12 mars 2015

Les « blagounettes » des candidats FN ne font rire qu'eux-mêmes…


Les candidats du FN ne connaissent rien à rien. Ce n'est pas grave, tout le monde s'en fout !
Les « blagounettes » (1) des candidats FN aux prochaines départementales les font mourir de rire. Pas nous. Les propos homophobes, racistes, antisémites, publiés ou prononcés par des candidats du Front national montrent un visage qu’on connaît bien, celui de l’intolérance et du rejet. Ils sont ainsi quelques dizaines d’hommes et de femmes officiellement inscrits en préfecture à proférer des âneries ou des insultes.

Evidemment, la direction du FN se dit offusquée, surprise, par ces écarts de langage et par ces propos infamants. Il reste que ces candidats le demeurent et que des citoyens se préparent à donner leur bulletin de vote à ces défenseurs de l’homophobie et du négationnisme. Il est d’ailleurs frappant de lire la prose FN distribuée dans les boites aux lettres pendant cette campagne. On y voit surtout le nom de Marine Le Pen, son visage, ses propositions n’ayant rien à voir avec le sujet (les élections départementales) sur l’immigration, l’insécurité, l’économie, toutes compétences inconnues et ignorées par les textes régissant la conduite des départements.

Dans ma ville (Louviers) le binôme FN ne sait rien de l’action sociale, de la construction des collèges et de l’Etat des routes de l’Eure qui, si j’en crois la proposition de loi adoptée à l’Assemblée nationale en première lecture, concerneront les futurs édiles des départements. Il préfère publier des graphiques faux sur le chômage et sur la dette de l’Etat.

Pourtant, l’action de la majorité actuelle du conseil général de l’Eure, élue depuis 2001 a fait progresser le département dans des proportions dantesques eu égard à la stagnation due aux anciennes majorités UMP-UDI dans les mains de René Tomasini et de son successeur, un certain Henri Collard. Car l’enjeu est bien là, même s’il sera ignoré le 22 mars par les votants dont on dit qu’ils préfèreront demeurer devant leur poste de télé plutôt que d’accomplir leur devoir civique. 

Les élections intermédiaires ne sont pas comme les solutions intermédiaires, une suite de compromis. Elles sanctionnent irrémédiablement les majorités en place au plan national. Que les majorités locales aient bien travaillé, bien géré, tout le monde s’en fout. Ce qui compte, c’est de faire mal. De se venger. Bêtement.

(1) C'est ainsi que des haut gradés FN qualifient les insultes racistes des candidats dénoncés de toutes parts.

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