9 avril 2011

La rénovation urbaine du quartier de Maison rouge : ça traine…

C'était au temps où tous les espoirs étaient permis (photo JCH)
La convention de rénovation urbaine du quartier de Maison rouge date du 14 octobre 2008. Deux ans et demi se sont donc écoulés depuis cette date et il est temps de dresser le bilan des actions engagées sous l'impulsion municipale. Impulsion est un bien grand mot quand on constate qu'au 4 novembre dernier, le taux d'engagement financier n'atteint même pas 10 % du montant total des crédits affectés à cette opération essentielle pour le quartier et pour la ville.

Bien des retards ont été pris dont certains ont des excuses techniques ou sont générés par des problèmes de propriétés foncières. On doit quand même s'interroger sur un manque de dynamisme évident à l'égard de cette opération de rénovation urbaine— classée parmi les priorités des priorités — consécutif à
ce qu'il faut bien appeler un manque de volonté politique. Ainsi au budget primitif 2011, le maire projette-t-il d'inscrire à nouveau l'ORU de Maison Rouge dans les projets municipaux. L'inscrire au budget ne mange pas de pain, c'est dépenser l'argent qui est essentiel.

Si l'on compare ce qui se fait ailleurs et pourquoi pas à Val-de-Reuil, le contraste est évident et pénalisant pour les élus lovériens. A Val-de-Reuil, malgré les difficultés financières de l'Etat et des collectivités territoriales, l'opération ANRU est un souci constant et une préoccupation quotidienne. Les programmes de rénovation se succèdent, l'amélioration des quartiers est patente, le développement global de la ville en tire profit. N'était l'absence de progrès commerciaux nécessaires, la ville de Val-de-Reuil s'inscrirait au tableau d'honneur des villes équilibrées et porteuses d'avenir.

Le danger car danger il y a, c'est que les crédits d'Etat affectés à cette opération lovérienne prennent d'autres chemins malgré les signatures engageant les uns et les autres. On a déjà vu, dans le passé, des subventions disparaître et des engagements…se dégager pour moins que cela. Le maire ne dispose plus de beaucoup de temps. Il reste trois ans de mandat dont une année préélectorale peu propice aux nouveautés. 2011 et 2012 vont être les années de vérité.

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