15 janvier 2015

Ségolène Royal donne son feu vert à la liaison A28 - A13 dite contournement est de Rouen


Le projet retenu par la ministre
Mercredi 7 janvier 2015, Ségolène Royal a donné son feu vert pour la poursuite du projet de contournement Est de Rouen, qui doit relier l'A28 à l'A13.
Une nouvelle étape a été franchie, dans le projet de contournement Est de Rouen, mercredi 7 janvier 2015. Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a donné son accord pour qu’il se poursuive selon le « tracé de la variante préférentielle ». Il intègre le lien vers l’autoroute A13 à Incarville, et le barreau de raccordement vers Rouen passe par Port-Saint-Ouen puis la zone d’activité Seine-Sud.

« Un projet d’intérêt national »
« Cette annonce marque une étape supplémentaire vers la concrétisation du contournement Est de Rouen, axe aujourd’hui indispensable pour les Haut-Normands dans leur ensemble, se réjouissent dans un communiqué commun, la député Valérie Fourneyron, le président de Région Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, le président du conseil général de Seine-Maritime, Nicolas Rouly, le président de la Métropole Rouen-Normandie, Frédéric Sanchez et le maire de Rouen, Yvon Robert. Le projet est reconnu d’intérêt national. Notre mobilisation collective a payé. » Lors de ses vœux, mercredi 14 janvier, le préfet de la région Haute-Normandie, Pierre-Henry Maccioni, a affiché sa satisfaction :
« L’ensemble des acteurs concernés sera associé à cette nouvelle étape. Nous aurons une attention toute particulière sur la rigueur, la transparence et la qualité des études environnementales. J’aurai à cœur de développer ce projet tant que je serai préfet ici. Je n’ai jamais vu un projet de ce type faire l’unanimité mais après tout le monde le saluera. Quant aux communes concernées, nous allons retourner les voir et continuer la concertation. S’il faut faire des aménagements, des murs anti-bruits, nous les ferons. La nécessité du projet ne prête pas à contestation. »

Un projet sur 10 ans
En 2015 : démarrage des études préalables à la déclaration d’utilité publique, sur deux grands volets : socio-économique et environnemental. Début 2016 : lancement de l’enquête publique, recueillant l’avis des collectivités locales et des habitants. 2017 : le projet est déclaré d’utilité publique, un appel d’offres est lancé pour choisir le concessionnaire, qui retient le tracé final. 2020 : début des travaux, pour une mise en route envisagée en 2024.
Il ne fait pas de doute que l'annonce de la décision de la ministre fera des mécontents, notamment celui des membres de l'association « non à l'autoroute » qui ne manqueront pas de le faire savoir.

Aucun commentaire: