15 avril 2011

Le parrain de Marine Le Pen mis en examen pour proxénétisme aggravé

Comment taire la mise en examen du parrain de Marine Le Pen pour proxénétisme aggravé. Certes, nul ne peut être tenu pour responsable d'actes commis par d'autres. Tout de même, il est amusant de constater les fréquentations de papa Le Pen lequel n'est pas pour rien dans le choix du parrain de sa fille. On sait depuis longtemps que le lieutenant Le Pen n'est pas un ange, on sait aussi que sa virilité affirmée à maintes reprises, notamment lorsqu'il frappa une élue socialiste de la banlieue parisienne, ne laisse que peu de place aux femmes féministes. Amateur de formules oiseuses, auteurs de calembours déplorables car racistes et xénophobes, Jean-Marie Le Pen devait avoir de bonnes raisons de choisir l'homme qui devint le parrain de Marine. Le dit-parrain semble avoir bien mérité ce nom puisque des inspecteurs de la mondaine ont des témoignages précis de l'implication de Henry Botey, 77 ans, plus connu dans le monde de la nuit parisienne sous les surnoms de "Monsieur Éric", ou "Rase-Mottes" en raison de sa petite taille. Il a été interpellé, le 4 avril, par les policiers de la brigade de répression du proxénétisme de Paris et mis en examen pour "proxénétisme aggravé". Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Gageons que Marine ira lui faire un petit coucou.

Claude Guéant fait machine arrière. Il a fustigé les musulmans pendant des semaines, a défendu le débat sur l'Islam (pardon la Laïcité) au sein de l'UMP, a promis que plus personne ne prierait dans la rue…et aujourd'hui même, après une rencontre œcuménique avec les responsables des différents cultes, il décide…de ne rien décider et propose la création d'une commission de réflexion…pour mieux enterrer des mesures que le président Sarkozy a décidé de laisser au fond du tiroir.
Aujourd'hui, à la terrasse du Fouquet's à Paris, deux femmes voilées ont pris un pot avec un ami pour provoquer des réactions policières. Les policiers sont bien venus, au bout de plusieurs dizaines de minutes mais de verbalisation, point. Comme dirait Claude Guéant, « la loi va être difficilement applicable » d'autres assurant qu'elle est inapplicable. C'était bien la peine de faire tout ce ramdame…

François Loncle a interpellé le ministre de la Défense Gérard Longuet au sujet de l'intervention de l'armée et de la force Licorne en Côte d'Ivoire. Il a accusé le gouvernement français d'avoir manifesté une ingérence manifeste dans les affaires internes de ce pays indépendant et d'avoir, notamment, interprété les résolutions de l'ONU. Il accuse la France de ne pas respecter les règles de la vie internationale et de refuser de privilégier le soutien à des actions menées par les Africains eux-mêmes. L'action de l'exécutif français, en matière militaire, est discrétionnaire et échappe à tout contrôle. François Loncle et ses amis députés PS proposent donc de renforcer le contrôle parlementaire sur les actions guerrières de la présidence actuelle. Avec la Libye, l'Afghanistan, la Cote-d'Ivoire…les sujets d'inquiétude ne manquent pas.

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