10 juin 2015

Marc-Antoine Jamet devrait être réélu premier secrétaire fédéral du Parti socialiste dans l'Eure


Benoit Hamon soutient la candidature de Marc-Antoine Jamet. (photo JCH)
Qui peut bien s’intéresser à l’élection du premier secrétaire fédéral du Parti socialiste et celle des secrétaires de sections de l’Eure, là où elles existent évidemment ? L’hémorragie de militant(e)s et d’adhéren(te)s est telle  — sauf exception — qu’ils ne vont pas être des centaines et des centaines à se rendre aux urnes demain soir lors du vote organisé au plan national. Certain(e)s socialistes ayant le parti chevillé au corps feront leur devoir de bon militant respectueux des statuts et lucides sur les conséquences de leur vote.

Ainsi, au delà du cercle des encartés, j’imagine que les responsables des partis de droite et quelques autres se pencheront sur les résultats afin d’en tirer quelques leçons pour l’avenir. C’est que la reconquête des villes et du département perdus par la gauche lors des derniers renouvellement est à l’ordre du jour. Dans notre département, deux élus locaux sont candidats : Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil et vice-président du conseil régional, et Jérôme Pasco, adjoint au maire de Conches. MAJ a bénéficié du soutien de Benoit Hamon (notre photo) et Jérôme Pasco de celui de François Loncle, député de l’Eure. L’aversion de ce dernier pour Marc-Antoine Jamet est au moins aussi forte que celle qu’éprouvait Franck Martin à l’époque où il comptait encore dans le paysage politique. François Loncle, ah François Loncle…

A l’adresse des socialistes de l’Eure le député de la 4e circonscription y est allé de son petit couplet anti-Jamet, imaginant sans doute faire bouger des lignes. Il y a belle lurette que ces méthodes anciennes ne font plus dévier d’un iota l’opinion des hommes et des femmes sur lesquels « plus rien n’imprime », comme disait il y a encore peu de temps Jean-Louis Destans, l’ancien président du conseil général. Quant à Jérôme Pasco, je n’ai rien contre. Ni pour d’ailleurs. Il est en service commandé tel un bon petit soldat. Il essuiera la mitraille en homme debout mais percé de part en part. Il aura eu le mérite de tenter sa chance…et, qui sait, de compter demain.

Marc-Antoine Jamet a le charisme nécessaire à la fonction qu’il occupe depuis trois ans avec une présence certaine et une personnalité hors normes. Premier fédéral c’est savoir fédérer. C’est donc placer l’intérêt de la gauche au-dessus des mesquineries et des querelles subalternes. C’est rechercher, par delà les ambitions individuelles, l’intérêt supérieur de ceux et celles qu’un parti ouvrier doit défendre. Il sait joindre le geste à la parole. Il sera, en décembre prochain, la tête de liste régionale dans l’Eure. Il mérite la confiance des socialistes. Du moins de ceux qui le sont encore.

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