5 septembre 2012

Mon adversaire, c’est le monde de la finance… (François Hollande, discours du Bourget, le 22 janvier 2012)



Occupation à La Défense. (photo GH)
Notre président de la République aura-t-il le courage et la détermination d’affronter ce monde de la finance qu’il dénonçait le 22 janvier 2012 ? Au terme des cent premiers jours de son quinquennat, rien n’est moins sûr.
 Pour se faire une idée plus précise de ce qu’est ce monde de la finance, de son pouvoir et des moyens d’action dont il dispose, il suffisait le mardi 4 septembre de regarder sur la chaîne Arte, le document des journalistes Marc Roche et Jérôme Fritel : « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde ».

En voici la fiche de présentation :

« Plus qu'une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d'euros d'actifs, soit deux fois le budget de la France. On l'appelle "la Firme", comme dans les romans d'espionnage des années 1980. Après s'être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l'un des instigateurs de la crise de l'euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l'argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d'influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l'impunité des justices américaine et européennes ».

Rien d’illégal, ou presque, dans tout ce que fait la Banque Goldman Sachs et son président Lloyd Blankfein. Tromper et ruiner ses propres clients, affamer les peuples en spéculant sur le cours des denrées alimentaires n’est pas illégal. C’est immoral. Mais la finance internationale, tout comme le capitalisme n’ont pas de morale. Vouloir les moraliser est une aimable plaisanterie. Le seul objectif de l’économie mondiale financiarisée, c’est coûte que coûte de faire de l’argent, beaucoup d’argent et le plus vite possible, par tous les moyens.

Vous avez manqué l’émission : Rien n’est perdu. Profitez de la séance de rattrapage :

On pourra aussi avantageusement écouter l’excellente interview que fit la veille Kathleen Évin des auteurs du documentaire dans son émission journalière de France Inter « L’Humeur vagabonde », complétée par l’analyse de l’économiste Jacques Généreux.

Reynald Harlaut

3 septembre 2012

Jouer au golf pourrait faire gagner 5 ans d'espérance de vie !

Sur le practice du golf de Léry-Poses. (photo JCH)
 Lu sur le site de lemonde.fr :
Une activité physique régulière est bénéfique notamment pour le système cardio-vasculaire.
Dans notre société fortement sédentaire où les risques de maladies cardio-vasculaires sont plutôt élevés, il s’avère que jouer golf est l’un des meilleurs exercices qui puisse exister. Le golf correspond à une activité physique modérée et fractionnée (temps de marche entrecoupés des phases de frappe de balle) avec des temps de récupération. La pratique régulière du golf (2 à 3 fois par semaine) permet d’obtenir une augmentation significative du HDL cholestérol (bon cholestérol) et du rapport HDL cholestérol/cholestérol total. 
Ces différents éléments concourent tous à une amélioration des facteurs de risques cardio-vasculaires, particulièrement important chez les sujets de plus de 45 ans.

Le golf permet aussi de conserver des habiletés mentales

Le golf est un moyen de lutter contre le vieillissement cérébral. En effet concentration et stratégie sont deux éléments essentiels pour venir à bout de son seul véritable adversaire: le parcours ! Choix du coup, de la cible, du club… chaque décision nécessitera une véritable démarche intellectuelle et, comme cela peut aussi arriver, chaque mauvais coup nécessitera une bonne dose de sang-froid et une certaine maitrise du stress pour assurer la réussite du coup suivant.
Les professionnels s’accordaient déjà pour dire que le golf c’est 20 % de technique, 20% de physique et 60 % de mental, maintenant on peut aussi avancer que c’est cinq années de bien-être gagnées !

(1) Le golf: le sport d’une vie et de réduction de la mortalité chez les pratiquants suédois, Golf: a game of life and death-reducted motality in swedish golf players Farahmand B and allScand J Med Sci Sports, 2008 May 27.