11 novembre 2011

Non à l'augmentation de la TVA sur le livre

Communiqué de la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill) du 7 novembre 2011.

Le livre est un produit de première nécessité
Lors des Rencontres nationales de la librairie, l'année 2011 commençait par une prise de position très nette du ministre de la Culture et de la Communication en faveur de la librairie indépendante dont la baisse sévère des marges commerciales met en danger toute la chaîne du livre.
S'achèvera-t-elle sur une mesure fragilisant gravement son avenir ?

La décision du 7 novembre 2011 de relever la TVA du livre à 7% va à l'encontre de la politique de soutien à la librairie indépendante menée depuis la loi du prix unique du livre de 1981. Elle nie le récent constat de la nécessité de mesures fortes à destination des libraires par les pouvoirs publics et empêcherait les dispositions prises par des éditeurs soucieux de sauver le réseau des libraires, garant de leur propre avenir et de celui de la création.
La Fill et ses membres s'étonnent et expriment leur inquiétude face à une décision qui semble oublier la réalité économique et sociale d'une filière et les enjeux actuels de la lecture publique.
Loin de participer à l'effort de réduction des déficits, le livre, ciblé par cette mesure au même titre que des secteurs autrement bénéficiaires, n'aurait plus les moyens de se défendre.

Le gouvernement et son ministre de la Culture doivent donc rassurer l'ensemble des professionnels du livre et de la lecture et leur prouver que le soutien aux « passeurs de livres » reste une priorité.

Signer la pétition pour dire "Non à l'augmentation de la TVA sur les livres"
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N16249



9 novembre 2011

La langue de Baroin n'a pas fourché, la droite seule se croit légitime

Je refuse de mettre sur le compte de la fatigue la saillie de François Baroin, hier, à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement. Je refuse de croire qu'il s'agit d'un dérapage, d'une faute verbale. Interrogé par M. Muet (PS) qui mettait en cause le plan d'austérité proposé par le gouvernement, François Baroin a parlé de «l'effraction» commise en 1997 qui permit à la gauche d'être majoritaire  au Palais Bourbon — suite à la dissolution proposée par Jacques Chirac — et à Lionel Jospin de devenir premier ministre de cohabitation.

Ici Moody’s : François Fillon vous parle !

« Jusqu’à cet été, inversant la pratique de tous les présidents de la Ve République, Nicolas Sarkozy soucieux d’étaler, aux yeux de tous, son hyperactivité, avait servi de fusible à son Premier ministre. Aujourd’hui, à six mois de l’élection présidentielle, ce n’est plus possible. Pendant que Nicolas Sarkozy se pavane avec Obama, Fillon se charge de la sale besogne et annonce le budget le plus rigoureux « depuis 1945 ». Tout cela afin de préserver le triple A de la France sans lequel Sarkozy, selon ses conseillers, « serait mort ».

8 novembre 2011

Une nouvelle gare pour Val-de-Reuil qui va faire peau neuve

Lors d'un récent face à face, Alain Le Vern, président de la région Haute-Normandie, a exigé de Franck Martin, président de la CASE, qu'il cesse ses agressions répétées contre Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, vice-président de la région, sur le dossier de rénovation de la gare rolivaloise. Dans la journée du 7 novembre, un communiqué a été publié par le conseil régional qui fait le point sur les acquis définitifs. Le président de la CASE (conseiller régional lui-même, élu sur la liste de Marc-Antoine Jamet) a donc donné son accord pour mettre un terme aux lentes discussions engageant l'ensemble des protagonistes en acceptant les répartitions financières relatives à chaque point fort du dossier.

Les gros pratiquent-ils l'humiliation ?


Suite à mon article sur Cécile Duflot qui fait monter les enchères, j'ai reçu ce commentaire anonyme. Il est rare que je publie des textes non signés. La publication de celui-ci me parait vraiment justifiée : 

« 3,3 milliards, c'est le devis de l'EPR de Flamanville. Puis 4 milliards. Puis 5 milliards, et nous en sommes à une estimation de 6 milliards. Pour l'instant. L'EPR finlandais, que nous avons vendu 3 milliards, coûte 3,6 milliards de surcoûts.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/10/13/97002-20111013FILWWW00457-epr-finlandais-un-cout-de-66-mds.php
"Mais le chiffre qui m'a été donné c'est bien 3,6 milliards en plus, j'ai même dit que c'était plus du double", a dit Marc Goua, député socialiste Il était alors chargé d'un rapport sur le projet de loi de finances concernant l'écologie, l'énergie et les développements durable,  donc sur les comptes du groupe français.

7 novembre 2011

Le manque de courage du gouvernement Fillon-Sarkozy


« Faute d’avoir le courage de revenir vraiment sur les cadeaux accordés aux plus privilégiés par la droite depuis 10 ans, le gouvernement persiste et signe dans des choix de politique économique aussi injustes que dangereux pour notre pays.
— Le pays a besoin de croissance, tout est fait pour construire la prochaine récession par une rigueur brutale.
— Le pays a besoin d’emplois, les crédits de la politique de l’emploi sont soumis à une purge invraisemblable et on continue à subventionner le chômage avec la défiscalisation des heures supplémentaires.
— Le pays a besoin de doper sa compétitivité, et rien n’est fait pour soutenir l’investissement et la recherche.
— Le pays a besoin de justice sociale, le gouvernement s’attaque aux plus fragiles en durcissant encore la réforme des retraites, en augmentant la TVA de la manière la plus injuste en touchant au taux réduit, en rognant les prestations sociales et l’assurance maladie. Dans ce contexte, l’annonce d’un simple gel de la rémunération des ministres, et du président de la république qui s’est augmenté de 172% en début de mandat, est particulièrement inique.

A Nérac, la population rejette la vidéosurveillance à 59 %

Dans le quartier des Acacias à Louviers (photo JCH)
Le cliché le plus couramment admis est que la vidéosurveillance est demandée par les populations. Le maire de Louviers, par exemple, n'a jamais accepté l'idée d'une consultation locale sur ce sujet considérant que les habitants des quartiers « Maison rouge » et des « Acacias » étaient naturellement enclins à tolérer voire à exiger ces systèmes de surveillance de la population soi-disant destinés à lutter contre la délinquance.
Bien que plusieurs études sérieuses et conduites de manière scientifique aient abouti à des conclusions défavorables à la vidéosurveillance, de nombreux maires de droite et de gauche ont engagé les finances communales dans des systèmes dont un certain M. Hortefeux est le spécialiste. Il faut dire que l'Etat et les préfets répandent allègrement cette contre-vérité de la nécessité d'équiper quartiers et centre-villes de caméras constamment en service.

6 novembre 2011

Corvée : journée de travail gratuite due au seigneur ou au roi

La mise à l'étude d'une nouvelle journée de solidarité « offerte » à l'état par l'ensemble des salariés de notre pays est une nouvelle preuve de l'affadissement des principes qui doivent guider l'action politique. On dit souvent que la droite est adepte de la charité et la gauche de la justice sociale. La mesure à l'étude, si elle était actée demain par le gouvernement, en serait une démonstration évidente. Pourquoi ?

Plus c’est gros, moins ça passera !


« Je reviens sur l’interview de Sarkozy à la télévision le 27 octobre dernier. Je ne l’ai pas regardé, je ne le supporte pas, je préfère toujours en lire les comptes rendus dans la presse. D’où ma réaction tardive. Une fois de plus, il n’a pas dérogé à sa ligne de conduite. Il s’est hissé à la hauteur de lui même. J’y ai relevé un florilège d’âneries glanées au fil de ses obsessions.

La mascarade de Papandréou

Communiqué de Démocratie et socialisme : 

Tout ça pour ça  ! Avec l’annonce d’un référendum grec pour ou contre le plan européen du 26 octobre, le Premier ministre grec avait réussi à faire trembler les oligarques européens et les marchés financiers. Mais tout cela n’était qu’une manœuvre politique pitoyable pour permettre à Papandréou d’obtenir dans la nuit du 4 au 5 novembre un vote de confiance d’un Parlement totalement coupé du peuple grec et, sans doute, de quitter la scène politique en laissant derrière lui un « gouvernement de coalition » regroupant le Pasok (le Parti socialiste grec), quelques formations de droite et une formation d’extrême-droite. 

L’actuel ministre des finances et peut-être futur Premier ministre concluait cette mascarade en allant à ce qui était pour lui était l’essentiel : « Le gouvernement de coalition élargi qui doit être formé devra préserver la crédibilité internationale et assurer le versement rapide de 30 milliards d’euros pour recapitaliser les banques grecques ». Il est cependant possible, en se plaçant du point de vue des peuples européens, de tirer au moins deux leçons de cette pantalonnade.