5 juillet 2009

Hénin-Beaumont : Le Front national battu par le Front républicain

Dimanche soir. La défaite de la liste du Front national à Hénin-Beaumont est une bonne nouvelle. Marine Le Pen n'a pas réussi son pari. L'alliance républicaine (Gauche) l'a emporté avec près de 53 % des suffrages et avec une participation électorale en progrès. La fille de Jean-Marie Le Pen avait fait toute sa campagne « contre la mafia socialiste » et l'ancien maire (ex-PS) actuellement sous les verrous pour avoir confondu les finances de la ville et ses dépenses personnelles. La campagne, active et omniprésente, comme toujours, du Front national a bien failli porter ses fruits.
Heureusement un front républicain s'est constitué qui, de Gauche à Droite, avait pour objectif de conserver la mairie de cette ville du nord dans le giron des démocrates. Le programme de Marine Le Pen avait d'ailleurs déjà été mis en œuvre dans le midi de la France. les électeurs ont ouvert les yeux : on sait ce qu'il advint de certaines libertés (associations, réunion, presse, etc.) on sait que fut mise en œuvre la préférence nationale (logement, cantines scolaires, aides sociales…) on sait aussi que la gestion des maires frontistes fut calamiteuse. Des dettes colossales ont été générées et le Front national a été emporté par ses excès.
Les habitants d'Hénin-Beaumont, choqués par les agissements de leur ancien maire, M. Dalongeville, auraient pu, par colère ou par dépit, se venger de la Gauche. Ils ont réfléchi et la raison l'a emporté. Les républicains ont tout de même senti le vent du boulet.

1 commentaire:

Christophe Bonnevault a dit…

Bonjour,

Je suis évidement satisfait de la défaite du FN. Ayant vécu à Toulon entre 1992 et 2001, j’ai regardé cette élection avec beaucoup d’attention.
Si on analyse bien les résultats d’hier soir, on se rend compte que pour environ 150 suffrages exprimés de plus par rapport à la semaine dernière, le FN gagne 1000 électeurs supplémentaires… d’où viennent ces électeurs ? Je suis personnellement habitué (ayant vécu 3 duels aux législatives de 1997 entre la gauche et le FN) d’un certain report des voix de la droite vers le FN au second tour, mais hier cela est allé bien au-delà (l’UMP ayant fait 495 voix).
Personne ne peut nier qu’il y a eu à partir de 2007 un flux massif des électeurs frontistes vers d’autres formations… mais attention au reflux.