8 avril 2015

« Le prix à payer » vendredi 10 avril au cinéma Les Arcades de Val-de-Reuil


« Le prix à payer » et si c'était la mort de la démocratie ? Film du canadien Harold Crooks co-écrit avec Brigitte Alepi, Vendredi 10 avril à 20 h au Cinéma les Arcades à Val-de-Reuil, Débat avec Guy MAURAU, ancien maître de conférences à l’université de Rouen, en retraite, membre des « Économistes atterrés ».

Ce qu’en pense la presse
Synopsis. Un film du canadien Harold Crooks co-écrit avec Brigitte Alepin. Avec quelques très grandes pointures comme Thomas Piketty, John Christensen, Pascal Saint Amant,…
L’évasion fiscale à grande échelle, telle que les géants de la nouvelle économie la pratiquent, creuse l’écart des revenus entre les privilégiés et le reste du monde, appauvrit les classes moyennes, et affaiblit les fondations de nos sociétés. Et si le prix à payer était la mort des démocraties ?
Selon « Challenge » : « En abordant un sujet fortement traité ces derniers mois, "Le Prix à payer" prenait le risque de tomber dans le "déjà vu". Il n’en est rien. L’approche pédagogique voulue par le réalisateur, le rythme du récit renforcé par une mise en scène soignée et la qualité des intervenants, font de ce documentaire l’un des plus aboutis de ces dernières années. »
« Le Figaro » : « De 21.000 à 32.000 milliards de dollars, soit l'équivalent de 10 à 15 % du patrimoine financier mondial! C'est une estimation de l'argent caché dans les paradis fiscaux fin 2010. Dans son documentaire choc sorti en salle mercredi, Harold Crooks, habitué des films engagés, s'interroge: si le «prix à payer» - titre du film - était la mort de nos démocraties? «L'âge d'or de l'État libéral, l'État providence, c'est fini, assène Saskia Sassen, l'une des économistes interrogées. Le contrat social est rompu.» La prospérité d'après-guerre - qu'illustrent les prises de vue de quartiers proprets, des éclats de rire d'enfants et du bonheur de leurs parents - contraste avec celles des déshérités de la crise financière: quartiers abandonnés, maisons délabrées, familles jetées à la rue. »
« Le Canard Enchainé » : « Que faire ? Le réalisateur appuie la création d’une taxe Robin des bois sur les mouvements financiers…Mais ne peut-on imaginer plus efficace ? Et si Alexis Stipras transformait la Grèce en super-paradis fiscal ? Il coulerait la City, la Suisse, le Luxembourg, etc. Et aurait la troïka à ses pieds ! « Ce n'est pas illégal, c'est immoral ! »

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