13 octobre 2009

« Ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né »

« Ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né » Devinez qui a prononcé cette phrase lourde de sens mais aussi pleine d'hypocrisie ? Alors que la polémique enfle autour de la candidature de Jean Sarkozy, pressenti pour devenir président de l'Etablissement public de la défense (2500 sièges sociaux), le président de la République prononce un discours sur le mérite, les diplômes, l'égalité des chances. Ce président-là est un immense provocateur ! Etonnons-nous s'il suscite l'aversion que tant de Français éprouvent à son égard ? « Il fait cocu les Français et en plus il leur demande de pays la chambre » comme disait Odile Proust, ancien maire de Louviers qui affectionnait les blagues pulpeuses.
A l'occasion de son discours sur les lycées, Nicolas Sarkozy a trouvé le moyen de saluer l'enseignement républicain et d'insister sur la valeur travail, surtout celui de ceux qui « travaillent dur ». Justement, son fils a-t-il travaillé dur pour hériter d'un canton de Neuilly super à droite ? Julien Dray nous prend pour des imbéciles quand il défend Jean Sarkozy qui a la légitimité de l'élection « et quand même un certain talent ». On admire le quand même. Personnellement, je préfèrerais être défendu par un autre avocat.
La pétition de Christophe Grubert recueille des milliers de signatures. Elle a un objectif : faire comprendre à Nicolas Sarkozy que la promotion de son fiston a un poste décisif dans l'organisation du Grand Paris nécessite sinon des diplômes, du moins une expérience d'un certain niveau de responsabilité. Ce n'est pas à la présidence du groupe UMP du département des Hauts-de-Seine que fi-fi a acquis cette expérience !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il s'agit de Christophe Grébert (Modem) dont le CV nous apprend qu'il a quitté le PS de Levallois notamment pour ne pas avoir été soutenu alors qu'il était victime d'attaques homophobes.
Ce qui n'est pas rien.
Ce qui n'est pas rien non plus c'est l'absence de message intelligible de la part de la fédé des hauts de seine. Certes on doit aussi constater l'absence de traces de vie au sein de cette fédé.