7 août 2013

Christiane Taubira, un ministre intelligent, efficace, équilibré


La droite tombe régulièrement à bras raccourcis sur Christiane Taubira, ministre de la Justice. Les ténors de l’UMP l’invectivent avec stupidité et obstination face à sa politique qu’ils jugent comme une politique laxiste alors même que Christiane Taubira agit avec humanisme, intelligence et en vertu du respect des lois existantes.
Alors que les prisons n’ont jamais été aussi bondées, il est intolérable d’entendre les Ciotti, Coppé et autre Chatel vilipender la gauche « de la culture de l’excuse » quand il s’agit, en fait, de trouver les sanctions les plus adaptées aux fautes ou délits commis puisqu’il existe une panoplie d’actions destinées à éviter la récidive.
La droite ferait bien de faire attention. Et d’éviter les polémiques. Le Canard enchaîné nous apprend que la Cour de Cassation vient d’exiger la remise en liberté d’une personne condamnée alors que les textes réprimant les faits commis n’étaient pas légaux. Dominique Perben, ancien ministre de la Justice UMP en 2004, a pris un décret règlementant les règles de la prescription alors qu’il fallait absolument passer par la loi. La conséquence ? Il se pourrait que des centaines de détenus se retrouvent en liberté par la faute d’une légèreté réellement coupable de la part de ce ministre de droite. On peut compter sur les avocats — c’est leur rôle et leur métier — pour attaquer certains placements sous écrou alors même que la loi ne le permettait pas. Lorsque ces détenus seront remis en liberté — s’ils le sont — devra-t-on entendre les litanies des hommes de droite et leurs critiques du fonctionnement de la justice qu’ils ont eux-mêmes caviarder. Le procès de la droite contre la gauche en matière de sécurité n’est pas argumenté ni crédible. Christiane Taubira défend une politique cohérente, efficace, au sein de laquelle la prévention s’équilibre avec la répression. Le reste, comme dirait la ministre, n'est que polémique de l'été.

6 août 2013

La centrale de Fukushima déverse des milliers de tonnes d'eau radioactive dans l'océan


« Une "situation d'urgence" a été déclarée, mardi 6 août, par l'Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) à la centrale de Fukushima, où de l'eau hautement radioactive se déverse toujours dans l'océan Pacifique, sans que l'opérateur Tepco (Tokyo Electric Power) soit en mesure de la contenirSelon la NRA, cette eau contaminée est en train de monter vers la surface et dépasse les limites légales d'écoulement radioactif, plus de deux ans après la catastrophe – accident nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl, causé par un séisme et un tsunami qui avaient provoqué une panne de grande envergure dans la centrale.
L'ampleur de la menace posée par l'eau contaminée et ses conséquences sur l'environnement halieutique ne sont pas connues avec certitude. Mais les fuites radioactives de ce type peuvent affecter la santé des animaux marins puis celle des hommes qui consommeraient leur chair.
TRITIUM, STRONTIUM, CÉSIUM...
Dimanche, Tepco a communiqué pour la première fois une estimation des fuites radioactives dans l'océan. Bilan : entre vingt et quarante mille milliards de becquerels se sont déversés de mai 2011, soit deux mois après l'accident, à juillet 2013.
A la fin de juillet, la compagnie était revenue sur sa théorie selon laquelle l'eau chargée de tritium, de strontium, de césium et d'autres éléments radioactifs stagnait sous terre, et avait avoué qu'elle atteignait l'océan. Un revirement survenu au lendemain d'élections sénatoriales qui se sont soldées par la victoire du Parti libéral-démocrate du premier ministre Shinzo Abe, largement favorable au nucléaire. A la suite de cet aveu, l'autorité nucléaire japonaise a prévu d'enquêter sur ces fuites et de surveiller la contamination de l'océan.
Tepco avait toutefois assuré que l'impact de cette fuite radioactive dans le Pacifique était limitée et que les analyses d'eau de mer "ne montraient pas d'augmentation anormale des taux de radioactivité". Pourtant, dans des mesures prises dans un puits situé entre les réacteurs et la mer, Tepco avait enregistré un niveau de radioactivité de plusieurs dizaines de milliers de fois supérieur à la dose limite admise pour de l'eau de mer – niveau qui grimpait encore au mois de juillet.
"Nous ne savons toujours pas quelle est la cause précise de ces fuites, qui sont plus compliquées que nous ne le pensions", avait aussi déclaré Tepco, qui fait l'objet de critiques récurrentes pour sa façon, jugée malhonnête, d'informer le public. Pour l'instant, Tepco n'a prévu que des solutions temporaires pour pallier le problème. L'opérateur de la centrale injecte un produit chimique souterrain afin de solidifier les sols et d'éviter que les eaux radioactives ne s'écoulent, mais, selon le quotidien japonais Asahi, il n'est pas efficace au niveau des nappes phréatiques.
TEPCO CRITIQUÉ
Dans la centrale, chaque jour, 3 000 techniciens et ouvriers travaillent d'arrache-pied pour préparer le démantèlement du site, mais ils sont en permanence confrontés à de nombreuses avaries dans des lieux qui leur restent inaccessibles à cause de la radioactivité.Tepco a été très critiqué pour son manque de réactivité face aux conséquences du tsunami et à la fusion des réacteurs. Dans les premières semaines qui ont suivi la catastrophe, le gouvernement japonais avait autorisé Tokyo Electric Power à déverser en urgence des milliers de tonnes d'eau contaminée dans le Pacifique.
Mais la diffusion de ces eaux toxiques a été vue d'un très mauvais œil par les pays voisins et les pêcheurs japonais. Depuis, la compagnie a promis qu'elle ne déverserait pas d'eau irradiée sans le consentement des localités voisines. »
(Avec Le Monde et AFP)


5 août 2013

Marc-Antoine Jamet obtient un rééchelonnement de la dette de l'ancien établissement public supportée par la commune de Val-de-Reuil


Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, veille à ce que la situation financière de sa ville s’améliore. Il a demandé aux services de veiller au bon fonctionnement des équipements placés sous la responsabilité des agents communaux afin d’éviter les gaspillages ou les dépenses superfétatoires. Sur le plan des investissements, le maire actuel cherche toutes les aides possibles et toutes les subventions attendues. Il est évident que si la CASE avait joué le jeu sous l’ère Martin, Val-de-Reuil eût vu ses finances plus soulagées qu’elles ne le sont. Avec Patrice Yung, l’écoute semble meilleure mais l’adjoint au maire de Louviers n'est élu que pour quelques mois à moins que…
Le budget de la ville de Val-de-Reuil traîne comme un boulet une dette ancienne contractée par l’Etablissement public de la ville nouvelle qui, lors de sa dissolution par l’Etat, a transféré sa dette à la commune. Marc-Antoine Jamet a demandé au ministre du budget, Bernard Cazeneuve, de l’autoriser à bénéficier d’un nouveau calendrier de remboursement. Il a obtenu satisfaction par une lettre datée du 1er août que nous sommes heureux de publier in extenso.