16 juin 2009

« Un programme de travail et M. Barroso »

Bruno Le Maire, secrétaire d'Etat aux affaires européennes, a rappelé que si la France soutenait sans ambiguïté la candidature de José Manuel Barroso à sa propre succession, elle continuait d'exiger de ce dernier qu'il s'engage sur un programme politique de législature. Ce programme devra donner des indications claires quant à la politique qui sera suivie en matière de concurrence, de soutien à l'activité économique et à l'industrie européenne, de compétitivité ou de recherche : « Nous soutenons la candidature de M. Barroso, mais nous la soutenons avec un élément complémentaire très fort qui est d'avoir de la part du candidat à la présidence de la Commission un programme de travail qui soit le plus clair et le plus ambitieux possible pour les cinq prochaines années. » a assuré M. Le Maire.

« C'est M. Barroso et un programme de travail ou un programme de travail et M. Barroso. Voila la ligne très claire que soutient la France ». « N'importe quel programme ne convien(drait) naturellement pas ». On sent du côté français comme un léger soupçon à l'égard de M. Barroso. Bruno Le Maire explique aussi que c'est par respect pour le nouveau Parlement européen que le gouvernement français ne souhaite pas une désignation « juridique » du président de la Commission. M. Barroso devra se contenter d'une nomination d'intention.

Cela signifie que Daniel Cohn-Bendit et son mouvement anti-Barroso ont des chances de donner quelques résultats. Le vote du Parlement sur la désignation du nouveau président de la Commission (l'organe exécutif essentiel de l'Union européenne) risque d'être très pimenté.

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