31 décembre 2011

Les têtes à claques ne sont pas celles qu'on croit…

Ségolène Royal, tête à claques de l'année devant DSK, Eva Joly et Nicolas Sarkozy. Ce classement purement subjectif des journalistes de VSD indique le niveau auquel se situent certains organes de presse dits magazines. Quand on veut réhabiliter le politique et la politique, on ne procède pas de cette façon insultante et surtout méprisante.
Ségolène Royal veut porter plainte contre VSD. Elle a tort. Quand on compare la colonne des avantages et la colonne des inconvénients, et même si on gagne ses procès, il y aura toujours plus d'inconvénients à s'en prendre à cette liberté fondamentale qu'est la liberté de la presse et la liberté de critiquer. Quand on entre dans l'arène du combat politique, on prend des coups, on en dispense, on est victime d'injustices, c'est dans la nature des choses même si c'est cruel. C'est la raison pour laquelle, au cours de ma longue carrière de journaliste, je n'ai jamais esté en justice pour obtenir réparation des attaques ou des agressions qui n'ont pas manqué de jalonner mon parcours. Certaines pouvaient être légitimes, d'autres étaient totalement gratuites. Je les ai supportées et depuis mon engagement sur la scène électorale, je n'ai pas été épargné mais c'est le lot commun de ceux qui sortent de l'ombre. Il ne faut pas s'en plaindre.
Le combat politique ne doit pas pour autant pénétrer les prétoires. Judiciariser le combat politique c'est chercher à obtenir du juge ce qu'on n'est pas capable de gagner par la conviction ou la force de l'argument. Judiciariser le combat politique est donc une preuve de faiblesse voire d'impuissance.
Je comprends que Ségolène Royal n'ait pas apprécié d'être classée en numéro 1 des têtes à claques. Depuis sa défaite cuisante à la primaire socialiste, elle déprime et n'est sûrement pas en état de subir de nouveaux revers. Si j'avais dû établir un classement, j'aurais placé en grand vainqueur Claude Guéant, futur député de Boulogne-Billancourt où n'importe quel parfait inconnu de droite sera élu. Eva Joly, elle, n'a rien d'une tête à claques. Quant à DSK…c'est une tête. Et aujourd'hui sans claque.

30 décembre 2011

Les taxis de Louviers bientôt obligés d'installer des caméras de surveillance ?

« Le conseil municipal vient d'adopter un arrêté, qui obligera les taxis à enregistrer toutes les conversations de leurs clients via une caméra de surveillance. Installée à l'arrière du véhicule, elle sera obligatoire à partir du mois d'avril 2015, ou dès le 6 avril 2012 pour les nouvelles licences délivrées. L'image et le son seront conservés sur disques durs pendant une durée légale de 28 jours. Les services de police pourront y accéder afin de résoudre certaines enquêtes qui le nécessiteraient…

La débâcle du pouvoir sarkozyste


L’annonce des dernières statistiques du chômage, avec 29.000 chômeurs supplémentaires en novembre, signe définitivement la fin de l’illusion savamment entretenue par Nicolas Sarkozy et sa clique depuis 2007 et son élection. Que reste t-il du président du pouvoir d’achat, du président qui irait chercher la croissance avec les dents, du président qui baisserait les impôts, du « travailler plus pour gagner plus », etc ? La liste des promesses en carton pâte demanderait plusieurs pages.

29 décembre 2011

L'armée française doit quitter l'Afghanistan

Sur Canal Jimmy, Guy Carlier évoquait, hier soir, les principales manipulations dont l'opinion publique a été victime dans tous les domaines au cours des années récentes. Certaines séquences ont été plus fortes que d'autres. Dans le domaine sportif, les déclarations de Richard Wirenque, lorsqu'il était équipier chez Festina, sont demeurées célèbres tant il mentait et mentait encore avec un aplomb formidable sur le dopage érigé en système dans cette équipe cycliste.

Jean-Luc Récher risque l'inéligibilité

Jean-Luc Récher, conseiller général du canton de Gaillon-ville (regroupant les villes de Gaillon et Aubevoye) vit un difficile moment de sa vie d'élu. Maire d'Aubevoye et conseiller général depuis de nombreuses années, il a eu le temps de faire apprécier son action et de conserver la confiance des électeurs lors du dernier renouvellement de l'assemblée départementale. Avec plus de 65 % des suffrages, il a nettement défait un candidat du Front national au second tour. Ses mérites ont été reconnus par Jean-Louis Destans, président du conseil général et ses pairs puisqu'il continue d'y occuper un poste à responsabilité.

28 décembre 2011

Les quinze échecs du sarkozysme déclinant

Triple échec. Quand on lui dit triple A, François Hollande répond triple échec de la part du gouvernement. Il va même plus loin puisqu'il a rendu public un document mettant en évidence les 15 chiffres de l'échec global de Sarkozy-Fillon. Il passe en revue tous les domaines de l'action engagée en 2007 laquelle se solde par une succession de mauvaises nouvelles pour les Français. 

27 décembre 2011

« Nul ne peut être condamné à la peine de mort ! »

Dans son programme présidentiel, Marine Le Pen veut le retour de la peine de mort. Pire qu'une régression de la civilisation, il s'agit d'un abaissement des valeurs morales qui suffisent à disqualifier celle qui prétend être élue aux plus hautes fonctions de l'Etat. Pour être convaincu de l'inanité, de l'inutilité de la peine de mort, j'ai retrouvé le discours qu'a prononcé Robert Badinter, ancien président du conseil constitutionnel, ancien garde des sceaux de François Mitterrand, le 19 février 2007 lors de la réunion du Congrès à Versailles. Il s'agissait pour les députés et les sénateurs d'approuver le projet de loi constitutionnel relatif à l'interdiction de la peine de mort et ainsi rédigé : « Nul ne peut être condamné à la peine de mort. »

25 décembre 2011

Dernière semaine pour s'inscrire sur les listes électorales

A la table de dépouillement lors de la présidentielle de 1988 (photo JCH)
Il ne reste que quelques jours pour s'inscrire sur les listes électorales. Contrairement aux habitudes, le gouvernement Sarkozy-Fillon n'a pas souhaité engager de campagne d'information afin que les non inscrits mais ayant le droit de l'être se mettent en règle avec les textes. Ainsi, les jeunes non inscrits automatiquement, ceux qui auront 18 ans avant le 22 avril 2012, par exemple, auraient intérêt à se précipiter dans la mairie de leur domicile munis des pièces nécessaires pour figurer sur la liste électorale. Il serait dommage de ne pas contribuer de façon civique à l'expression du vote populaire les 22 avril et 6 mai prochains lors d'un vote décisif.
Ce refus de campagne d'inscriptions est symbolique de la crainte qu'inspirent les jeunes générations au gouvernement actuel. Tous les sondages ciblés indiquent clairement que les 18-34 ans sont en majorité hostiles au sarkozysme lequel recrute surtout chez les personnes âgées et les nantis. Les jeunes des quartiers, des banlieues, des villes, ont d'autres soucis que l'inscription sur les listes électorales. Ils sont (ou non) diplômés, ils occupent (ou non) des emplois précaires, cherchent à donner un sens à une vie qui en manque souvent. Et pourtant, le vote de chacun ne contribue-t-il pas à l'avenir de tous ?
Quelques associations, telles qu'SOS-racisme, incitent les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. Djamel Debouze profite des larges lucarnes offertes sur les chaînes de télévision pour rappeler que le vote demeure l'expression de la souveraineté. Malgré Guéant, malgré Sarkozy, le message est reçu mais imparfaitement. Il appartient aux maires, ceux de gauche surtout, de rappeler au cours de la semaine à venir que s'inscrire sur une liste électorale c'est la possibilité d'apporter sa pierre au changement et de contribuer à la construction d'une nouvelle France, plus ouverte, plus tolérante, plus solidaire.

24 décembre 2011

Servir ce n'est pas se servir

Jean Tiberi, le mari de Xavière, député de Paris et ancien maire de la capitale a, notamment, un fils. Ce dernier est docteur en quelque chose. Et comme papa a des relations haut placées, notamment auprès de Nicolas Sarkozy, actuel chef de l'Etat, il pensait que le fiston avait droit à un poste de haut fonctionnaire à Bercy. Malgré l'avis négatif d'une commission chargée de fournir une opinion sur l'impétrant, le gouvernement a passé outre pour faire plaisir à maître Jean et à son fi-fils. La commission a estimé que cette personne honorable n'avait ni les mérites ni l'expérience justifiant sa nomination.

Grève des agents de sécurité des aéroports de Paris : la duplicité de l’État sarkozyste


La grève du personnel des sociétés de droit privé assurant les missions de sécurité pour le compte d’ADP – Aéroports de Paris –, fait depuis quelques jours la une des médias. Je ne reviendrai pas sur le principal argument du gouvernement, élément de langage fourni par l’Élysée, sur la prise en otage des voyageurs que constituerait cette grève et repris comme un leitmotiv par tous les ministres concernés. Mon ami Jean-Charles Houel a dit ce qu’il fallait penser de l’emploi de cette formule.
La décision dictée par l’Élysée de briser ce mouvement social en faisant appel aux forces de l’ordre pour se substituer au personnel gréviste constitue une atteinte sans précédent au droit de grève. Au point qu’une action en justice est enclenchée par les syndicats pour son caractère anticonstitutionnel.

23 décembre 2011

Les passagers des aéroports ne sont pas des otages

Ils prennent les Français en otage ! Tous, président, premier ministre et ministres n'ont que ce mot à la bouche. Les candidats passagers aux vols aériens seraient « pris en otage » par des grévistes de la sécurité d'embarquement dans les aéroports au prétexte qu'ils veulent des augmentations de salaires parfaitement légitimes compte tenu de leurs conditions de travail et des responsabilités qui en découlent.
Le mot otage est totalement galvaudé et Jean-Claude Mailly, le secrétaire général du syndicat Force ouvrière a raison de protester contre l'usage de ce mot employé à dessein par les gouvernants afin de créer une psychose à l'égard de la grève et des grévistes. Un otage ce n'est pas quelqu'un qui veut prendre l'avion pour passer quelques jours ou quelques semaines sur l'Ile Maurice ce qui est au demeurant parfaitement respectable. Un otage, c'est une personne que l'on arrête et que l'on prive de liberté comme gage pour obtenir ce que l'on exige. Un otage c'est quelqu'un qu'on veut échanger contre une rançon. C'est quelqu'un dont on menace la vie et qu'on terrorise. Je sais bien qu'il est devenu d'usage d'utiliser ce mot pour exprimer le fait qu'un groupe ou quelqu'un exerce une pression ou un chantage politique. Dans l'esprit des Français un otage c'est Jean-Paul Kauffman ou Jean-Louis Normandin. Dans leur esprit, des otages ce sont les cinq employés d'Areva enlevés dans l'Aïr (Niger).
En plus, quand le gouvernement fait appel à la police de l'air et des frontières et aux CRS pour casser la grève et se placer du côté des patrons des sociétés privées, il est bien évident que les grévistes se trouvent dans une situation défavorable pour négocier. Le gouvernement va même proposer un texte de loi pour imposer un service minimum dans le transport aérien. Une fois de plus, Sarkozy-Mariani choisissent le camp des plus favorisés. La prise d'otage étant punie de la réclusion criminelle à perpétuité, on peut imaginer que les grévistes risquent la prison à vie…sans rire.

22 décembre 2011

Encore cinq années de Sarkozysme : tout mais pas cela !

L'UMP est en colère contre Arte qui a diffusé un documentaire de William Karel, hier soir, intitulé Looking for Sarkozy. Un dénommé Lionel Lucca, de la droite populaire autrement appelée droite extrême se plaint de ce qu'une chaîne publique financée par la redevance, ose diffuser un documentaire à charge contre Sarkozy. Il est vrai que les 18 journalistes appelés à commenter le quinquennat du sortant, qu'ils soient Américain, Britannique, Chinois, Italien ou Espagnol, pour ne citer qu'eux, n'y vont pas de main morte. Je félicite, au contraire, cette chaîne publique de sa liberté et de son indépendance. Il est sain et utile qu'une chaîne diffuse cette vérité partagée. Que l'UMP ne soit pas contente, évidemment. Mais l'UMP n'est pas propriétaire des chaînes publiques, n'est-ce pas ?

La proposition de loi Ciotti-Sarkozy : une menace pour l’EPIDE de Val-de-Reuil


« Adoptée le 15 Décembre 2011 par la majorité UMP de l’Assemblée Nationale, la proposition Ciotti– Sarkozy sur les mineurs délinquants constitue une menace directe pour l’excellente structure de l’EPIDE de Val-de-Reuil. Centre de la 2ème chance, idée et proposition portées il y a plusieurs années par Gaston Deferre puis Édith Cresson, l’EPIDE de Val-de-Reuil qui accueille des jeunes majeurs en difficulté, avec un taux de réussite incontestable, risque d’être totalement dénaturé par les dispositions saugrenues du couple Ciotti-Sarkozy. Affolée par l’explosion de la violence et de la criminalité depuis que ce dernier, ministre de l’Intérieur, puis Président de la République est en responsabilité, la majorité UMP accumule les lois et mesures, toutes aussi inefficaces que dangereuses, prétendant lutter contre la délinquance des mineurs.
Au fil des débats qui se sont déroulés à l’Assemblée Nationale, mes collègues Dominique Raimbourg et Marietta Karamanli ont excellemment démontré l’imposture de cette proposition rejetée par la majorité de Gauche au Sénat mais, hélas, adoptée définitivement par l’UMP à l’Assemblée Nationale. Le directeur national de l’EPIDE et la Commission de la Défense de l’Assemblée Nationale avaient pourtant manifesté leur opposition à ce texte. La confusion entre jeunes en difficulté et délinquants mineurs souvent récidivistes apparaît totale dans cette énième loi dite sécuritaire. L’absence de moyens budgétaires va en outre aggraver les effets néfastes de ce dispositif.
Je m’associe totalement à la protestation et à la mobilisation des élus de Val-de-Reuil. Nous ferons tout pour maintenir la spécificité de l’EPIDE et que ne soit pas dénaturé le centre de Val-de-Reuil.

François Loncle, 
député de l’Eure

21 décembre 2011

« Cette folle de Dati » dixit Nicolas Sarkozy

Quinze députés UMP reçus à l'Elysée ont entendu la même phrase, choquante à plus d'un titre. En évoquant la situation d'une circonscription législative de Paris, Nicolas Sarkozy a souhaité qu'elle se règle rapidement puisque François Fillon son premier ministre souhaite y être candidat. Mais Rachida Dati est depuis longtemps, elle aussi, candidate au siège de député dans la même circonscription et veut abandonner un mandat européen pour lequel elle ne manifeste que peu d'intérêt.
En faisant allusion à cette candidature parisienne, le président-candidat-chef de l'UMP a qualifié l'ancienne garde des Sceaux de folle ! « Cette folle de Dati » a-t-il clamé à qui voulait l'entendre. Connaissant le personnage, rien d'étonnant. Sa brutalité verbale n'a souvent que peu de conséquence dans les actes. Tout de même. Quelle façon de parler d'une de ses anciennes ministres vantée à ses débuts pour son caractère original, dotée de grandes qualités intellectuelles et vouée aux gémonies aussi rapidement qu'elle avait été adulée. Sarkozy est ainsi : il jette les gens comme des vieux citrons pressés. Certains en redemandent. Pas tous. Rachida Dati est de ceux-là.
Était-il pour autant nécessaire de l'humilier, de l'insulter ? Tout comme Silvio Berlusconi (que je ne porte pas dans mon cœur) a été humilié par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy devant toutes les caméras du monde…et c'est le peuple italien tout entier qui s'est senti humilié ! Parler de Rachida Dati comme d'une folle, c'est faire bien peu de cas de cette personne que Sarkozy avait pourtant élevée au rang d'étendard ! Mme Dati a le tort de résister. Elle a le tort de vouloir être elle-même. Elle a le tort de ne point céder face aux menaces et aux oukases. Soudainement, Rachida Dati me devient sympathique. C'est dire.

Eva Joly attaque Marine Le Pen bille en tête

Eva Joly, la candidate des Verts à l'élection présidentielle a raison de ne pas se laisser marcher sur les pieds par Marine Le Pen. La candidate du Front national lance des opérations mains propres, se couvre de probité candide, joue les innocentes comme si elle venait de naître à la politique hier. Il se trouve que Marine Le Pen est la fille de son père et qu'elle assume cette filiation biologique, politique, idéologique. D'où vient Jean-Marie Le Pen ? De l'extrême droite, celle des nostalgiques de Pétain, des soutiens de l'Algérie française et de l'OAS, celle qui veut jeter les immigrés à la mer et dont le discours économique est d'un libéralisme-protectionnisme échevelé.

20 décembre 2011

Les mineurs délinquants seront accueillis à l'EPIDE de Val-de-Reuil

« Jeudi 15 décembre la proposition de loi Ciotti prévoyant que trois EPIDE (établissement public de la deuxième chance) en France, dont celui de Val-de-Reuil, puissent accueillir des mineurs délinquants, dès l’âge de 16 ans, a été adoptée définitivement par l’Assemblée nationale qui, jusqu'en juin prochain, a encore le dernier mot malgré la ferme opposition du Sénat de Gauche. Cette nouvelle appelle plusieurs remarques dont je ne veux pas faire, par regret, par tristesse, par colère, l’économie. C'est sans doute sur le silence qui prévaut pendant la trêve des confiseurs que comptaient les auteurs de ce texte aberrant.

19 décembre 2011

L'avenir du site M-Real en question chez le ministre de l'Industrie

Philippe Poutou en visite sur le site M-Real
Une réunion au sommet (régional) s'est tenue chez le nouveau préfet de l'Eure la semaine dernière pour déterminer l'avenir du site M-Real. On notait la présence de François Loncle, député, Guillaume Bachelay, l'un des co-auteurs du projet présidentiel socialiste, représentant la Région, Gaétan Levitre, conseiller général du canton de Pont-de-l'Arche, Richard Jacquet, maire de cette commune ainsi que les délégués syndicaux de l'usine M-Real.
Le préfet devait informer Eric Besson, ministre de l'Industrie avant sa rencontre avec M. Helander, PDG de M-Real, vendredi prochain. Il aura en main la délibération du conseil général de l'Eure, la lettre d'Alain Le Vern, président du conseil régional, et les demandes officielles de toutes les parties prenantes visant à l'expropriation du site si le patron finlandais s'obstine dans son refus d'accepter une offre de reprise pourtant sérieuse de la part d'un groupe ayant pignon sur rue.
A été évoquée également par le préfet une possibilité de revitalisation du site à laquelle personne ne croit sérieusement. Cette revitalisation passerait par un plan social suivi sans doute d'une découpe des locaux et surtout nécessitant des mois et des années. Même si l'agglomération Seine-Eure est candidate future pour ranimer le site industriel, la meilleure solution serait tout de même de poursuivre l'activité papetière avec des salariés formés et fidèles.

Marc-Antoine Jamet élargit la toile…

« Mesdames, Messieurs, Chers amis, Depuis quelques jours, mon site (www.marc-antoine-jamet.com) est de nouveau en ligne. Il a été modernisé. Il est sans doute plus accessible et plus navigable que ses deux versions précédentes . En peu de temps, vous avez eu la gentillesse d'être près de 200 "visiteurs uniques" à découvrir ses rubriques, à le consulter, à "feuilleter" articles, revues de presse, galeries photo.
J'y vois deux avantages immédiats. D'une part, permettre aux électeurs, aux contribuables, de mieux contrôler mon action municipale, ce que je décide comme élu au service de ma ville et de ses habitants, ce que je propose pour l'avenir et la réussite de Val-de-Reuil, comment j'effectue la mission qui m'a été confiée. C'est un relais utile de la démocratie et, sans doute, participe-t-il de la proximité aujourd'hui par tous revendiquée. D'autre part entrer en contact avec des électeurs plus jeunes, plus urbains, plus actifs pour lesquels l'internet est devenu le premier des médias, parfois le seul, et leur faire parvenir une information directe et fiable, les raccrocher à la politique, à la vie citoyenne en allant les chercher là où ils sont : devant leur écran.

François Hollande écrit aux électeurs de la primaire : ses trois engagements

François Hollande souhaite la participation active des électeurs qui ont participé à la primaire socialiste-PRG. Il a pris contact avec les personnes ayant accepté de laisser leurs coordonnées, le jour du vote, et notamment leur adresse mail. A Louviers, sur les deux bureaux des gymnases Pampoule et Maxime Marchand, près de 160 adresses ont été relevées. Voici le texte de la lettre que leur adresse François Hollande.
«Vous avez participé les 9 et 16 octobre aux primaires citoyennes. Je voulais vous dire ma fierté d’avoir été désigné par une procédure qui a associé plus de 3 millions de personnes.
Je mesure ma responsabilité. Elle doit être à la hauteur de la confiance que vous m’avez accordée.
Votre mobilisation a constitué un message clair. J’y ai vu le signe d’une attente forte pour le changement en 2012 dans un moment particulièrement difficile pour la France et pour l'Europe.
La crise économique, l'endettement public record, la montée du chômage nécessiteront pour être conjurés un effort de rassemblement et de justice pour redresser notre pays.
Je porterai trois grands engagements : le pacte productif pour rehausser le niveau de l'emploi et de la croissance, le pacte redistributif pour réduire les inégalités et le pacte éducatif pour faire de la jeunesse la grande priorité du prochain quinquennat.
Je veux aussi montrer que le changement exigera une conception de la démocratie dans laquelle le président respectera les citoyens et les valeurs de la République.
Cette campagne sera dure et âpre. Je sais que nos concurrents ne répugneront pas à user de la caricature, du dénigrement, voire du déni de leur propre bilan. J'aurai donc besoin de la participation de chacun, bien au-delà des partis qui soutiennent ma candidature.
Vous avez été les acteurs des primaires, vous serez demain les artisans de la victoire de la gauche en 2012.
Je vous fournirai régulièrement argumentaires et informations. N'hésitez pas à faire connaître à mon équipe vos suggestions.
Je souhaite en cette fin d'année 2011 que la France connaisse, le 6 mai 2012, l’avenir qu’elle mérite. »

Triple A ou triple sot ?

« Si la France perd son triple A je suis mort. » « Il faut tout faire pour conserver le triple A. C'est absolument nécessaire. » « Notre objectif : conserver le triple A. » Ce discours là, c'était hier. Il était tenu par le président Sarkozy ou par ses ministres. C'était l'époque où l'UMP rêvait comme le chanterait Jacques Brel. Mais la réalité est impitoyable. La France va perdre son triple A, très bientôt sans doute, demain peut-être, et personne ne peut s'en réjouir. Les taux d'intérêt vont grimper, le niveau des affaires va baisser. Le chômage va augmenter, la pauvreté s'accélérer. Un 3e plan d'austérité va être inventé alors qu'on nous racontait que les deux premiers plans de rigueur étaient indispensables pour conserver le triple A tout comme la retraite à 62 ans ou la TVA à 7 %. Tout ça pour ça.
L'échec de Sarkozy est patent, évident, atroce pour des millions de Français. Il est tellement évident que les Français ont intégré cette défaite du gouvernement français ce qui n'empêche pas ce dernier de tenir un discours devenu à géométrie variable. « Si on perd le triple A, ce sera difficile mais pas insurmontable. » Voilà les nouveaux éléments de langage distribués aux ministres par Henri Guaino. Même Juppé, le malheureux Juppé, s'y met lui aussi, lui qui avait fait de la sincérité son nouveau credo de repris de justice le jour même où Jacques Chirac récoltait deux ans avec sursis. La droite est « grave mal », comme dit mon petit voisin.
« La réalité, comme l'écrit un lecteur à Mme Pécresse, c'est que nous vivons une crise majeure qui  sert de prétexte pour massacrer nos acquis, qui ne doivent rien à la droite, mais tout aux luttes de générations de travailleurs. Cette crise, ni le gouvernement, ni ses économistes ne l'ont vu venir (gouverner c'est prévoir ?). Cette crise c'est celle de la droite et ils veulent nous la faire payer ! « Jusqu'ici l'art de gouverner n'a été que l'art de dépouiller et d'asservir le grand nombre au profit du petit nombre, et la législation le moyen de réduire ces attentats en système... » « Jamais les maux de la société ne viennent du peuple, mais du gouvernement. » Robespierre.


18 décembre 2011

Mme Alliot-Marie ferait mieux de se taire

Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre revenue sur le front de la bataille électorale reproche à François Hollande de ne pas savoir comment se déroule un conseil des ministres. On aura tout entendu. Si, avec des arguments pareils, la droite espère discréditer le candidat du Parti socialiste et du PRG, elle n'ira pas loin.
D'autant que Mme Alliot-Marie a bien fait de se taire pendant cette année 2011 qu'elle avait débutée comme on sait en assurant M. Ben Ali du soutien des forces de police françaises en cas de besoin et surtout en ayant bénéficié durant les vacances de Noël 2010 de voyages aériens grâce aux bons soins d'un ami du pouvoir. Le délai de viduité médiatique n'étant pas encore terminé, nous suggérons à Mme Alliot-Marie de ne pas aggraver son cas en « la fermant ». N'oublions pas que Nicolas Sarkozy a été obligé de se séparer d'elle alors qu'elle occupait un ministère régalien. Ce que son amour-propre a eu bien du mal à encaisser.
Nous sommes de ces Français qui ne savent pas comment se déroule un conseil des ministres. Et alors ? On en lit les compte rendus, on connaît des ministres qui y ont participé. D'après eux, ce n'est pas sorcier. Sauf, peut-être, pour Mme Alliot-Marie dont on perçoit mal les compétences et donc le seuil d'incompétence.

17 décembre 2011

La campagne électorale 2012 se jouera aussi sur Internet

 Les socialistes réunis autour de François Hollande ont décidé de mettre sur pied une cellule de surveillance des déplacements de Nicolas Sarkozy. Face à la multiplication de ses voyages en province et face à une campagne électorale de la part d'un candidat-président qui masque ses intentions, il est important de relever au plus près les frais engagés par l'Etat pour la préparation, la sécurité, le transport d'un président abusant de sa fonction et de l'argent public.
Avec René Dosière, député attentif depuis des années aux dépenses de l'Elysée, on peut être sûr que rien n'échappera à sa vigilance. On saura mieux ainsi ce qui a trait à l'action d'un président de la République dans la campagne et à celle d'un candidat en campagne. Il est en effet difficile distinguer ce qui sépare l'un de l'autre.
La mise en place de cette cellule d'un genre nouveau est indispensable. Cette innovation me donne une idée. Il serait bien que les blogueurs de gauche, favorables à la candidature de François Hollande, s'unissent pour relever les innombrables mensonges et approximations proférées par les snipers de l'UMP. Qu'il s'agisse de la personnalité de François Hollande, de sa crédibilité ou de ses propositions, l'UMP les caricature à tout va créant une sorte de halo brumeux visant à empêcher de mieux comprendre les intentions du candidat choisi par les primaires socialistes.
Je lance un appel à mes lecteurs : n'hésitez pas à me faire savoir, par la voie que vous jugerez la plus efficace, les contre-vérités et actions choquantes de la droite dure et de l'extrême droite. La campagne électorale 2012 se jouera aussi sur Internet. Nous devons assurer une veille constante et des contre-attaques rapides.

16 décembre 2011

Les communautés d'agglomérations de Rouen et Seine-Eure pacsées pour le meilleur

Thierry Delamare, Franck Martin, Laurent Fabius, Patrice Yung et Frédéric Sanchez (photo JCH)
Hier soir, au siège de la Communauté d'agglomération Seine-Eure, un événement s'est produit qui fera nécessairement date dans l'histoire de cet établissement. Voir Laurent Fabius et Franck Martin, côté à côte, partageant un même dessein, dans une harmonie presque totale, avait quelque chose d'à la fois étrange et rassurant. Si la géographie fait l'histoire, comme l'a souligné opportunément François Loncle, il semble bien qu'elle fasse aussi beaucoup pour un rapprochement des hommes. Qui aurait imaginé, il y a encore quelques années, que la CREA (communauté d'agglomération de Rouen) et la CASE (communauté d'agglomération Seine-Eure) uniraient leur destin commun dans une structure nouvelle même si le syndicat mixte en création n'a rien à voir avec une assemblée délibérante unique aux deux territoires.

15 décembre 2011

François Loncle : « la diplomatie française vise-t-elle à renverser le régime syrien »

« La situation en Syrie est de plus en plus préoccupante. L'attitude intransigeante du régime syrien a conduit l'Union européenne, la Ligue arabe et les États-Unis à décider une série de sanctions à l'encontre de plusieurs dirigeants syriens. Mais le gouvernement français a, lui, adopté une position en pointe, en recourant à une rhétorique résolument interventionniste.
Il s'est ainsi prononcé en faveur d'une ingérence internationale, bien que celle-ci ne peut avoir l'approbation de l'ONU, en raison de l'hostilité affichée par la Russie et la Chine. Il a proposé l'instauration de « couloirs humanitaires sécurisés » dans le nord de la Syrie, alors que ce projet est catégoriquement rejeté par le chef du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies. La France est enfin le seul pays à avoir reconnu comme « interlocuteur légitime » le Conseil national syrien (CNS) qui regroupe une partie de l'opposition.
M. François Loncle demande au ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes de clarifier sa diplomatie à l'égard de la Syrie. Il voudrait savoir si la France étudie la préparation d'une opération militaire, dans la mesure où la sécurisation de zones ou de convois nécessite une protection armée et, en conséquence, l'emploi éventuel des armes. Il souhaiterait que le ministre lui indique si le gouvernement est prêt à envisager une telle intervention militaire, même sans l'aval de l'ONU et sans mandat précis. Il désirerait également connaître le rôle exact joué par les agents du service action de la DGSE et les officiers du Commandement des opérations spéciales (COS), dépêchés en Turquie et au Liban, auprès des militaires syriens ayant fait défection. Il aimerait savoir si le soutien opérationnel et logistique fourni par la France à l'Armée syrienne libre (ASL), composée des déserteurs, implique des livraison d'armes. Enfin, il demande au ministre si l'objectif de la diplomatie française consiste à renverser le régime syrien, au risque de provoquer l'éclatement du pays, voire l'embrasement de toute la région.»

François LONCLE
Député de l'Eure

L'affaire Chirac n'a pas fait pschiiit !

On se souvient des déclarations tonitruantes de Jacques Chirac (quand il avait toute sa tête) prononcées lors d'une interview télévisée du 14 juillet. Interrogé par un journaliste sur l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, il avait évoqué une affaire abracadabrantesque et assuré qu'elle ferait « pschiiit ! ». D'ailleurs, les différents procureurs (tous promus, depuis, à des postes prestigieux et influents) proposaient de classer l'affaire sans suite ce que les juges d'instruction n'ont jamais accepté. Notamment la juge Siméoni, courageuse et opiniâtre.

Laurent Fabius devant les délégués de la CASE ce soir

Laurent Fabius sera présent, ce soir à 20 h 30, devant les délégués de l'agglomération Seine-Eure. L'ancien Premier ministre, président de la communauté « Rouen-Elbeuf-Austreberte » tentera de convaincre les élus locaux de la CASE de tisser des liens institutionnels avec celle-là et de créer un pôle métropolitain sur des objets communs tels que les transports ou les développements économique et touristique.

14 décembre 2011

François Loncle et le dossier M-Real : le député interpelle la ministre de l'écologie


François Loncle a adressé une question écrite à Nathalie Kosciusko-Morizet au sujet de l'industrie papetière et notamment de l'avenir du site M-Real :
« Monsieur François Loncle attire l'attention de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la situation très difficile dans laquelle se trouve l’industrie papetière en France. Il s'agit d'une filière très importante qui recouvre des enjeux aussi bien économiques, sociaux, environnementaux que culturels. Elle concerne près de 500 000 emplois dont certains, comme à l'entreprise M-Real d'Alizay (Eure), sont menacés par de brutales décisions des propriétaires. 

Deux Sénégalais froidement exécutés en Italie

Deux morts et plusieurs blessés par balle en Italie. Un camp de Roms incendié après un viol inventé de toutes pièces par une jeune fille. L'auteur des meurtres et des tirs s'est suicidé d'une balle dans la tête après ses crimes. Il appartenait à un groupe d'extrême droite connu pour ses plaidoyers racistes et ses références fascistes. Ainsi, en Italie, pays d'accueil de deux millions d'immigrés, on peut tirer avec un magnum 357, dans une rue, en plein jour, sur des Sénégalais vendant leurs marchandises sur les marchés forains.
Ce fait divers n'en est pas un. Il s'agit d'un fait de société. Il illustre le degré d'avachissement de la pensée républicaine et démocratique dans un pays pourtant réputé pour l'amour de l'art et des artistes qui se comptent pas centaines dans la peinture, la musique, la littérature, la poésie, le cinéma, la sculpture… et fait honneur à l'esprit humain. Tout de même, pour passer à l'acte, faut-il que des êtres faibles, dérangés pour le moins, obsédés sans doute, aient été contaminés par ce virus sans vaccin qu'on appelle la haine de l'autre, de ce qui est différent, de ce qui n'est pas soi.
Pourrions-nous connaître pareil drame en France ? Bien sûr que oui. Et c'est déjà arrivé. Chaque année, Bertrand Delanoë, maire de Paris, rend hommage à ce jeune Arabe que des soutiens du Front national avaient balancé à la Seine, le jour de la fête de Jeanne d 'Arc seulement parce qu'il était «bronzé» ! Soyons donc modestes, résolus, actifs pour continuer de lutter contre le racisme et bannir de notre langage les anathèmes contre les étrangers et les immigrés.

Marc-Antoine Jamet : halte aux gares baladeuses et aux lignes furtives


Marc-Antoine Jamet lors de ses vœux 2011 (photo JCH)
« Il n’est pas certain que la réunion publique organisée sur le projet de ligne dite « nouvelle » Paris-Normandie, jeudi 8 décembre, à Val-de-Reuil, aura apporté un minimum de clarté sur un dossier dès l’origine touffu, confus, complexe. Certes, le théâtre des Chalands, qui l’accueillait, a fait salle comble, mais rares sont les questions posées qui ont trouvé réponse au cours du dialogue de sourds qui a opposé trois heures durant technocrates et usagers. Certes, 300 personnes sont venues dire leur intérêt, évoquer leur souci, rappeler leur attente, réels, d’une desserte ferroviaire « classique » qui, pour se rendre à leur travail, mette de nouveau la gare rolivaloise à une heure de Paris-Saint Lazare, mais, en guise de consolation, on leur vanta l’ivresse à venir et les vertiges de l’utopique TGV que le chef de l’Etat promit au précédent maire du Havre. Certes, il ne manquait pas un bouton de guêtre à la commission chargée de piloter la discussion, pas un rétroprojecteur, ni un ordinateur à RFF et, étonnamment, pas un videur à gros bras pour canaliser une foule pourtant bien pacifique. Mais, quoi qu’il en soit, la méthode retenue –surtout- avait de quoi surprendre. 

Les usagers d’EDF sont-ils bien au courant de la loi NOME ?


« Dans une indifférence quasi générale le projet de loi NOME avec les nouveaux compteurs EDF est devenu une véritable loi scélérate qui sera appliquée au 1er janvier 2012. Voila donc le dernier acte. Les français vont pouvoir payer plus cher leur électricité pour alimenter encore un peu plus les actionnaires ! Et quand nos factures augmenteront, on ne pourra plus dire qu’on ne savait pas.
Les tarifs d’électricité vont augmenter pour permettre la concurrence. A terme, nous pouvons nous attendre à des hausses substantielles de nos factures comme cela c’est déjà produit pour le gaz. Rappelons que la facture de gaz qui augmentera de 4,4 % au 1er janvier prochain a dès 2005 augmenté de façon significative pour préparer la privatisation et a bien entendu continué à augmenter depuis 2008 pour le plus grand profit des actionnaires de Suez. Alors que le prix d’achat de cette énergie ne
cesse de baisser depuis 3 ans, les factures de gaz ont, elles, augmenté de 60% entre 2005 et 2011. Chercher l’erreur ! Avec cette loi NOME, l’électricité va suivre les mêmes règles que le gaz.

12 décembre 2011

Sarkozy cerné de toutes parts…

Dominique Galouzeau de Villepin fait la une de toutes les chaînes info. Son annonce de candidature va-t-elle pour autant modifier la donne à droite ? Si l'on en juge par la stupeur et la colère de l'Elysée, le candidat Sarkozy craint un éparpillement à la Jospin. L'ancien premier ministre de la gauche plurielle n'avait pas suffisamment anticipé les conséquences de la pluralité de candidatures à gauche et en avait fait les frais. Sarkozy craint la montée en puissance de Marine Le Pen, Guéant fait tout ce qu'il peut et même au-delà pour empêcher la fuite du vote frontal-frontiste, et Hollande assure qu'un 21 avril à l'envers n'est pas du tout impossible. Mais pas en sa défaveur.

11 décembre 2011

Quelques réflexions au débotté

Pour vanter la sécurité du nucléaire français; Nicolas Sarkozy a utilisé tous les subterfuges. Faisant allusion à la catastrophe de Fukushima, il n'a pas hésité à mettre en avant le tsunami exceptionnel et à modifier la hauteur de la vague mortelle au fil de ses discours. On est parti de 15 mètres pour terminer à 40. Il en a été de même avec le nombre de salariés dépendant du nucléaire. Pour Besson, cela concernait 250 000 personnes, pour Morano 500 000, pour Proglio, un million. Pourquoi pas deux millions s'il fallait paraphraser les diatribes du chef de l'Etat candidat à sa succession. Restons sérieux.

10 décembre 2011

Souvenons-nous du Comité d'action de gauche

Henri Fromentin et François Loncle (photo JCH)
« Paris Normandie » a consacré un article au choix de Louviers par TF1 à l'occasion de la prochaine élection présidentielle. La chaîne a en effet opté pour un nouveau format d'émissions lors de la campagne à venir et notre ville a été sélectionnée parmi un panel proposé par la Sofres. Dans l'article du quotidien régional, la parole est donnée au maire qui insiste avec raison sur l'aspect atypique de la vie politique locale, « laquelle n'est pas dominée par le PS ou l'UMP. »
Le maire cite même la période au cours de laquelle Christophe Wargny écrivit « Louviers sur la route de l'autogestion. » Les signataires de l'article se trompent toutefois en situant cette période entre 1964 et 1969. Le Dr Ernest Martin est devenu maire en 1965 à la tête d'une municipalité UDG (Union des gauches) comprenant des élus communistes, des mendésistes et des sans partis. La municipalité à laquelle se réfère Franck Martin est celle qui fut élue en 1976-77 jusqu'en 1983, année qui vit Odile Proust (RPR) gagner les municipales. Cette municipalité dirigée par Henri Fromentin, comprenait des élus appartenant au Comité d'Action de gauche, des membres du PSU, ainsi que des Lovériens de gauche mais n'appartenant à aucun parti. Le Parti socialiste allié au PCF dans le cadre du programme commun de gouvernement se présenta contre la liste du CAG-PSU en 1977 et la liste PS-PC n'eut aucun élu.
Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'un chercheur conduit actuellement un travail sur le Comité d'Action de gauche et sur « la démocratie participative ». Cette personne a rencontré d'anciens membres du CAG et en rencontrera certainement d'autres au cours des semaines à venir. Ce sera l'occasion de rafraîchir les mémoires et de rappeler comment la gestion 1977-1983 fut le terreau qui permit à la municipalité actuelle de faire croître certaines pousses, notamment de 1995 à 2001.

Les élus, les militants de gauche devraient être irréprochables

Ne pas crier avec les loups. Respecter la présomption d'innocence. Ne pas se contenter des procès d'intention. Certes, tout cela est bel et bon. Mais s'il est prouvé que des membres de la Fédération socialiste du Pas-de-Calais ont commis les faits dont plusieurs les soupçonnent, s'il est attesté qu'Arnaud Montebourg a raison en demandant une enquête interne sur une organisation aboutissant à de la corruption ou un enrichissement personnel, alors il ne sera pas question de solidarité de parti ou d'esprit de famille. Il faudra nettoyer les écuries et mettre au rencard ceux qui ont usé de moyens inadmissibles.

9 décembre 2011

Le coup de pompe de Claude Guéant

J'aime bien Claude Guéant. Avec lui, on n'est jamais surpris. On peut sonder son cœur et ses reins rien qu'en le regardant et en l'écoutant. Pour lutter efficacement contre le crime organisé à Marseille où les malfrats et les mafieux se livrent une guerre sans merci avec morts, attaques à main armée, hold-up, et lance-roquettes, le ministre de l'Intérieur propose une mesure véritablement révolutionnaire.

Louviers, capitale de TF1 à l'occasion de la présidentielle

Lu sur le site du journal Le Point : 
« A l'occasion de la présidentielle 2012, la ville de Louviers, dans l'Eure, deviendra... la capitale de TF1 ! Les équipes de la Une, aidées de la Sofres, ont décidé de faire de cette commune d'environ 20 000 habitants le décor grandeur nature de leur couverture de l'élection. « Parce qu'elle vote comme la France, c'est-à-dire à droite à la présidentielle et à gauche aux municipales » précise Catherine Nayl, la directrice de l'info du groupe TF1. La Sofres fait bien les choses puisque Louviers a pour maire...un journaliste, Franck Martin, inscrit au Parti radical de gauche. Louviers fut aussi le fief de Pierre Mendès France, deux fois maire.
Dans la lignée de "Paroles de Français", TF1 installera quatre prime times, en 2012, sous le titre "Paroles de candidats", animés par Laurence Ferrari. L'émission permettra le dialogue direct entre des habitants de Louviers sélectionnés par TF1 et le candidat. Puis l'émission s'achèvera par un débat avec des éditorialistes extérieurs à la maison. Ce sera la première fois que la chaîne ouvrira ses émissions à des journalistes étrangers à sa rédaction. La date de lancement pose encore problème, car on ignore quand Nicolas Sarkozy déclarera sa candidature. Le CSA ayant imposé cinq semaines d'égalité absolue de temps de parole (contre deux en 2007) avant le premier tour, la fenêtre de tir de "Paroles de candidats" se fermera le 20 mars. Le soir du premier tour, Jean-Pierre Pernaut sera en direct de Louviers. »
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Marc Antoine Jamet voulait éviter les supputations négatives

"Rejoignant, voici 8 jours, le 10ème anniversaire de la CASE, sachant qu’un retard engendrerait des supputations négatives qui ont malheureusement été émises, mon véhicule, de marque française, a été contrôlé, environ 5km avant son but, par deux gendarmes sur la route de Louviers. Sa vitesse ayant été brièvement supérieure de plus de 30 km/heure au maximum autorisé (130 km/h), ils ont logiquement entrepris de dresser procès-verbal. Ils ont également observé que le conducteur qui a immédiatement reconnu son tort, n’avait pour les différents permis de conduire qu’il possède (moto tout type, VL, Poids Lourds, Super Poids Lourds, véhicule remorqué, autobus et transports en commun) JAMAIS commis d’infraction, disposait de TOUS ses points, et n’avait, en plus de trente années de conduite, eu ou causé AUCUN accident. La règle est la même pour tous, ce qui est normal. Cet écart, bien que le premier, en 12 ans de trajet quotidien, sur une route qui relie un travail et un mandat, a été sanctionné. Une juste décision a été prise. Un retrait provisoire a été prononcé. Ce contrôle s’est passé de façon courtoise et professionnelle. Aucune charge particulière expliquant cette allure trop rapide n’a été mentionnée. Les gendarmes ont reconnu que celui qu’il contrôlait ne s’est prévalu d’aucune fonction, n’avait tenté absolument aucune intervention, ses fonctions étant apparues sur un fichier de données personnelles dont l’existence, l’origine et le contenu ne sont connus que d’eux seuls."

8 décembre 2011

Les étrangers doivent bénéficier du droit de vote aux élections locales

Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, a mis le temps (10 jours) mais il a enfin corrigé sa bévue et sa déclaration provocatrice. Souvenons-nous. Il avait déclaré que les socialistes en proposant d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales allaient permettre à des étrangers (hors UE) de devenir maires en Seine-Saint-Denis par exemple. Il s'agissait d'une contre-vérité flagrante. La proposition de loi des socialistes indique très précisément que les étrangers pourront voter aux élections locales mais ne pourront pas devenir ni maire ni adjoint ni voter aux élections sénatoriales. Claude Guéant avait mal lu le texte des socialistes ou, ce que je crois, avait tenu à répandre une rumeur dont il imaginait mal les conséquences médiatiques. Face aux protestations légitimes des auteurs du texte et à tant de mauvaise foi unanimement constatée, Guéant a fait marche arrière. Ce ne sera pas la dernière fois.

6 décembre 2011

Il y a le feu au lac…Baroin ne sait plus où il habite

Ils ne manquent pas de culot, les gens du gouvernement. J'entends, ce matin, que Nicolas Sarkozy en appelle au rassemblement pour adopter « la règle d'or budgétaire » autrement dit un engagement constitutionnel (voté par référendum ou par le Congrès) de présenter les budgets des états en équilibre. M. Baroin, ministre de l'économie et des finances, l'homme qui osa qualifier l'arrivée au pouvoir de Lionel Jospin d'« effraction » invite également les socialistes (la gauche est majoritaire au Sénat) à s'unir à l'UMP pour montrer la cohésion des politiques face aux attaques spéculatives. Rien que cela. Ils ne manquent ni de culot, ni d'air. Il en faut tout de même beaucoup pour solliciter l'aval d'une opposition qu'ils humilient autant qu'ils le peuvent et insultent à toute occasion.

5 décembre 2011

« La France n'a jamais exterminé un peuple »…

Qui a déclaré en 2007 : "La France n'a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n'a jamais exterminé un peuple. Elle n'a pas inventé la solution finale, elle n'a pas commis de crime contre l'humanité, ni de génocide" ? Ceux et celles qui l'ignorent apprendront sans doute avec une pointe d'étonnement qu'il s'agit de Nicolas Sarkozy, le même qui aujourd'hui accuse les socialistes de germanophobie.
Sarkozy parle tellement à tort et à travers qu'il est facile (surtout avec Internet) de retrouver les discours qu'il a martelés tout au long de sa vie politique qui, comme chacun sait, comprend plusieurs décennies. Il a tout été : responsable des jeunes RPR, secrétaire général de l'UMP, tête de liste aux européennes avec le succès que l'on sait, supporteur de Chirac puis de Balladur, ministre de tout et de rien, avec une ambition jamais cachée, celle de devenir président de la République.
« J'ai changé » affirmait-il en 2006-2007. Je ne crois pas qu'il ait changé. Il est toujours aussi velléitaire, toujours aussi brutal et, surtout, toujours aussi hâbleur. Les discours que lui écrit Guaino, il les interprète plus qu'il ne les dit, il les surjoue parfois comme le font les mauvais acteurs qui ne comprennent pas leur texte. Sur la germanophobie, compte tenu de ce qu'il avait clamé en 2007, il aurait dû se montrer plus prudent et surtout, faire preuve de mémoire. Qu'il ait été comparé à Daladier ne lui a pas fait plaisir. On le comprend. La conférence de presse de Merkozy, cet après-midi, démontre tout de même que l'Allemagne domine l'attelage et qu'Angela Merkel a imposé ses vues. Alors, germanophobes les socialistes ? Sûrement pas. Lucides et pragmatiques.

Non, les centrales nucléaires françaises ne sont pas sûres à 100 % !

Quel coup ! Quel mauvais coup porté aux affirmations et aux certitudes de Proglio, de Besson, de Sarkozy…Non ! les centrales nucléaires de la France ne sont pas sûres à 100 % ! Mais cela, on le savait depuis Fukushima et sa catastrophe aux conséquences terribles en termes de vies humaines et d'avenir obéré. Il a suffi de l'intrusion, ce matin à 6 heures, dans plusieurs centrales nucléaires françaises de quelques militants courageux et très adroits de Greenpeace, pour mettre à bas les raisonnements péremptoires et définitifs des partisans à tout crin du nucléaire en France.
Tout penauds, les ministres et les dirigeants d'EDF en sont ce matin réduits à affirmer « qu'il y a eu dysfonctionnement, qu'il va falloir prendre des mesures, que la sécurité est une priorité » et patati et patata…Imaginons simplement que les militants de Greenpeace aient été remplacés par des terroristes (pas forcément islamistes d'ailleurs) désirant porter le fer dans le cœur des réacteurs en y faisant sauter (avec eux-mêmes) des bombes de forte puissance. Imaginons que ces terroristes soient parvenus à déjouer les systèmes interdisant les intrusions clandestines ? Sarkozy paraderait-il devant les salariés de la centrale du Tricastin ou se ferait-il tout petit en face des conséquences monstrueuses qui aurait résulté d'un tel attentat ? On va dorénavant les entendre avec une autre tonalité les Besson-Proglio. On a va sans doute écouter différemment les messages envoyés par Hollande et les écologistes. La sécurité à 100 % n'existe pas et n'existera jamais. Maintenant, c'est prouvé.

3 décembre 2011

Claude Guéant et le mensonge d'Etat

J'ai oublié de commenter, même brièvement, une déclaration de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, et je m'en veux de ne pas avoir réagi plus tôt. Je n'ai aucune sympathie pour cet homme lige de Sarkozy, froid, calculateur et manipulateur. Cet homme est l'homme des vilaines besognes et il assume ce rôle sans états d'âme et sans broncher. Il le fait même au prix de mensonges grossiers et facilement contestables. Agissant ainsi, il décrédibilise un peu plus la parole politique et affadit la confiance que placent les électeurs dans ceux qui nous gouvernent.
Guéant a une fonction — j'allais écrire et une seule — celle de récupérer des voix actuellement orientées vers Marine Le Pen. Je déteste les idées du Front national, je rejette ses propositions économiques, culturelles, sociétales et sociales. Le Front national est aux antipodes d'un monde ouvert et sociabilisé. Mme Le Pen fille avance masquée et c'est en cela qu'elle est plus dangereuse que son père. Je pardonne d'autant moins cette pèche aux voix de la part de Guéant, membre d'un parti républicain (encore que la droite populaire de l'UMP ne m'inspire que de vraies inquiétudes) qu'il utilise tous les moyens de l'Etat et tous les réseaux préfectoraux pour conduire cette mission impossible.
Alors quelle déclaration ? Guéant vient d'affirmer publiquement que les socialistes sont favorables au vote des étrangers (hors UE) pour permettre à certains d'entre eux de devenir maires ! Quel menteur ! Si on lit avec rigueur le texte de l'accord PS-EE Les verts, on découvre que les rédacteurs proposent d'autoriser le droit de vote et l'éligibilité des étrangers au sein des assemblées locales mais excluent toute fonction des dits étrangers dans les exécutifs et l'impossibilité pour ces élu(e)s de participer au vote en faveur des sénateurs. Le texte est public, connu de tous, donc de Guéant. Pourquoi ment-il ? Pourquoi nous prend-il pour des imbéciles ? Les réponses sont dans les questions.

M-Real : François Loncle écrit aux élus finlandais


François Loncle a écrit à l’ambassadeur de Finlande en France, aux présidents du Parti socialiste et au président du groupe parlementaire socialiste de ce pays.
« Je me permets d’attirer votre bienveillante attention sur la situation dramatique de l’usine M-Real de pâte à papier et de fabrication de papier située à Alizay (Eure) et appartenant au groupe finlandais Metsälitto.
Le site d’Alizay est un fleuron de l’industrie papetière, non seulement en Normandie, mais également en France et en Europe. Il est ainsi le leader européen sur le marché du papier recyclé et il possède l’une des machines à papier les plus modernes et les plus performantes du continent. Cette usine n’est pas seulement viable, elle est rentable. Faisant un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros, M-Real est, en outre, susceptible de devenir le pivot d’une filière nationale de recyclage (fabrication d’éco-matériaux par exemple) et le pôle régional du projet de biomasse CRE3, le plus important de France.

Les riches émigrent comme au temps de la grande Révolution

Il ne faut pas les lâcher comme dirait Sarkozy des socialistes et de Hollande. Alors, appliquant à la lettre ce précepte sarkozien, j'ai décidé de ne pas lâcher les braves fortunes françaises parties s'exiler sous d'autres cieux afin de ne pas verser leur dû au fisc national. Et la droite ose même en faire un argument électoral sur le thème : avec la gauche menaçante, les riches émigrent…comme au temps de la grande Révolution. Le patriotisme des riches a ses limites, celles des cantons de Vaud et de Genève, la Suisse étant le paradis fiscal que l'on sait.
Alors, qu'apprend-on ? Que sur les 300 plus grandes fortunes Suisses, 44 sont françaises et comprennent milliardaires (en euros) et millionnaires en euros également. Parmi ces riches exilés de l'autre côté de la frontière, on trouve les Hersant et les Wertheimer, les Fournier et les Jean-Louis David. Les fortunes des grandes surfaces (le fondateur suédois d'Ikea par exemple) ont trouvé refuge sur les bords du lac Léman où, semble-t-il, ils vivent chichement…tu parles Charles !
La Suisse est dans l'Europe géographique mais pas dans l'Union européenne. Les Suisses préfèrent interdire la construction des minarets plutôt que d'intégrer une union qui leur imposerait des règles et surtout risquerait de mettre à mal leur secret bancaire. Encore que le Luxembourg fasse partie de l'Union sans dommages réels pour les grandes fortunes mosellanes.
Ce que je veux prouver ? C'est simple. Les joueurs de foot, les joueurs de tennis, les industriels, les capitalistes français préfèrent ne pas payer d'impôts en Suisse plutôt que de contribuer à la solidarité nationale. Ils préfèrent faire leurs affaires en France et dépenser leurs bénéfices en terres, immobiliers, placements rentables ailleurs que dans notre pays. Woerth et Sarkozy ne parviendront jamais à nous convaincre que Johnny Hallyday ou Jo-Wilfried Tsonga sont des Français comme les autres, c'est-à-dire comme n'importe lequel des habitants, des travailleurs, des fonctionnaires de l'hexagone.

2 décembre 2011

La droite veut culpabiliser les salariés

Dans le discours de Toulon 2, tous les ingrédients de la lâcheté sont réunis. La droite, au pouvoir depuis 10 ans, ne serait pour rien dans la catastrophique situation de la France. Amnésie totale ! 10 ans pour rien ! 10 ans d'inaction coupable, 10 ans de blabla. 10 ans : autant d'occasions pour supprimer la retraite à 60 ans et les 35 heures devenus les paravents de l'échec du Sarkozysme. Et Sarkozy qui continue de palabrer devant 5000 militants UMP, le tout payé par les impôts des contribuables français qui financent la pré-campagne du candidat UMP.

1 décembre 2011

« L'entourloupe » autour des comptes de Balladur

Un ancien membre du conseil constitutionnel (Jacques Robert) révèle aujourd'hui dan,s le Parisien libéré que si les comptes de campagne du candidat Edouard Balladur ont été validés en 1995 c'est parce que Roland Dumas, président de l'institution, Jacques Chirac et Edouard Balladur se tenaient par la barbichette. Il évoque même une immense « entourloupe » que les membres du conseil constitutionnel ont avalisée sans un mot, témoins d'un choix uniquement justifié par la raison d'Etat contre une irrégularité manifeste.

30 novembre 2011

Sarkozy veut toucher « Les intouchables »

Le film « les intouchables » vient de dépasser aujourd'hui, le mur des 10 millions de spectateurs. Il est déjà classé parmi les 30 films français de toute l'histoire du cinéma national les plus regardés ! Je ne vous apprendrai rien en vous précisant qu'Omar Sy et François Cluzet y sont aussi authentiques qu'exceptionnels. Si j'évoque ce film c'est parce que je viens d'apprendre que Nicolas Sarkozy, président candidat, veut (va ?) rencontrer l'équipe du film, qu'il veut (va ?) certainement déjeuner avec les producteurs, les réalisateurs et les acteurs et qu'il veut (va ?)  tenter de récupérer le succès du film en faisant étalage de ses bons sentiments.
Et pourtant, le personnage d'Omar Sy dans le film est celui d'un voyou de banlieue, membre d'une bande — que le Nicolas Sarkozy traitait de racaille — habituée à la fréquentation des halls d'immeubles que le même Sarkozy voulait nettoyer au Kärcher. Un voyou très sympathique, je m'empresse de le dire, qui justifierait — du point de vue de Sarkozy — qu'on lui décernât la Légion d'honneur ou le mérite national. Avec lui tout est possible, même le pire.
J'espère que le Omar de « Omar et Fred » ne va pas se laisser enfumer par le candidat Sarkozy dont le comportement, celui de son ministre Guéant ou du secrétaire général de l'UMP-copé, vont à l'inverse du propos du film. Que Sarkozy tente d'instrumentaliser le succès du film, c'est déjà énorme, mais que les acteurs se fassent avoir, ce serait indécent !

Contrôle des étrangers : un pas de plus de Guéant vers l'illégalité ?


Hier, à Créteil, le ministre de l'Intérieur a persisté dans sa politique. Il a affirmé ne pas cibler les étrangers, alors qu'il vient de donner l'ordre – illégal – de croiser le fichier de la sécurité sociale et celui des étrangers. Pourtant, prendre le fichier qui recense un ensemble de personnes caractérisées par leur nationalité étrangère pour le mettre à l'épreuve d'un autre qui servira de filtre, n'est-ce pas cibler cette catégorie ? Qui M. Guéant croit-il tromper ? 

« La 27e campagne des Restos du cœur ou l'accompagnement de la misère »

« C’est l’ouverture de la 27e campagne d’hiver des Restos du Cœur, magnifique ! C’est une entreprise
en plein essor qui fait mieux d’années en années, qui pulvérise tous ses records, à ce rythme elle
finira cotée en bourse. Mais en réalité, bien loin d’être un succès c’est une véritable catastrophe !
Cela veut dire que la pauvreté progresse à grand pas et que le nombre d’exclus est en constante
augmentation.

29 novembre 2011

Les mauvaises nouvelles tombent comme à Gravelotte

Elles tombent comme à Gravelotte. Les mauvaises nouvelles se succèdent à un rythme soutenu démontrant l'impuissance de ce gouvernement. L'agence Moody's annonce la mise sous perspective négative du AAA français. L'OCDE promet à la France une croissance de 0,4% en 2012 annulant d'un coup les deux plans de rigueur « nettement » insuffisants, il en faudra un troisième ! Le chômage a explosé en octobre avec près de 35 000 inscrits en plus à Pôle emploi ! Et la situation va s'aggraver en 2012…Guéant s'en prend maintenant aux étrangers en situation régulière. Le prix de l'électricité va grimper et Besson devra s'avouer incapable d'empêcher cela avant la présidentielle. La zone Euro ? Elle risque d'exploser avant Noël et d'entraîner un appauvrissement de toute la chaîne économique et bancaire. Quant aux Français, ils ne sont pas du tout prêts à acheter des obligations de l'Etat Français, non par défaut de patriotisme mais plutôt par manque de confiance dans ce gouvernement des riches et des fortunés. Pécresse et Baroin peuvent toujours raconter leurs histoires, on ne les croit plus.
Copé propose de créer un code pénal des mineurs de 12 ans, ce que conteste Nadine Morano pourtant peu suspecte de commisération à l'égard des jeunes délinquants. Comme elle le dit si bien, pourquoi ne pas descendre à 10, 9, 8 ans ! Tout cela explique l'état de panique dans lequel s'embourbent le gouvernement, la majorité et le président…en attendant pire ?

28 novembre 2011

« Je te rejoins, il y faut du courage moral…»


Un lecteur assidu de ce blog nous écrit :
D'accord avec toi sur le constat, je crois que nous pouvons tous être d'accord, la lutte contre le crime organisé, mais aussi la simple délinquance, qui se livre à des violences qui s'affranchissent de toute moralité, de tout sens de l'honneur, de toute référence aux règles sociales, démocratiques ou républicaines est perdue d'avance si l'on refuse les moyens à la justice, la police et à l'éducation.
On peut s'inquiéter du fait d'apprendre les voies de fait de primo délinquants séniors, parfois très âgés. Ce ne sont plus les règles qui font défaut, mais le sentiment d'abandon, de pertes de repères et de misère galopante. Que dire des émeutes, elles ne sont pas nationales, elles fleurissent à travers la planète, et c'est le mal de vivre tout autant que la réclamation des droits qui font se mélanger dans une élan collectif des indignés, des démocrates, des sans voix, des chômeurs, des retraités, des jeunes désemparés et des hooligans.

Echec dans la lutte contre le chômage, échec contre l'insécurité

Les mauvaises nouvelles se succèdent à un rythme effréné. Le chômage augmente sans cesse et les plans de Xavier Bertrand s'avèrent ou inutiles ou inopérants. L'insécurité se manifeste partout avec des homicides, des policiers tués, des mineurs agressés, des bijoutiers assassinés et des Corses liquidés. Dans ces deux domaines, la droite a montré plus que ses limites. Elle ne parvient pas à conjurer le malheur d'une société crispée, sous tension, sous pression. Et je ne parle pas des suicides dans les services publics de la Poste, de la police ou d'ailleurs.

27 novembre 2011

Liliane Bettencourt rattrappée par le fisc !

Sarkozy a décidé de s'attaquer à la «fraude» des assurés sociaux oubliant celle commise par les grandes sociétés ou par certains professionnels de santé. Il a également oublié de citer la plus importante, la plus révoltante : celle des grands fortunes qui s'expatrient dans les paradis fiscaux si près de la France (Suisse, Monaco, Luxembourg) et trompent le fisc français. Dernier exemple en date, l'immense fraude organisée et réfléchie par les conseillers financiers de Liliane Bettencourt. On savait que la vieille dame disposait de comptes en Suisse, cachés à l'impôt national français, mais on ignorait qu'elle en possédait une douzaine d'autres pour des centaines de millions d'euros ailleurs dans le monde.
C'est si vrai que les chasseurs du fisc viennent de chiffrer à 77 millions d'euros le montant des impayés d'impôts de Liliane Bettencourt. On n'entend pas le chef de l'Etat brailler contre cette fraudeuse. On n'entend pas Eric Woerth, l'ami de la famille, se plaindre de cette incivilité choquante. On n'entend pas les Fillon, les Copé, les Bertrand, et tous les autres si prompts à foncer sur une fraude de 100 euros et à culpabiliser les malades à qui on voulait imposer un jour de carence en plus.
Liliane Bettencourt et son mari ont été les financiers de l'UMP pendant des années. Ceci expliquant cela. Légale ou illégale (l'enquête en cours le dira peut-être) l'aide financière des Bettencourt a été une source inépuisable de dotations destinées à faire fonctionner la machine UMP dans toute sa splendeur. Ne dit-on pas que ce parti du président a retenu toutes les grandes salles de la région parisienne pendant la campagne présidentielle pour empêcher François Hollande de s'y exprimer ? Tous les moyens seront utilisés pour gêner la campagne du candidat socialiste. Il s'agirait là d'un autre genre de fraude, une fraude morale !

26 novembre 2011

L'affaire du Sofitel : un piège ?

Je dois le dire franchement, je n'ai jamais cru à la théorie du complot dans l'affaire du Sofitel de New York-DSK. Mais comme l'a dit DSK lui-même « complot, on verra » « piège, peut-être. » Il se trouve qu'un journaliste d'investigation américain ayant eu accès à des pièces du dossier exprime aujourd'hui ses doutes sur la version de Naffissatou Diallo. Avec force détails, il évoque des zones troubles de l'enquête policière et surtout, s'interroge sur le comportement d'employés du Sofitel de New York. Souhaitons que la vérité soit connue, tôt ou tard.
En attendant, François Loncle, député Louviers, est revenu à la charge ce jour. Il avait été de ceux qui croyaient au piège tendu à DSK par des officines françaises en lien avec certaines personnes du groupe hôtelier international. Il a réitéré ses doutes et précisé : « les nouveaux faits illustrent ce que je présageais. » Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP parle de « ficelle un peu grosse ». Tout de même le Blackberry de DSK a disparu dans des conditions étranges et certaines interventions techniques sur ce portable soulèvent quelques interrogations. Au point que DSK (avec un autre appareil) a cru devoir appeler Anne Sinclair pour lui faire part de ses craintes d'être sur écoute.

Vers la création d'une métropole associant la CREA et la CASE…

François Loncle, député, Jean-Louis Destans, président du conseil général, Bernard Amsalem étaient présents (Photo JCH)
Le 15 décembre prochain, Laurent Fabius, président de la CREA (communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberte) sera présent devant les élus de la CASE pour leur expliquer les avantages de la création d'un pôle urbain (une métropole) réunissant la CREA et la CASE. En faisant cette annonce ce matin à l'occasion du 10e anniversaire de la création de la communauté de communes associant Louviers, Val-de-Reuil et Incarville, Franck Martin a reconnu implicitement l'intérêt d'unir les destins de ces entités intercommunales présentant des cohérences géographiques et économiques.
Il est donc loin le temps où le président de la CASE affirmait brutalement et péremptoirement que jamais il ne confierait les clés de l'agglomération Seine-Eure à un seigneur du département voisin. S'il ne confie pas à proprement parler les clés de la CASE à l'ancien Premier ministre, il lui en confie le code d'entrée, ce qui est plus qu'un bon début.
La métropole est une nouvelle entité territoriale offerte aux élus de communautés associées dépassant 500 000 habitants. Elle bénéficie de compétences importantes et de financements spécifiques. L'union de la CREA et de la CASE offrirait d'autres avantages : le dépassement des seuls intérêts locaux limités à une pensée étroite et la mise en œuvre d'un projet de dimension à l'échelle d'un vase territoire d'intérêt communautaire.
La cérémonie du 10e anniversaire de la CASE célébré en grande pompe a été l'occasion de dresser le bilan de ces années d'intercommunalité qui ont changé les paysages urbain, rural et politique. Il va de soi que la création d'une métropole permettrait également de lisser les égos et responsabiliserait collectivement les engagements. La présence de Bernard Amsalem (1) de Nicole Cornier, anciens maire de Val-de-Reuil et Incarville, a apporté la preuve d'un état d'esprit tourné vers le futur adossé un passé positif. Paulette Lecureux (ancien maire de Pont-de-l'Arche) n'a-t-elle pas été la présidente du PACT urbain portant en germe tous les bouleversements ordonnés d'aujourd'hui ?
(1) Contrôlé longuement par les gendarmes au péage autoroutier d'Heudebouville, Marc-Antoine Jamet n'a pu se joindre à ses collègues de la CASE.

Pour le retour à la bougie…la droite au bord du collapsus

Oui, nous sommes pour le retour à la bougie. Oui, nous souhaitons la suppression d'un million d'emplois. Oui, le Moyen-âge était une époque formidable. Oui, la gauche est complètement irresponsable et mérite d'être diffamée, insultée, ridiculisée. Oui, Sarkozy est un grand président qui ne dit jamais de conneries grosses comme lui. Oui, ce président sera réélu avec 75 % des suffrages puisque les Français l'adorent et aiment ses outrances.
 Heureusement, tout cela c'est de la blague. Heureusement, les Français ne vont pas croire un mot de ce bonimenteur. Les Guéant, les Copé, les Proglio, les Sarkozy sont grotesques, excessifs, insignifiants. François Hollande est trop gentil quand il parle de caricature. La droite panique, sent le vent du boulet, ment comme elle respire, exagère, grossit le trait et évidemment ne se grandit pas. Il ne s'agit pas de caricature mais tout simplement de bêtise. La droite sarkozyste vient d'atteindre ses limites. C'est son Fukushima à elle. L'implosion est à venir.
Pour la première fois depuis le début de la campagne, car la campagne est ouverte, je sens la fébrilité de Sarkozy et de son clan. Pour la première fois, leurs faiblesses prennent le pas sur leur arrogance. Je les croyais plus sûr d'eux-mêmes. Mais les trois dégagements totalement surréalistes et non crédibles sur le nucléaire démontrent que cette droite est au bord du collapsus. Réjouissons-nous.

25 novembre 2011

Appel à mobilisation exceptionnelle de soutien au peuple syrien


Rendez-vous le samedi 26 novembre 13 heures Place du Chatelet à Paris.
La situation devient de plus en plus dramatique pour le peuple syrien. Les victimes sont chaque jour plus nombreuses. Il faut que le régime de Bachar al Assad cède maintenant son pouvoir et donne la liberté au peuple syrien avant qu’une guerre civile s’installe avec son lot de malheurs.
Le samedi 26 novembre nous devons être encore plus nombreux à partir de 13 heures Place du Chatelet pour affirmer notre solidarité avec le peuple syrien en lutte ; et demander à toute la Communauté internationale d’appliquer au plus vite des sanctions diplomatiques, économiques et juridiques au régime de Bachar.
Il y a urgence.

 

La TVA sociale revient en force contre les revenus modestes

En 2007, Laurent Fabius a joué un coup de maître entre les deux tours des élections législatives. Face à Jean-Louis Borloo, il a eu le cran et le mérite de lui jeter au visage un projet de TVA sociale destinée à faire payer par la consommation une part des cotisations salariales. Évidemment, la patronat applaudit alors des quatre mains tandis que les syndicats accusèrent le pouvoir de frapper les plus modestes et les classes moyennes. Qui dit consommation, dit TVA applicable à tous et donc injustice entre les hauts et les bas salaires puisque la TVA frappe indifféremment ceux qui gagnent beaucoup et ceux qui gagnent peu.

24 novembre 2011

Les reniements de Sarkozy

Pour récolter les voix de l'extrême-droite, Sarkozy avance de reniements en reniements. Lui qui se déclarait favorable au vote des étrangers aux élections locales — proposition reprise par les sénateurs majoritaires à gauche — vient subitement de changer son fusil d'épaule. Autoriser les étrangers (cinq ans minimum en France, salarié, domicilié) à voter serait devenu une opération «hasardeuse». Hasardeuse pour qui ?
Un homme d'Etat est un homme de conviction. Souvenons-nous de François Mitterrand et de la peine de mort. Il a osé, avant le premier tour de l'élection de 1981 affirmer qu'il était contre la peine de mort, abolition qui fut adoptée par le Parlement grâce à la plaidoirie exceptionnelle de Robert Badinter. Sarkozy n'a pas cette trempe-là. Conseillé par Patrick Buisson, un ancien de «Minute», il veut chasser sur les terres de Marine Le Pen et récupérer ses voix quel qu'en soit le prix.
Cette campagne va être l'occasion de mettre le doigt sur les déclarations nombreuses et contradictoires de Sarkozy. Ce président-candidat sans scrupules va vivre au rythme des sondages dits qualitatifs de ses conseillers et égrener au fil du temps, ses vérités à géométrie variable. Comment pourrait-on lui faire confiance ?

La lettre de Marc-Antoine Jamet aux militants socialistes

« Chers camarades, Le 6 mai prochain un nouveau Président de la République sera élu. Il conduira la France dans une des périodes les plus difficiles des de son histoire récente. Les élections législatives des 10 et 17 juin, après que la nomination d'un premier Gouvernement aura redonné un espoir aux Français, devront donc lui donner une majorité. Ainsi aura-t-il les moyens d’agir, de porter le changement et de défendre, avec justice, les Français devant la crise sociale, le chômage toujours croissant, la finance chaque jour davantage prépondérante. Mais il faudra que cette majorité soit forte. Forte par son nombre, forte par ses alliances, forte par ses représentants. Contre la Droite qui pense que la Gauche ne gouverne que par "effraction", les députés de l’alternance devront démontrer, à l’Assemblée nationale et sur le terrain, de la détermination et des compétences, du dynamisme et du courage. 

23 novembre 2011

Les vilains mots de Sarkozy

Notre président (celui de la France, pas le mien) est en campagne électorale. Cela ne fait aucun doute même si ses déclarations polémiques n'entrent pas dans les compte de campagne ni même si le temps consacré à agresser l'opposition n'est pas non plus comptabilisé sur le temps de parole de la majorité. Voilà encore une anomalie de cette 5e République qui permet au candidat-président d'émarger au budget de l'Etat pour engager le combat électoral sans avoir l'air d'y toucher. Mais personne n'est dupe.