21 janvier 2011

La gare SNCF de Val-de-Reuil en danger !

François Loncle soutient les efforts de Marc-Antoine Jamet
La cérémonie de vœux de Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, est toujours un grand moment. C'est l'occasion de rassembler plus de 300 personnes dans le théâtre des Chalands, de saluer Pierre, Paul, Jacques ainsi que Michèle et Brigitte, de tresser des lauriers à ceux qui, selon le maire, le méritent et de distribuer les mauvais points puisque la vie de Val-de-Reuil n'est pas forcément un long fleuve tranquille.

Ainsi, Val-de-Reuil est-elle la ville qui, dans l'Eure, a le plus profité du développement démographique alors que Louviers, par exemple, continue de perdre des habitants. Marc-Antoine Jamet aime jouer sur les contrastes : la ville est riche de ses emplois mais sa population est pauvre. Doit-on pour autant affirmer que Val-de-Reuil est une ville pauvre ? Je ne suis pas certain que cette image conduise à la compassion. Je suis sûr, par contre, que Jean-Louis Destans a reçu cinq sur cinq le message que lui a adressé le maire rolivalois : touche pas à mon collège PMF ! Mon petit doigt me dit que ce collège n'est pas en danger. Il n'en est évidemment pas de même pour le sort des postes d'enseignants que M. Chatel veut supprimer, même au prix d'une baisse de la qualité de l'instruction et de la nécessité sociologique de la ville.

Doit-on craindre pour l'avenir de la gare SNCF ? La réponse est oui. La SNCF veut y appliquer une politique d'animation commerciale incompatible avec la situation économique de la ville, laquelle a déjà bien du mal à développer son commerce de centre-ville. Alors ? Et bien, la gare deviendrait une halte-gare de quelques centaines de mètres carrés à comparer aux milliers de mètres carrés actuels. Le confort de la gare de référence (géographique s'entend) n'est donc pas près de s'améliorer. Une remarque : il est invraisemblable que les responsables du service public des transports par voie ferroviaire fassent passer les intérêts financiers de la SNCF avant ceux des usagers qui, chaque jour, prennent le train à Val-de-Reuil ! Espérons que la Région saura faire entendre sa voix pour s'opposer à la quasi disparition d'un équipement aussi structurant.

Au chapitre des observations diverses, Marc-Antoine Jamet n'a pas manqué de tancer les responsables de la CASE qui augmentent les taxes ou les impôts à Val-de-Reuil et pas ailleurs. La taxe sur les nuités hôtelières est pour lui un mauvais signe adressé aux entreprises de la région. Il invite les élus de la CASE à y regarder à deux fois et s'ils votent des impôts nouveaux, qu'ils les votent pour d'autres que les Rolivalois ou les entreprises du site.

Idem pour la piscine ! Alors que la CASE a voté hier soir le principe de la construction d'une piscine intercommunale à Louviers — pour 16,5 millions d'euros — le maire de Val-de-Reuil note qu'il y aura de l'argent pour un équipement du même type sur le secteur de Pont-de-l'Arche mais qu'il ne restera que des cacahuètes pour la piscine rolivaloise. Ce n'est pas de bonne pratique.

Terminons par un mot d'espoir. Les caisses de l'Etat sont vides. Les politiques qu'il a initiées et notamment les contrats passés avec les régions, les départements et les agglos ont du plomb dans l'aile. Marc Antoine Jamet adresse un appel pressant à François Loncle, député, pour qu'il intercède auprès de Maurice Leroy, ministre de la ville et inscrive Val-de-Reuil dans les 100 villes prioritaires. Le député fera tout pour que cette importante ville de sa circonscription figure en bonne place sur la liste.

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