17 juillet 2013

Le challenge tour européen de golf passe une semaine au Vaudreuil


Le golf du Vaudreuil (photo JCH)
Le golf du Vaudreuil s’apprête à vivre un grand moment. Au cours de la semaine prochaine, le golf racheté par Jean-Claude Forestier et considérablement amélioré, accueillera une épreuve du « Challenge tour européen » considéré comme la seconde division du golf sur notre continent. Dès mardi, les golfeurs professionnels de toutes nationalités, engagés dans cette compétition de 156 joueurs, découvriront le parcours et les installations mises à leur disposition.
Les organisateurs (ASO) les sponsors (dont Jean-Claude Forestier) les membres de l’association sportive du golf du Vaudreuil, les bénévoles sans lesquels une compétition durant plusieurs jours ne pourrait se tenir, attendent un nombreux public national et régional composé de golfeurs mais aussi de tous ceux et toutes celles qui veulent avoir une idée d’un vrai et beau sport pratiqué par des joueurs de haut niveau.
La météo semble favorable (hormis le jeudi peut-être avec quelques orages) et les élus ainsi que les services techniques des communes alentour ont proposé un coup de main fort apprécié. Il faudra, en effet, installer des barrières et des lisses afin de protéger le public des balles égarées mais également de lui permettre de suivre de près les joueurs dans leur parcours.
Au soir du vendredi, le cut (score collectif pris en compte) permettra de désigner les 60 joueurs (avec les ex-æquo) admis à disputer le final du samedi et du dimanche. Près de 200 000 euros seront distribués aux joueurs classés.
Je rappelle qu’à l’initiative de Francis Courel, vice-président du Conseil général de l’Eure, ce dernier organise chaque année le trophée du conseil général donnant l’occasion à de nombreux joueurs confirmés ou débutants de s’engager dans une épreuve placée sous le signe de la polyvalence. Polyvalence des âges, des index, des sexes puisque tout un chacun, à condition d’être classé, peut jouer lors de ce trophée.
J’invite toutes les personnes intéressées par cette compétition à se rendre sur le golf du Vaudreuil en veillant à respecter la signalisation et les indications de parkings ouverts au public.

Enfin des mesures de protection des abeilles !


Au jardin d'acclimatation à Paris. (photo DR)
 Lu sur le site internet du journal Le Monde aujourd’hui :
« L'Union européenne a décidé mardi 16 juillet d'interdire l'usage à l'air libre du fipronil, un insecticide mortel pour les abeilles, produit par le groupe allemand BASF et déjà banni en France.
Le fipronil avait été identifié en mai comme présentant "un risque élevé" avéré pour les traitements du maïs par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). A compter du 31 décembre 2013, son usage sera banni pour deux ans pour le traitement des semences de maïs et tournesols. Il ne pourra plus être utilisé que pour certaines cultures sous serre, excluant les poireaux, oignons et brassicacées (choux, radis...).
La mesure a été adoptée par 23 Etats, ouvrant la voie à sa mise en œuvre par la Commission. Seules l'Espagne, première utilisatrice, et la Roumanie ont voté contre, selon une source européenne. Outre ces deux pays, seuls six Etats européens utilisent encore le fipronil pour le maïs (Hongrie, Bulgarie, République tchèque et Slovaquie) ou d'autres cultures (Belgique et Pays-Bas).
Le groupe BASF a contesté cette décision, jugeant que la Commission devrait s'engager "dans un plan d'action ambitieux pour identifier les réelles causes du déclin de la santé des abeilles" plutôt que de "continuer à limiter l'accès des agriculteurs à des technologies innovantes". L'ONG environnementale Greenpeace a pour sa part jugé le moratoire insuffisant, plaidant pour une interdiction durable, "seule susceptible d'aider à restaurer les populations d'abeilles".
La Commission européenne a déjà décidé en mai d'interdire pour deux ans l'utilisation de trois néonicotinoides (la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame) utilisés dans des pesticides fabriqués par les groupes Bayer et Syngenta.
Menaçante pour l'écosystème terrien, la baisse du nombre des abeilles est imputée, selon les experts, à une série de facteurs incluant, outre les pesticides, les parasites, le manque de médicaments vétérinaires ou parfois leur utilisation abusive, la gestion de l'apiculture, le manque d'habitats et de nourriture et le changement climatique. »

16 juillet 2013

Quelques réflexions au débotté

Le nouveau timbre consacré à notre Marianne nationale a été présenté, le 14 juillet dernier, par le Président de la République. Il s’agit d’une Marianne imaginée par un photographe, Olivier Ciappa. Il dit s’être inspiré du portrait de la jeune Ukrainienne créatrice des Femen, Inna Shevchenko. Mais pas seulement. Il a également tiré profit de la gestuelle de Christiane Taubira et de quelques autres femmes politiques, frappé par la grâce de leurs mains. Alors que la Marianne est à la fois belle et symbolique, il se trouve des imbéciles — il n’y a pas d’autre nom pour les qualifier — pour appeler au Boycottage de ces timbres ! Parmi eux et elles, la fameuse et célébrissime Christine Boutin. Elle accuse François Hollande de tous les maux et oublie simplement de préciser que ce timbre n’a pas été choisi par lui mais par un jury de lycéens forcément plus branchés et moins sexistes que la future tête de liste de la droite intégriste aux élections européennes. Peut-être obtiendra-t-elle une aide financière de Sarkozy ?

A lire avec attention et intérêt le texte de Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire de la fédération de l’Eure du PS, paru dans une tribune libre de Paris-Normandie et consacré aux actions militantes à engager pour que la gauche respecte sa parole et ses engagements, notamment sur la question du droit de vote des étrangers non citoyens européens. MAJ a raison : voilà plusieurs décennies que le PS inscrit cette question comme une priorité dans ses programmes mais il existe toujours de bonnes raisons pour ne pas passer à l’action. Celle, essentielle et incontournable de l’absence de majorité des 3/5e au Congrès réuni à Versailles, est évidemment bien réelle. Pour la contourner, seul le référendum populaire pourrait faire droit. Mais tous les sondages démontrent que les Français dans leur majorité, refuseraient ce droit de vote aux étrangers non communautaires. Dans son texte, Marc-Antoine Jamet liste les bons arguments pour poursuivre inlassablement cette lutte pour l’égalité. Elle viendra bien un jour. Le mariage pour tous paraissait utopique en 1990, aujourd’hui, il existe dans la loi et plus personne, hormis quelques sauvages, ne s’en soucie.

Bernard Amsalem, président de la Fédération française d’athlétisme, a eu ce week-end, lors des championnats de France, l’occasion de commenter les contrôles antidopage positifs de plusieurs athlètes de renom. Des Américains, des Jamaïquains, des coureurs de 100 mètres, des sauteurs, des lanceurs…la dope est partout. Le président de la FFA parle d’une culture du dopage dans certains pays et on ne peut manquer de s’interroger sur des victoires de plus en plus sujettes à caution quand on regarde de près la manière de les acquérir.
Tyson Gay et Assafa Powel, des noms illustres, ont été pris la main dans la seringue. Ils seront absents aux prochains mondiaux de Moscou. Bernard Amsalem déplore que ces contrôles positifs portent atteinte à l’image de l’athlétisme mais se satisfait des actions mises en place par la Fédération française et ses contrôles longitudinaux permanents et inopinés même si certain(e)s échappent aux mailles du filet.

La querelle par tracts interposés entre MM. Martin et Veyrat au sujet du marché couvert à réaliser (selon la tête de liste UMP) dans la halle Breton du boulevard de Crosne à Louviers est le type même de fausse querelle dont on n’a pas fini de déplorer les effets délétères. Le mérite de M. Veyrat est de proposer. Le tort de M. Martin est de dénigrer systématiquement ce que d’autres imaginent pour l’avenir de Louviers. Le tort de M. Veyrat est de lancer une idée sans en chiffrer le coût et sans en mesurer l’impact urbanistique. M. Martin a raison de militer pour conserver le marché du samedi sur la place de la Halle, marché que tous les commerçants sédentaires approuvent.
Autrement dit, c’est bien d’une fausse querelle dont il s’agit. Veyrat et Martin savent bien l’un et l’autre que le marché ne bougera pas de son emplacement actuel. Mais comme la campagne est lancée avec quelques mois d’avance, il faut bien l’alimenter. A quand le prochain projet irréalisable ou irréaliste ?