16 octobre 2010

Gérard Garouste muséifié à Louviers

François Loncle, député, Leslie Cléret, conseillère générale, Denis Laheye, adjoint au maire (1) ont écouté Gérard Garouste avec fascination.

Penchons-nous un instant sur la vie de Gérard Garouste. Cet être tourmenté, dépressif, parvient à dominer ses angoisses de vivre en créant et aussi en s'appuyant sur l'amour et la complicité de son épouse qu'il a connue quand il avait 17 ans. Sa peinture, ses sculptures, ses interventions dans le champ designer sont le produit d'une mise en distance d'avec lui-même dont il parle si bien dans « tempêtes ». Les œuvres présentées à Louviers reflètent cette interrogation à jamais sans réponse.

Grâce à la malédiction d'avoir eu les parents qu'il a eus, Gérard Garouste a souhaité une réparation collective à son mal de vivre individuel. La Source est née de cette envie de partager et de donner aux enfants « défavorisés » par la maladie, le mauvais sort ou quelque autre injustice de la naissance, la possibilité de donner libre cours à leur inventivité et leur imagination créatrice. Depuis vingt ans, fortement aidé par le conseil général de l'Eure et des mécènes généreux, La Source permet aux enfants de s'épanouir et de diffuser leur moi…

Hier soir, à l'occasion du vernissage de l'exposition organisée au musée de Louviers par Michel Natier et les services municipaux en collaboration avec d'autres musées et galeries, Gérard Garouste a eu besoin de quelques minutes pour expliciter sa démarche : La nécessaire recherche du temps perdu à mieux connaître la Torah, Rabelais, Gounod, œuvres religieuses, textes immémoriaux, créations musicales universelles…

Il faut insister sur un point : Gérard Garouste a accepté d'être muséifié chez nous à condition d'être accompagné par les enfants de La Source. Robert Llorca, ancien directeur de la Scène nationale d'Evreux devenu directeur général de La Source, nous a annoncé des échanges entre cette dernière et la ville de Louviers. Nous voilà sans doute à l'aube d'une aventure nouvelle.

(1) L'absence de Franck Martin, maire, était incompréhensible voire inacceptable sauf cas de force majeure.

15 octobre 2010

On peut s'appeler Martin sans être martiniste

Olivier Taconet, porte parole du Parti radical de gauche dans l'Eure, a publié une tribune dans La Dépêche pour rappeler ce qu'était le Comité d'Action de Gauche et définir la personnalité d'Ernest Martin. Son fils Franck revendique même l'héritage de son père « sans le côté flamboyant ». La subjectivité a tous les droits.

Le Comité d'Action de gauche a vu le jour en 1971. Il a été fondé après la défaite de la gauche aux municipales de cette année-là qui avaient vu la droite emporter la majorité et Me Edouard Thiers devenir maire. Ni Olivier Taconnet, ni Franck Martin, alors adolescents, n'ont participé à cette création. Elle fut l'œuvre d'élus de la municipalité d'union des gauches, d'employés municipaux convaincus par le discours et l'action martinistes et de citoyens heureux de s'engager sur une voie originale, généreuse et humaniste.

Alors que Denis Szalkowski écrit aujourd'hui un texte édifiant sur l'évolution politique du maire de Louviers (1) je souhaite à l'aide de trois exemples, montrer en quoi les affirmations des deux compères PRG ne sont que forfaiture et trahison de la mémoire du CAG.

A) Imagine-t-on Ernest Martin voter l'implantation d'un système de vidéo-surveillance dans le quartier des Acacias ? Imagine-t-on cet homme épris de liberté, ce farouche défenseur des droits humains, cet obstiné avocat des victimes d'une société injuste régler des problèmes de délinquance par la surveillance policière et l'espionnage ? Ce serait le monde à l'envers. Mais son fils l'a fait.

B) Imagine-t-on Ernest Martin, qui s'est battu bec et ongles contre la vente à la Compagnie générale des eaux des services publics de l'eau et de l'assainissement, qui affirmait urbi et orbi « qui tient l'eau tient le pays », se donner à Véolia et se faire l'avocat des pratiques et des méthodes des multinationales de l'eau ? Imagine-t-on Ernest Martin accepter sans broncher que des familles se voient couper l'eau ou que certaines autres (2) ne bénéficient d'aucune alimentation en énergie ou en fluides ? Ce serait pour lui le reniement de l'engagement d'une vie au services des pauvres, des sans…papiers, des sans…travail, des sans…sécurité sociale, des sans…culottes. Mais pourtant, son fils défend, soutient, encourage les multinationales de l'eau !

C) Imagine-t-on, enfin, Ernest Martin adhérer spontanément à un parti politique tel que le Parti radical de Gauche (ou un autre) alors qu'il a construit sa vérité contre les chapelles, les sections, les cellules, les groupes dont l'un des objectifs essentiels vise à défendre la maison avant ses habitants ? Quand Taconnet affirme qu'Ernest Martin est membre du PRG, il oublie de préciser qu'on l'a fait adhérer par amour filial, ce que personne n'est en droit de lui reprocher !

Des exemples, il y en a bien d'autres mais j'ai souhaité réagir rapidement aux assertions fantaisistes de ces héritiers qui continuent de dilapider la fortune acquise au prix de bras de fer terribles avec l'Etat RPR, les préfets de l'époque, les partis de gauche traditionnels. Oui, le PS s'est opposé au CAG et le CAG au PS mais c'était pour de bonnes raisons. Et les électeurs ont souvent donné raison au CAG.

Que reste-t-il de cette utopie « flamboyante » ? Une action culturelle déléguée à la Scène nationale d'Evreux, une rue Pierre Mendès France ni faite ni à faire, une démocratie bafouée…On peut s'appeler Martin sans être martiniste.

(1) blog voie militante : http://www.voie-militante.com/
(2) La famille Dramé est restée pendant plusieurs années à six dans une seule pièce et sans eau !

« Sarko, t'es foutu les lycéens sont dans la rue »


Joli petit monôme dans les rues de Louviers, ce vendredi. Les lycéens du lycée professionnel Decrétôt ont défilé pour faire savoir leur opposition aux réformes engagées par le gouvernement et le Parlement sur le report de l'âge légal de la retraite et l'allongement de la durée de cotisation. Les jeunes sont évidemment très concernés par ces réformes puisque ce sont eux qui vont entrer dans le monde du travail et payer les cotisations des retraités à venir.

Ce sont eux aussi qui vont devoir travailler pendant quarante et quelques années. 41, 42, 43 ans de travail avant de bénéficier d'une retraite ! Cela fait un sacré bail ! Il serait trop facile de ne voir dans les mouvements d'opposition des lycéens ou es étudiants qu'une simple manifestation de colère passagère. Les jeunes de 16 ou 17 ans sont tout à fait capables de comprendre quel avenir on leur réserve et de saisir l'idée que les efforts à faire, ce sera d'abord eux qui les feront !

14 octobre 2010

Dix millions de francs de tee-shirts et de gadgets !

La campagne électorale d'Edouard Balladur, en 1995, a coûté fort cher. Considéré comme un vainqueur potentiel, le Premier ministre de cohabitation a bénéficié de dons, d'aides, de subventions tous azimuts. Les trois rapporteurs du Conseil constitutionnel, conduits à examiner ses comptes de campagne, ont constaté qu'une somme de plus de dix millions de francs, en espèces, avait été versée sur le compte de sa seigneurie en une seule fois.

Evidemment, ces rapporteurs ont cherché à savoir d'où venaient ces sommes considérables. Pas de problèmes : les Balladuriens ont affirmé la main gauche sur le cœur et le bras droit levé que ces 10 millions de francs étaient le produit des dons manuels des militants présents lors des réunions publiques et de la vente des tee-shirts et autres gadgets. Ces rapporteurs qui ne sont pas des enfants de chœur, ont considéré comme insuffisantes et injustifiées ces réponses à…l'emporte-pièce. Ils ont donc fort logiquement demandé au Conseil constitutionnel de rejeter les comptes de campagne d'Edouard Balladur. Ce qu'il n'a pas fait.

Roland Dumas, alors président du Conseil constitutionnel, célèbre depuis l'affaire Elf pour ses bottes sur mesure et sa « putain de la République », n'a aucun souvenir de cette affaire. « Quoi, Vous avez dit Balladur, qui c'est çui-là ? Circulez y a rien à voir .» Et hop, en deux temps trois mouvements, voilà notre Edouard blanchi ! Etonnez-vous que des juges d'instruction curieux, amenés à enquêter sur l'attentat de Karachi et sur d'éventuelles rétro-commissions soulèvent le lièvre du financement de la campagne de l'ancien Premier ministre puisque lien il y aurait. Etant loin du dossier (100 kilomètres tout de même) j'ignore sur quelle(s) pièce(s) en particulier, les juges Trévidic et Van Ruymbecke appuient leur désir de pousser toujours plus loin leurs investigations.

Mais au fait, un certain Nicolas Sarkozy n'était-il pas dans le premier cercle de M. Balladur, le cercle magique si bien décrit depuis par un certain Eric Woerth ? Je vous le dis: on tourne en rond. Le monde est un éternel recommencement.

Le mystère de la Sainte Trinité enfin résolu


« Mes biens chers frères et sœurs, c’est une grande nouvelle que je vais vous livrer. Le mystère de la Sainte Trinité (1) est enfin résolu. En vérité, je vous le dis, Saint-Martin, Saint-Joseph et Saint-Thomas ne font qu’un. Ne faisaient qu’un devrais-je dire car depuis cette révélation, ils s’en sont retournés au néant.

Saint-Martin n’était pas de Tours, mais d’une honorable famille originaire de Fécamp. Fils dévoyé, il s’engagea dans la légion, mais se retrouva dans une galère. Négligeant la leçon de son père, il en arriva même à disputer aux pauvres le manteau que ce dernier leur avait offert. Il se présentait comme Élu mais voulut trop en faire. Se prenant pour Jésus, ancien ferrailleur à Pinterville, lui, le Seigneur de l’écrêtement, tenta de marcher sur les flots sans faire de vagues. Ce fut là sa perte. Il se noya dans un verre d’eau que lui offrit traîtreusement une déesse païenne répondant au nom de Véolia.

Saint-Joseph, descendant d’une vieille famille originaire d’Espagne, apprit à lire dans l’almanach Vermot. Puis il entreprit des études de charpentier utiles à l’édification des châteaux. Il en garda par la suite la fâcheuse tendance à faire feu de tout bois. Plus tard, il se fit colporteur de ragots. Il aurait aimé savoir peindre comme Goya mais ne cessait de s’emmêler les pinceaux. Sorte de Don Quichotte de la manchette, il passa son temps à se battre contre les ventilateurs.

À eux deux, ils se prirent – c’est incroyable – pour Saint-Thomas et finissant de s’en persuader, ne firent plus qu’un. Ils entreprirent alors inséparables de prêcher dans le désert, le faux pour savoir le vrai. Ce fut leur erreur fatale. Saint-Denis, qui surveillait les putes, eut rapidement vent de l’affaire et s’en empara. Saint-Thomas n’eut alors d’autre solution pour disparaître que de passer à la Trappe. »

Reynald Harlaut

(1) Zitron, Léone, « L’Histoire sainte racontée à mon cheval », éditions Alezan, Paris, 1966. Épuisé.
Illustration : Georges de La Tour – Saint Joseph, charpentier, hst (137x101) – 1645 – Paris, Musée du Louvre.

13 octobre 2010

Richard Jacquet sauve le SCOT du naufrage

Richard Jacquet a sans doute évité le pire au président du conseil syndical. (photo JCH)

Jérôme Bourlet de la Vallée a bénéficié de deux alliés contradictoires, ce soir au siège de la CASE. Le président du Conseil syndical du Schéma de cohérence territoriale a, en effet, pu compter sur le discours caricatural donc négatif de Bernard Leroy et sur les paroles simples, concrètes, apaisantes, de Richard Jacquet, maire de Pont-de-l'Arche, obligé de monter sur le pont pour corriger les erreurs de cap du capitaine Martin et défendre un projet de SCOT un instant bien mal barré. Quand on traite ses opposants de Gribouille, on se met forcément en difficulté.

Par 19 voix pour, 17 contre et un bulletin blanc, le SCOT Seine-Eure-Seine-Bord forêt de Bord, a donc été approuvé avec des prescriptions impératives tenant compte des projets d'infrastructures de l'Etat et des contraintes de la loi dite Grenelle 2 sur l'environnement et le développement durable.

Jérôme Bourlet de la Vallée a été un avocat compétent même si certains lui ont reproché d'être trop directif. Au final, il permet au président de la CASE de sauver la face, un certain nombre de votes contre ayant surtout pour objectif de montrer à ce dernier que les maires des petites communes (et non pas les petits maires) souhaitent être respectés dans leur dignité et dans leurs choix.

Le plaidoyer pour l'abstention destiné à éviter les votes contre a fait chou blanc, les délégués ayant décidé d'exprimer un vote clair. Ces éléments de langage, mis au point préalablement à la réunion, ne tenaient pas compte d'un élément essentiel : des élus placés devant leurs responsabilité ne souhaitent pas les fuir. Surtout à bulletins secrets. Je reviendrai plus en détail sur le contenu du SCOT qui concerne le développement de notre territoire pour les dix ans qui viennent.

Bouclier : attention à la manipulation du pouvoir ! Un train fiscal peut en cacher un autre

Sarkozy va reculer sur le bouclier fiscal. Les 600 et quelques millions d'euros reversés aux plus riches de notre pays (dont Liliane Bettencourt pour 30 millions d'euros) risquent bien de passer à la trappe pour cause de campagne électorale présidentielle. Baroin, ministre du budget, vient de confirmer que ce bouclier était un symbole de l'injustice fiscale. Réjouissons-nous du retour prochain dans les caisses de l'Etat de ces 600 millions d'euros.

Mais attention ! Une centaine de députés UMP exigent qu'on supprime en même temps l'impôt de solidarité sur la fortune qui lui, ne coûte pas à l'Etat, mais rapporte près de 3,5 milliards d'euros par an ! Que ne ferait-on pas pour s'attirer les voix des privilégiés et des plus favorisés ? La Gauche a intérêt à se montrer très vigilante sur ce dossier et à ne pas céder d'un pouce.

Le président de la République et son gouvernement reculent sur nombre de fronts; s'ils résistent actuellement au vaste mouvement de protestation contre la réforme des retraites c'est parce qu'ils veulent en faire une mesure emblématique de fin de quinquennat. Chaque manifestation de rue démontre pourtant que le flot des mécontents et des Français hostiles à la réforme grossit semaine après semaine. Plus de 65 % des personnes interrogées sont favorables à un durcissement du conflit. Elles ont compris que céder sur cette réforme de l'âge de la retraite c'est accepter la dilapidation des acquis sociaux conquis de haute lutte au cours des décennies précédentes.

Le pouvoir a engagé une course de vitesse parlementaire afin qu'on passe rapidement à autre chose. Il faut donc rester mobilisés, participer à tous les mouvements de protestation, expliquer, et expliquer encore, pourquoi les mesures du gouvernement sont injustes et inefficaces. Pourquoi les salariés sont plus touchés que le capital.
Nous devons gagner cette partie de bras de fer.

12 octobre 2010

Le désastre de l'écrêtement

Une fois n'est pas coutume. Je vous conseille la lecture du blog de « papa a fait le terreau et moi je plante les poireaux ». En un texte d'une pensée planétaire, le roi d'agglobuzz se lance dans une opération « vengeance » que, « même à l'école de guerre, les généraux vainqueurs en resteraient ébahis. »

Voilà-t-il pas que fifi sort le sabre (et pas anonymement !) pour trancher les têtes qui dépassent et lui résistent. Et ce n'est pas le boulot qui manque, ses amis étant de moins en moins nombreux. Même Jean-Louis Destans, dont il se réclame à tout bout de champ, ignore superbement son poulain en manque d'avoine.

Quand il ne manœuvre pas son 9 mètres (ou 12 ?) au large de La Rochelle, Franck Martin se souvient de son ancien métier — correspondant sportif à la Dépêche — époque où il cultivait la métaphore filandreuse en se faisant les crocs sur les malheureux handballeurs ou les courageux footeux du dimanche matin. Que d'heures passées à chercher les images, les adjectifs verbeux…comme le ferait un candidat au prix Nobel de littérature mais un Nobel régional du pauvre, sans le soutien engagé du trop célèbre Jean Mabire.

Alors quoi, que s'est-il passé pour que le président de la CASE pousse son petit cri ? Est-il marri d'apprendre que Marc-Antoine Jamet est «brillant et remarquable» comme l'ont déclaré nombre d'auditeurs, samedi dernier. Est-il fâché à l'idée que son SCOT fasse un flop ? Est-il affaibli par les découvertes récentes de Denis Szalkowski ? Le maire-président de la CASE traverse une mauvais passe. Claude Behar, radical de gauche lui aussi, avait donc raison. S'il continue ainsi, Martin va se retrouver tout seul. Tout seul à contempler son œuvre : le désastre de l'écrêtement !

Leslie Cléret est la candidate de « la majorité départementale »


Leslie Cléret « est la candidate de la majorité départementale. » En apportant son soutien officiel — et seulement à elle — au premier tour des futures cantonales de mars 2011, Jean-Louis Destans a tenu à couper l'herbe sous le pied des bloggeurs (anonymes ou pas) spécialisés dans les coups tordus. Lundi, à Heudebouville, avec Hubert Zoutu — son suppléant — à ses côtés, la vice-présidente sortante du conseil général n'a pas caché sa farouche volonté de battre la droite et ceux qui avancent masqués. C'est si vrai que pour la soutenir, et ainsi qu'il me l'avait indiqué lors d'une rencontre à Evreux, Claude Béhar, conseiller général PRG, était aux côtés de Leslie pour marquer clairement sa préférence dans cette campagne cantonale aux enjeux importants.

Il n'est pas indifférent en effet que le siège du canton nord de Louviers reste dans l'escarcelle de la majorité de gauche de l'assemblée départementale. Et que son représentant, sa représentante en l'occurrence, soit une personne animée par des principes et des valeurs de gauche. A Evreux, si les choses ont changé en bien pour le département tout entier c'est parce qu'une majorité de gauche (PS, PC, PRG, divers gauche) soutient les communes et leurs projets ainsi que les agglomérations et les associations. On a vu la droite à l'ouvrage du temps de M. Collard (?) on ne veut pas revivre cela.

Et Leslie n'est pas seule, loin de là. Les maires suivants la soutiennent : Hubert Zoutu, évidemment, maire d'Heudebouville, Alain Loeb, maire de Saint-Pierre-du-Vauvray, Dominique Delafosse, maire de Saint-Etienne-du-Vauvray, et si un comité de soutien important va comprendre de nombreux conseillers généraux, c'est bien par reconnaissance pour le travail effectué depuis douze ans par Leslie Cléret.

Mis méchamment en cause par Franck Martin lors de la dernière réunion du conseil municipal de Louviers, Leslie Cléret a répondu avec humour : « Si le maire de Louviers m'attaque sur ma soi-disant inaction en faveur des projets de travaux de voirie, c'est parce que Martin envoie au combat son adjoint à la voirie. Il aurait choisi une infirmière, j'aurai été incompétente en matière sociale, ou un enseignant, il aurait prétendu que je n'allais pas aux conseils d'administration des collèges...Ce sont des mensonges. Et Louviers, comme les autres communes du canton, est aidée en matière de voirie. » Ce dont je ne doutais pas. Pendant la campagne, la vérité sera rétablie. Et les bilans chiffrés seront publiés.

Opération Carton Rouge avec la LICRA



Fidèle à sa tradition, retrouvant son histoire, la Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme a su faire entendre une position claire, lisible et audible, tant par ses prises de position dans les médias qu’à l’occasion des manifestations du 4 septembre dernier, face à la politique de stigmatisation dont sont aujourd’hui victimes "gens du voyage", Roms, ainsi que beaucoup de femmes et d'hommes d’origine étrangère. Elle lance pour y faire face l'« opération carton rouge ». Celle-ci consiste à faire signer par le plus grand nombre de militants, d'associatifs, de citoyens, lors des manifestations et rassemblements contre l'élévation de l'âge de la retraire, sur les marchés, à la porte des usines ou des universités, devant lycées et collèges ou tout autre lieu, ce carton rouge adressé à l’attention du Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux.

Alors que le projet de loi sur Immigration, Intégration et Nationalité (6ème texte en 8 ans sur ce sujet qui obsède ou, envahi par la xénophobie, rend impuissant, vu ce nombre, le Gouvernement...) est actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale, alors que les partis de gauche et les associations de défense des droits de l'Homme et des Libertés condamnent d'une voix unanime les dispositions que le Gouvernement Sarkozy souhaite introduire dans notre législation, alors qu'à la fois on nous dit que le danger terroriste progresserait, mais qu'on lance les forces de sécurité de notre pays à la chasse aux non Français depuis l'été, priorité qui d'indigne devient également incohérente, alors que cette politique ternit l'image de la France des Lumières à travers le Monde, je t'invite avec la LICRA à signer et à faire signer ce Carton Rouge puis à le retourner par mail ou courrier à la LICRA. C'est un juste combat.

Marc-Antoine Jamet

Retraites : Ne lâchons rien !

Il n’y a que les batailles qu’on ne mène pas qui sont perdues d’avance. Sarkozy et sa clique le savent qui font tout pour minimiser la mobilisation. Tricherie grossière sur les chiffres lors des dernières mobilisations. Rengaine des médias avec le fameux « On vit plus longtemps, donc c’est normal de travailler plus longtemps », etc. Le tout, rabâché par un ministre du Travail qui, pour beaucoup moins que ce qu’il n’a fait en mélangeant les genres et les intérêts, aurait été contraint à la démission dans n’importe quel autre pays de l’union européenne.

Regardez comme ils considèrent avec dédain le peuple ces beaux messieurs et ces belles dames qui nous gouvernent. Comment ils le méprisent. Regardez-les jeter aux hommes et aux femmes en colère de ce pays un os à ronger. Au cas où. Le maintien des droits à la retraite aux femmes ayant eu au moins trois enfants et aux personnes handicapées. Voilà pour ceux qui protègent les plus riches tout ce qu’ils ont trouvé à nous offrir.

Mais pour qui nous prennent-ils ? Ils nous font l’aumône de queues de cerises et pensent que cela suffira à nous calmer. C’est bien mal nous connaître. Nous ne faisons pas la mendicité.

Ce que nous voulons c’est le maintien de la retraite à 60 ans telle qu’elle existe aujourd’hui et son financement par la taxation des profits du capital à égalité avec celle des salaires. Qu’ils rendent les dix points de PIB qu’ils ont volés depuis vingt cinq ans aux salariés au bénéfice exclusif des actionnaires.

Sarkozy est sur la défensive. Dans le trente-sixième dessous des sondages de popularité, il a un genou à terre. Il sait qu’il joue son va-tout avec cette réforme des retraites. L’occasion est trop belle de le faire plier pour que nous ne la saisissions pas.

Tous aujourd’hui dans la rue pour défendre nos retraites et dire que nous ne voulons plus être gouvernés par ces gens là. Qu’ils s’en aillent tous !

Reynald Harlaut.
Parti de Gauche

11 octobre 2010

Hubert Zoutu suppléant de Leslie Cléret

Leslie Cléret est la candidate de Jean-Louis Destans (photo JCH)

Leslie Cléret présentait, ce soir-même, officiellement sa candidature aux fonctions de conseillère générale du canton nord de Louviers. Entourée de Jean-Louis Destans, président du conseil général, François Loncle, député, Janick Lesœur-Léger, Claude Béhar, conseillers généraux, Hubert Zoutu, son suppléant et maire d'Heudebouville, Dominique Delafosse, maire de Saint-Etienne-du-Vauvray, Christian Renoncourt, secrétaire de la section PS de Louviers, la vice-présidente du conseil général a confirmé qu'elle porterait les couleurs du Parti socialiste lors du renouvellement programmé en mars 2011.

Il était grand temps que Leslie Cléret s'affirme et s'affiche. L'un de ses adversaires est en campagne depuis des semaines. Il est vrai qu'il bénéficie d'une notoriété acquise ailleurs que dans les enceintes électives et qu'il doit redoubler d'efforts pour acquérir la crédibilité d'une conseillère générale « bosseuse » et qui, contrairement à ce qu'affirme un ancien élu du canton sud, a toujours traité les différentes communes avec justice et impartialité. On aimerait pouvoir en dire autant du président de la CASE.

La personnalité de son suppléant n'est pas neutre. Hubert Zoutu est de ces élus qui connaissent les difficultés du terrain, cultivent une empathie naturelle et irradiante. Nous aurons, demain, l'occasion de revenir sur cette candidature de Leslie Cléret et d'Hubert Zoutu.

Cinéphiles et cynophiles

Lu sur le site web de Libération : « Quelque 180 hommes avaient été déployés pour la retrouver, ainsi qu'un hélicoptère de l'unité de Villacoublay (Yvelines) équipé de caméras thermiques, en appui des unités déployées au sol avec deux équipes cinéphiles. »
On ne pourra pas dire que les maîtres-chiens ne savent pas faire leur cinéma.

« La page demandée n'existe pas ou n'est plus disponible ! »

« Nostalgie en bandoulière et caméra au poing » voilà ce qu'on lisait sur le blog Louviers demain disparu des écrans radars, samedi, après qu'un drôle de drône a visé en plein dans le mille.

« Caméra diagonale parle de Saint-Thomas, ça tombe bien j'avais envie de dire un mot de ce média. Son auteur fut connut, jadis. Pendant plusieurs années il a été une des têtes d'affiche de la télévision locale. Le temps est passé et c'est probablement la nostalgie qui l'a conduit à éditer un blog où il utilise l'outil de la vidéo. Une télévision du pauvre, en quelque sorte. Magie du carnet d'adresse, le journaliste en retraite, pas encore des anciens combattants, mais ça va venir, tient le contact avec politiques et élus. Le monde médiatique est ainsi fait, qu'il ne vous lâche jamais. Ancien élu RPR de Louviers, il claqua la porte au nez de la mairesse d'alors, pourtant une femme sereine et de bonne composition.
Ses articles en diagonale fleurent bon le consensus et la guimauve de notre enfance. De temps à autre, il se laisse aller à quelque foucade, pour donner le change. Malin le journaliste de placard. Il attaque quand il faut et passe la pommade pour se montrer vaillant et juste. Dans le département, il commence à casser les pieds. Parfois, quand il débarque sur un "terrain d'opération", on craint le pire. Orgueil des ibères ou prétentieux de nature, il a souvent un balai dans le derrière et rit quand il se brûle. Je me suis souvent poser la question sur les raisons qui mènent ces gens de l'information à s'ériger en donneurs de leçons. Un ami, qui le connait un peu, me dit récemment "il ne supporte pas la contradiction et pète un plomb lorsqu'on ose s'opposer à lui". Certes, mais Monsieur Diagonale n'a été qu'un petit journaliste de province, alors il devrait être un peu plus modeste. Quant à l'information qu'il distille, si ça l'amuse, il est bien le seul. Moi, ça me casse les pieds! »


Quand on connait l'auteur de ces lignes, on se gondole. Pratiquer l'autodérision pour écarter tout soupçon, voilà qui est vieux comme le monde du renseignement. Quand il s'est agi de trouver la taupe du conseil fédéral du PS qui avait craché dans la soupe, le Môssieu avait aussi usé des mêmes moyens. Il avait promis que jamais, au grand jamais, nous ne parviendrions à identifier l'informateur (trice). C'est fait et cela nous fait un bien fou.

10 octobre 2010

Heureusement Denis veille…

Ceux qui ne sont pas allés récemment sur le blog de « Voie militante » (1) ont tort. Ils auraient découvert comment un blog, né il y a quelques semaines, a disparu aussi rapidement de la circulation. Le blog « Louviers demain » était manipulé de long en large, à tort et à travers, par une joyeuse petite bande pas si anonyme que cela dont l'objectif consistait à susciter le trouble parmi les opposants à la majorité municipale actuelle et au passage à les discréditer.

Denis Szalkowski, ardent militant internaute, féroce et enquêteur malin, a su mettre au jour de basses manœuvres qui n'honorent pas leurs auteurs surtout quand ils donnent des leçons de neutralité et parfois de « journalisme ». Dorénavant, on saura ce que valent ces sentences frappées au coin d'une morale plus qu'incertaine.

Les lecteurs de ce blog comprendront que je ne puisse être plus explicite. La loi sur la diffamation et l'injure vaut également pour Internet. Prouver sa bonne foi ou faire la preuve de la vérité des faits demandent beaucoup d'énergie et un amas de preuves. Je n'ai ni le loisir ni le temps de m'y consacrer. L'important est que les auteurs de cette basse besogne sachent que nous savons qui ils sont.

(1) Voir ma blogoliste

Marc-Antoine Jamet illumine le public de la Société d'études diverses de Louviers


Félicitations unanimes pour Marc-Antoine Jamet, secrétaire général du groupe LVMH, ancien président de l'UNIFAB (Union des fabricants) venu plancher devant la Société d'études diverses ce samedi. La salle Pierre Mendès France était copieusement garnie pour accueillir le maire voisin bien qu'il ne portât pas en ce jour sa casquette d'élu.

La contrefaçon ? Un monde à part. Un monde de mafias, de triades, d'exploitation, d'esclavage, pour un seul but : faire de l'argent à moindre frais. Les contrefacteurs copient tout : les modèles, les styles, les marques, les matériaux…ils agissent partout et en tous temps. Pour faire face à ce fléau qui coûte des centaines de milliards d'euros aux économies, aboutissent à déséquilibrer les échanges et les comptes sociaux, pour lutter contre la globalisation de la contrefaçon, les états sont mal armés juridiquement et insuffisamment conscients des malheurs que crée la contrefaçon.

Quand on pense contrefaçon, on pense évidemment au marché de Vintimille ou aux vendeurs à la sauvette qui sévissent sur les plages de notre été. L'emblème en est le faux sac Vuitton ou la bouteille de pastis frelaté. Mais c'est l'arbre qui cache la forêt. Car la contrefaçon est partout : dans les pièces mécaniques, les médicaments, les vêtements…et son monde a changé depuis Internet. Marc-Antoine Jamet insiste sur le rôle négatif, dangereux, des échanges non protégés, non sécurisés, que permet Internet. Il accuse les sites « intermédiaires » d'échapper à la loi en jouant les ponce pilate. Ni vendeur, ni acheteur…mais médiateur ! Un pur scandale.

Seule une prise de conscience individuelle s'appuyant sur des valeurs fondamentales comme le non travail des enfants, la volonté de bénéficier de droits salariaux et syndicaux, l'ardente obligation d'exiger des salaires décents, tout ce pour quoi, dans les démocraties avancées, nombre de nos pères et mères ont lutté, peut faire reculer la contrefaçon. Plus quelques exigences légales au plan international et morales.

Car la lutte contre la contrefaçon c'est la lutte contre la prostitution, le marché des drogues, le blanchiment de l'argent sale. Et dans ce domaine, la Chine occupe la première place au hit parade. 80 % des produits contrefaits viennent de Chine qui représentent eux-mêmes près de 10 % du commerce mondial. L'issue ? Que les travailleurs chinois accèdent à un certain niveau de vie et exigent les garanties qui vont avec…