30 juillet 2011

Le général De Gaulle refusa la grâce d'un Brasillach…

La droite populaire de l'UMP et le Front national sont cousins germains. Ils sont issus de la même idéologie, alimentent les mêmes courants fantasmatiques, proposent les mêmes lois toujours plus répressives toujours plus stigmatisantes. Il faut les voir et les entendre, à l'image d'un Jean-Marie Le Pen dénoncer le diable norvégien assassin de plusieurs dizaines de personnes tout en lui trouvant des excuses du nom d'immigration, d'islam et d'identité nationale.

J'ai écrit sur ce blog, il y a quelques jours, que ceux qui agitent des idées rétrogrades ou réactionnaires, racistes ou xénophobes, sont au moins autant responsables que les faibles d'esprit prêts à passer à l'acte. On ne peut pas, comme le fait le Front national, comme le votent les députés de l'UMP-droite populaire, demander à longueur d'année une sévérité plus grande contre les Roms, contre les gens du voyage, contre les sans papiers, contre le voile, contre la Burka, contre « l'islamisation-de-la-société » et s'étonner que des «diables» les croient sur parole et s'autorisent les pires abominations.

Le général De Gaulle, en refusant la grâce d'un Brasillach qui n'avait tué personne et qui fut condamné à mort et exécuté, considérait que cet intellectuel, par ses textes et ses appels aux meurtres, ne valait pas plus cher que les pires des miliciens assassins de Georges Mandel ou de Jean Zay. La question se poserait de savoir quel degré de responsabilité porteraient les extrémistes de droite si par malheur, un drame aussi terrible et aussi horrible que le drame norvégien, venait à survenir un jour sur le territoire de notre République ?

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