30 mai 2014

L'avenir du Marité : Bernard Leroy mettrait bien les voiles…


Bernard Leroy, le président de la CASE. (photo JCH)
Le nouveau président de la CASE, Bernard Leroy, s’interroge sur l’intérêt pour Seine-Eure de poursuivre la politique menée par l’exécutif précédent à l’égard du Marité. Il a eu l’occasion, récemment, de faire part de ses doutes quant à la justification de l’engagement de certains crédits permettant de financer le fonctionnement du voilier restauré à grands frais. Bernard Leroy a le mérite de la constance. Quand il était dans l’opposition, il s’est souvent élevé contre des dépenses qu’il jugeait superfétatoires et sans lien avec les situations historique ou géographique de Seine-Eure. Je sais que plusieurs élus de gauche étaient sur les mêmes positions. Mais par loyauté ou faiblesse, ces élus ne se sont jamais opposés frontalement à « la danseuse » de Franck Martin.

Même s’il souhaite mettre les voiles, Bernard Leroy demeure pragmatique. Il veut que les élus aient toutes les cartes en mains avant de prendre une décision définitive. On sait que d’autres collectivités (la ville de Rouen par exemple) ont retiré leurs billes de ce projet très coûteux. Le président actuel de la CASE, avant de continuer à payer, veut un bilan chiffré, en investissement et en fonctionnement, et étudier de plus près les éventuelles retombées positives pour les habitants de l’agglomération. Car c'est cela le plus important, non ?
Je n’ai personnellement jamais été favorable à la participation de la CASE à un projet fumeux et rempli d’imprévus. Je ne comprends toujours pas — au delà de la passion légitime de Franck Martin pour le grand large mais cela le regarde — pourquoi la CASE a été conduite à apporter son écot à ce Marité et à ses réparations, de la cale à la mâture, tant ce navire était rongé par les ans et les brumes. Qu’il soit remis sur pied, tant mieux, qu’il vogue encore longtemps et sur toutes les mers. Mais sans la participation financière de la CASE, même symbolique. Il appartiendra, évidemment, aux élus de voter et d’opérer leur choix en toute connaissance de cause.

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