24 janvier 2013

La libération de Florence Cassez fait polémique

« Je me réjouis d’autant plus de la décision prise par la Cour Suprême de Justice mexicaine que, dès le premier jour de sa détention, avec un certain nombre de collègues de la région Nord-Pas de Calais, nous n’avons cessé de nous mobiliser pour demander la révision de la position de la justice mexicaine et la libération de Florence CASSEZ. Malheureusement, les maladresses et les erreurs diplomatiques de M. SARKOZY, ainsi que l’attitude rigide de l’ex-président mexicain Felipe CALDERON, ont brisé bien des espoirs et abouti à la prolongation de l’emprisonnement de notre compatriote. Le Président François HOLLANDE et Laurent FABIUS ont repris le dossier en main, avec une efficacité exemplaire. Suite à l’une de mes dernières interventions, le ministre des Affaires étrangères Laurent FABIUS, m’avait indiqué le 4 janvier dernier, que « la France estime que notre compatriote n’a pas bénéficié d’un procès équitable, la procédure ayant été marquée par de nombreuses irrégularités ». Il précisait que « ce dossier est désormais devenu au Mexique un symbole des dysfonctionnements de la police et de la justice du pays ». Il convient de remercier chaleureusement les nouvelles autorités et la justice mexicaines de cette libération tant espérée.»
François Loncle
Député de l’Eure

La libération de Florence Cassez suscite une polémique comme les Français l'adorent. Pour la droite, Sarkozy est le meilleur, il a tout fait, il a clivé comme il convenait et c'est à lui que revient le mérite de cette libération. Les Chatel, Dati, Guéant et consorts ne ressentent aucune gêne, aucune modestie en affirmant ce rôle si essentiel de l'ancien président. Heureusement, la famille Cassez remet les pendules à l'heure en accordant, sans conteste, une part du combat à Nicolas Sarkozy ce que personne ne cherche à gommer mais sans ignorer pour autant l'importance du rôle de François Hollande. D'ailleurs Valérie Trierweiler était en compagnie de Charlotte Cassez, hier soir à Paris, dans l'attente du jugement de la Cour Surême du Mexique. Jean-Luc Romero, président du comité de soutien pour la libération de Florence a dit ce qu'il fallait dire. Les deux présidents ont agi comme ils pouvaient là où ils pouvaient. Avec des interlocuteurs différents et des méthodes différentes. Le résultat est là. Florence Cassez est libre. N'est-ce pas le plus beau cadeau qu'elle pouvait faire à tous ceux qui souffrent de l'injustice et des conditions de vie insupportables dans de nombreuses prisons mexicaines et françaises. Le reste, c'est bon pour Voilà et Gala.

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