23-12-2008 : « vous avez sollicité l'avis de notre Compagnie consulaire etc… »

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