21 juillet 2014

Poutine fera tout pour dissimuler les éléments matériels de la preuve de l'implication de la Russie dans l'affaire du crash de l'avion malaisien


Vladimir Poutine
Ce qui se joue en Ukraine dépasse le simple cadre politique et idéologique. La Russie de Poutine ne veut pas que l’occident s’empare de l’espace économico-industriel de l’Est ukrainien de la même façon qu’elle a « annexé » la Crimée sans coup férir. Cette région russophone n’avait-elle pas été « donnée » par Nikita Kroutchev aux Ukrainiens en 1954 ? Le bassin du Donbass est une partie du poumon économique de Moscou et on ne voit pas bien Poutine se désintéresser de l’avenir de cette (encore) partie de l’Ukraine. Pour autant, eu égard à ce qui se joue à Kiev, avec un nouveau président élu et donc légitime et sa volonté de ne pas céder un pouce de son territoire, Vladimir Poutine doit se montrer aussi prudent que matois.
L’affaire du vol civil de Malaysia Air Lines arrive au pire moment de la guerre en cours entre séparatistes et loyalistes. Il ne fait (presque) pas de doute sur la nationalité du missile utilisé non plus que sur l’identité des artificiers. On comprend bien pourquoi les séparatistes font tout pour éviter que des enquêteurs internationaux se rendent sur le site librement et entreprennent les investigations à la mode démocratique. Examen des corps, recueil des documents et pièces éparpillés, recherche des boites noires et analyse des différents morceaux de carlingues et de moteurs.
Les corps des 298 victimes sont rassemblés à la hâte, entreposés dans des wagons dits réfrigérés, les boites noires, trouvées par les séparatistes auraient déjà pris le chemin de Moscou, quant aux investigations des membres de l’ONU, elles vont se faire sous la surveillance étroite des séparatistes qui n’ont qu’un intérêt : surtout qu’on ne trouve rien de compromettant pour eux !
Voilà une des grandes différences entre une vie démocratique, libre, ouverte où tout se sait même ce qu’on veut cacher, et une forme de démocratie dictatoriale rappelant les sales heures d’un communisme déviationnistes guidé par le KGB. De la même façon que j’avais prédit l’invasion de la Crimée et l’entrée des chars, je vous donne mon billet que les éléments de preuves contre les séparatistes seront cachés ou détruits. Poutine souhaite que le doute persiste sur l’identité des auteurs de l’attentat et nul doute que ses services, déjà en Ukraine, feront tout ce qui leur est possible pour dissimuler les éléments matériels compromettants.
Quant aux 298 civils : Malaisiens, Canadiens, Australiens, Hollandais…dont de nombreux experts du SIDA se rendant à un colloque mondial sur la maladie, les séparatistes semblent faire peu de cas de ces étrangers…peut-être pris pour des fascistes ?

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