5 mars 2011

Leslie Cléret, avec elle, ce n'est pas du vent

François Loncle soutient Leslie Cléret (photo JCH)
Que de monde sur le marché de Louviers, ce matin. Ils étaient tous et toutes là, les candidats aux élections cantonales dans le canton de Louviers-nord. Tous, enfin presque, puisque je n'ai pas aperçu Olivier Aubert, candidat UMP, lequel était peut-être sur un autre marché de la région. M. Bidault et Mme Ashbrook nous demandent de « mettre nos espoirs au cœur de l'action du département ». Voilà un slogan tout droit sorti de la fertile imagination de l'équipe de campagne dirigée par le maire de Louviers. Des formules qui sonnent creux, ne veulent rien dire mais ne mangent pas de pain. Voilà à quoi se résume la politique quand on ne veut pas en faire. Sauf à parler des carrières professionnelles irréprochables mais finalement comparables à celles de ceux qui se dévouent au service des autres au nombre desquels les élus de terrains et de proximité.

Leslie Cléret, entourée d'une équipe parmi laquelle François Loncle, notre député, distribuait, elle aussi, sa profession de foi. Leslie Cléret est la conseillère générale socialiste sortante. A lire la prose de ses adversaires PRG, on comprend qu'ils souhaitent tirer partie du magnifique bilan de la majorité de gauche du conseil général mais en exclure — quelle bizarrerie — Leslie Cléret, vice-présidente de l'assemblée départementale d'abord en charge de l'action sociale puis maintenant du logement social. Vous remarquerez que le mot social est permanent dans ses responsabilités. Pendant sept ans, elle en a aidé des gens, elle en a dépanné des familles, elle en a voté des subventions et des aides aux associations. Pourquoi choisir un candidat aux engagements hésitants, d'abord sarkozyste, maintenant dit de gauche, alors que la conseillère générale en fonction a fait ses preuves et démontré la fiabilité de ses promesses. Avec elle, ce n'est pas du vent. Bien sûr, la démocratie c'est la liberté de candidature, c'est la confrontation des idées. J'aimerais pourtant qu'on me dise ce qu'un soutien hypothétique à Jean-Louis Destans apportera de plus qu'une certitude de soutien à son action. Qui vivra verra.

Un mot encore sur une candidature intéressante : celle d'un écologiste soutenu par quelques élus locaux de notre région comme MM. Bourlet de la Vallée, Labbé ou De Préville. Si je ne mets pas en doute les convictions environnementales de M. Bourlet de la Vallée, celles de MM. Labbé et De Préville me semblent beaucoup plus sujettes à caution. Ils votent comme un seul homme les délégations de services publics au privé alors que la charte des Verts-Europe Ecologie indique clairement leur préférence absolue en faveur des régies publiques. Nous aurons sans doute l'occasion de les interpeller publiquement un jour sur cette contradiction.

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