23 septembre 2014

Privilégier la vie des femmes en Espagne et l'intérêt de l'enfant en France


Deux très heureuses nouvelles nous viennent l’une d’Espagne et l’autre de France et sont relatives à la liberté de disposer de son corps, d’une part, et de privilégier l’intérêt de l’enfant, d’autre part. Mariano Rajoy, le premier ministre espagnol, a en effet décidé , sous la pression d’un mouvement national de grande ampleur soutenu d’ailleurs par nombre de comités, groupes, associations de toute l’Europe, de retirer son projet de loi visant à interdire l’avortement dans le pays ibère.
Cette victoire signe la fin d’une volonté revancharde de la part des catholiques intégristes et des groupuscules obscurantistes, très influents à Madrid. Je rappelle que c’est sous le gouvernement socialiste de Luis Zapatero que l’avortement avait été légalisé et que cette décision mettait fin à des décennies d’interruptions volontaires de grossesse clandestines et dangereuses pour la vie des femmes. Adopter cette loi eût été une reculade civilisationnelle notable au moment où l’Europe met les pendules du progrès à la bonne heure.
Il est de même pour la décision de la Cour de Cassation de Paris. Elle a, ce jour, confirmé qu’un enfant de couple homosexuel pouvait être légalement adopté par le conjoint non parent biologique et même si la maman a bénéficié d’une procréation médicalement assistée à l’étranger. Cette victoire du progrès rassure nombre de familles autorisées à l’adoption par des tribunaux de grande instance confirmées par la plus haute juridiction française. Les juges ont mis en avant l’intérêt de l’enfant, ce que les esprits les plus hardis avaient toujours défendu.

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