21 mars 2015

Les salariés d'Airbus Val-de-Reuil ont débrayé pendant trois heures ce jeudi


 « Les salariés n’ont pas été consultés sur la décision arbitraire imposée par Airbus de ne plus maintenir ses activités sur le site et ne l’ont jamais acceptée.
Après 16 mois de patience et d’attente, ils veulent une décision claire d’un Groupe, par ailleurs en pleine expansion, qui prenne en compte les intérêts des salariés et les enjeux industriels du site et qui n’obéisse pas à la seule logique de la finance et des actionnaires.
Ils demandent à la Direction centrale d’Airbus de prendre ses responsabilités pour assurer un avenir pérenne au site de Val de Reuil.
Ils demandent à connaître le contenu du projet industriel et social de Cordon Electronics afin de pouvoir se positionner pour leur avenir, et le nombre de salariés dont l’emploi sera maintenu sur le site.
Ils souhaitent savoir, en cas de non reprise, quelles seront les alternatives proposées par le Groupe ?
Ils demandent enfin à ce que leurs représentants syndicaux locaux participent à la construction de leur avenir pour défendre leurs intérêts. »
(Communiqué des salariés)

20 mars 2015

Ludovic Larue (FN) aime « Travail, Famille, Patrie » le slogan préféré de Pétain !



Alors qu'on apprend que le trésorier du micro-parti de Marine Le Pen est mis en examen, le Figaro s’est amusé (?) à recenser la collection de citations de candidats FN toutes plus racistes, plus pétainistes, plus xénophobes les unes que les autres. Et malgré cela, 30 % des Français sûrs d’aller voter annoncent sans broncher et sans culpabiliser qu’ils voteront pour ces politichiens à la petite semaine comme dirait Jean-Marie Le Pen.

Nous avons le privilège, dans le canton de Louviers, d’avoir comme candidat un certain Ludovic Larue dont j’ai, dans le passé, dressé un portrait aussi rapide que contrasté et expliqué comment il avait rejoint la secte frontiste à la suite d’un parcours personnel chaotique. Le Figaro a repéré la page Facebook de Ludovic Larue sur laquelle on peut lire : « Ludovic Larue, lui, plantait le décor dès juillet 2012 en postant un statut Facebook: «Travail, Famille, Patrie », la devise de la France de Pétain. Il portera les couleurs du FN à Louviers dans l'Eure. »

« Travail, famille, patrie », le slogan de la Révolution nationale de Pétain. Elle passait cette révolution, par un antiparlementarisme forcené, un rejet des juifs, des francs-maçons et des élites républicaines surtout quand elles étaient de gauche. Voilà ce que le Front national nous propose à Louviers où Ludovic Larue, conseiller municipal et conseiller communautaire à la CASE se distingue par un mutisme permanent ou, quand il l’ouvre, pour sortir des énormités.

Le tract qu’il a adressé aux électeurs fait la part belle à la patronne du FN. En vendant son portrait et ses slogans, Ludovic Larue espère…en l’espérance bleu marine. Attention une Révolution nationale peut en cacher une autre, plus totalitaire, plus stigmatisante, plus autoritaire !

La « calinothérapie » de Dominique Seux devant l'Université populaire de Val-de-Reuil


Dominique Seux. (photo JCH)
Dominique Seux ? Un Janus assuré sur le passé et prudent sur l’avenir. Un vrai économiste quoi. Invité par Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil et Dominique Cantrelle, proviseur du lycée Marc Bloch, dans le cadre de l’Université populaire rolivaloise, Dominique Seux savait que les trois quarts du public présent seraient des lycéens. Quand on est conscient de l’importance du choix des mots et qu’on doit donc faire preuve d’un talent pédagogique, le Hollande Bashing n’a pas lieu d’être non plus qu’une ode au libéralisme absolu dont chacun mesure aujourd’hui, notamment dans les pays du sud de l’Europe, les limites. Pour les peuples et en particulier pour les jeunes. 

En prenant pour sujets l’état de la France, la nécessité des réformes et les conséquences de la mondialisation, l’éditorialiste de France Inter, directeur de la rédaction des Échos, a choisi une voie médiane et pratiqué une calinothérapie sans aspérités ni fautes de goût. Il est vrai que l’alignement favorable des « planètes »  — taux d’intérêt bas, pétrole pas cher, dollar faible — aide à dynamiser une économie nationale en panne depuis 2008 lors de la crise économico-financière partie des États-Unis avec les subprimes. Le ruissellement actuel de liquidités des banques centrales ira-t-il jusqu’aux plus faibles et aux plus défavorisés ? La désinflation sera-t-elle bien combattue ? La planche à billets créera-t-elle des bulles à vocation explosive ? Autant de thèmes sur lesquels les experts (1) sont partagés.

Si on ne voit pas, aujourd’hui, la reprise en France, « on sait, affirme l’orateur, qu’elle va venir, qu’elle vient. » A l’aide de slides comme autant d’exemples concrets, le conférencier situe la France dans l’Europe et dans le monde en comparant le temps de travail, les dépenses publiques, les aides sociales, et aussi la fiscalité européenne si différente en Irlande, au Luxembourg, à Londres ou à Francfort. « En matière de dépenses publiques, la France est 7e dans le monde avec la Finlande à ses côtés parmi les pays développés ». Et cela ne fait pas plaisir à Monsieur Seux. Il explique ce phénomène par la pléthore de collectivités et l’addiction (réelle ou prétendue) des Français à l’impôt. Peut-être aurait-il dû expliquer le manque cruel d'adhésion aux charges contributives que les Révolutionnaires de 1789 avaient pourtant inscrites dans la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen ?

La France souffre, selon lui, de handicaps anciens et d’une désindustrialisation massive. Il soutient la loi Macron, le pacte de compétitivité, le crédit emploi-recherche, considère que le gouvernement actuel avance dans le bon sens mais regrette que la loi sur les 35 heures n’ait pas été modifiée (2) : « On ne pouvait pas, assure-t-il, baisser le temps de travail sans baisser les salaires. » Il en conclut que seuls les cadres ont profité de cette loi, une loi positive pour les insiders — ceux qui ont un emploi — et négative pour les outsiders, les chômeurs et les travailleurs précaires…

Et L’Europe ! Ah l’Europe ! Pour nos parents, elle fut synonyme de paix. Pour nous et notre génération, de libertés. De circulation, d’échanges économiques et culturels. Pour nos enfants, quel sens a-t-elle ? Est-elle honnie, détestés, cette Europe si décriée, critiquée…où la règle de l’unanimité empêche toute réforme d’amplitude et notamment une harmonisation fiscale souhaitable pour une concurrence équitable.

Il y aurait cependant quelques raisons d’espérer. « La « démondialisation » avance, doucement, mais elle avance. » L’augmentation des salaires, en Chine notamment, réduit les écarts de coût avec l’occident : les producteurs ont de moins en moins d’intérêt à délocaliser. La décennie à venir sera-t-elle celle d’une résurrection dans un rapport « qualité-prix » faisant pencher le fléau de la balance dans le bon sens pour la France et l’Europe ? Le taux de croissance français serait de 1,1% en 2015 et 1,7% en 2016, une embellie permettant de créer des emplois et d’inverser la fameuse courbe du chômage chère à notre président…

J’avais, dans le papier annonçant la conférence, taxé Dominique Seux de libéro-libéral. Face au public venu nombreux dans la magnifique salle de conférence de l’ensemble sportif Jesse Owens, le journaliste l’a joué serein. Une manière de faire oublier les joutes animées qui l’opposaient à Bernard Maris, l’oncle Bernard de Charlie Hebdo, assassiné par les  frères Kouachi en janvier dernier à Paris. Je suggère à Marc-Antoine Jamet et Dominique Cantrelle, s’ils souhaitent élargir la palette des théoriciens de l’économie, d’inviter Frédéric Lordon, « économiste atterré » et directeur de recherches au CNRS. Les lycéens de Marc Bloch découvriraient ainsi une autre face du capitalisme, comme la face cachée de la lune…

(1)  Coluche avait une belle définition des experts : « Ils ont un avis sur tout, ils ont surtout un avis. »
(2)  Le temps de travail n’est pas un élément suffisant de comparaison avec les autres pays européens. Il convient de prendre également en compte la productivité des salariés. Si l’on produit plus en moins de temps…

« La force de Jean-Louis Destans »


Jean-Louis Destans. (capture d'écran JCH)
« À deux jours du premier tour des départementales, tour qui sera décisif face à une droite qui parade, pérore et, déjà se pavane, et un F.N qui s’imagine gouverner l'Eure, il s’agit donc de dire si, localement, les Eurois veulent continuer à avancer avec un président de Conseil départemental, avec une équipe, qui réfléchissent, qui travaillent, qui agissent vite et bien, qui souvent réussissent ou bien confier leur destin à l'inexpérience et à l'amateurisme de ceux qui échouent déjà à Evreux, à Vernon, à Louviers, à Gisors et aux Andelys. Sébastien Lecornu, attaché parlementaire de l'ancien ministre de l'agriculture, accessoirement maire de la seconde ville du département, a d'ailleurs eu ce cri du cœur "les départementales, on s'en fout". Endormies, anesthésiées et chloroformées tant il ne s'y passe plus rien, ne s'y construit plus rien, ne s'y vit plus rien, ces villes sont gérées par les « collaborateurs permanents » de Monsieur Lemaire, UMP ou UDI qu'importe, recrutés pour la future campagne présidentielle. La Gauche pense au contraire que l'Eure n'est ni un marchepied, ni un paillasson. Elle mérite mieux.

Face à ce cynisme, à cette indifférence, à cette distance, Jean Louis Destans et sa majorité ont su donner à l'Eure une véritable identité. Ils ont développé l'économie en soutenant au cours des dernières années 540 entreprises qui ont créé 1800 emplois, en faisant revivre M'Real à Alizay et Sealynx dans l'Andelle, en apportant aux commerces, à l'artisanat, à l'agriculture de qualité, et aussi au tourisme (Giverny, Gisacum, Harcourt, Biotropica…) l'appui qu'ils attendaient. Il faut continuer.

Ils ont préservé et encouragé les plus jeunes en construisant 14 collèges en 14 ans. Aujourd'hui la bataille qu'ils veulent gagner, c'est celle du progrès et du numérique. D’ici 2021, 20 labels "collège numérique" seront obtenus grâce à l’accès au très haut débit pour tous. L'avenir avec Jean Louis Destans, c'est aussi la volonté de maintenir l'université et de développer une offre de formation supérieure en lien avec le tissu économique. Il faut continuer.

Ils ont facilité la mobilité avec les projets qui se concrétisent autour de la Vallée de la Seine, l'engagement de positionner notre département, singulièrement Evreux, au cœur de la ligne à grande vitesse, en mettant en place Atoumod pour des déplacements moins chers et plus simples. Il faut continuer.

Ils ont changé notre quotidien en réhabilitant plus de 6000 logements, en construisant 7 maisons de santé pluridisciplinaires, en favorisant le maintien de nos seniors à domicile, et en expérimentant la mise en place du RSA et de la Garantie Jeune. La solidarité vraie, active, forte, c’est aussi le soutien aux associations, leurs bénévoles et leurs nombreuses animations qui renforcent la cohésion sociale. Il faut continuer.
Aujourd'hui les résultats sont là. L’Eure est à la 3ème place des départements les mieux gérés de France.
Bien gérer, c’est améliorer le présent, mais c'est aussi construire l’avenir. Bien gérer, c'est la possibilité d’investir pour favoriser l'activité locale, c'est consacrer 1 milliard d’euros d'ici 2021 à l'équipement des zones rurales et urbaines, renforcer nos services publics et leur proximité sans augmenter les impôts.

Jean-Louis Destans et les candidats de l’Eure an actions n'ont qu'un seul but : agir pour le quotidien des Eurois et des Euroises. La droite a voté près de 96 % des décisions prises ces six dernières années. Elle n'a donc qu'un projet : prendre le pouvoir sans dire ce qu'elle en fera. Cette hypocrisie entretient la confusion, crée la démobilisation. C’est un piège pour la démocratie et un jeu dangereux devant la montée du Front National.

Dimanche, c’est l’avenir de notre département, notre avenir qui est en jeuDimanche prochain choisir les candidats de l'Eure en Actions c'est choisir l'avenir de l'Eure.»

Marc-Antoine Jamet
Premier secrétaire de la fédération de l'Eure du PS


19 mars 2015

La victoire de Benjamin Netanyahou est une mauvaise nouvelle pour la paix au Moyen Orient

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Y a-t-il des limites à la pratique démocratique ? Et donc à la démocratie. La victoire de Benjamin Netanyahou, lors des élections législatives israéliennes, est le résultat d’une campagne mensongère, diffamatoire à l’égard de ses adversaires, et d’un cynisme grave chez un responsable dit de haut niveau. La campagne électorale de Netanyahou a rassemblé tous les ingrédients de la démagogie, du mensonge érigé en système, fanatisant à l’excès des Israéliens déboussolés et surtout en état de sidération avec des voisins encombrants comme la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Liban où l’instabilité le dispute à un islamisme terroriste meurtrier.

Israël a eu peur. Les citoyens de ce pays ont préféré choisir celui dont l’image incarne, à tort ou à raison, une forme d’assurance tous risques contre des périls pour beaucoup exagérés. Ils ont tort. Car les déclarations du futur premier ministre d’un gouvernement de droite et d’extrême droite en Israël sur le fait qu’il n’y aura pas d’état palestinien sous son règne ne vont qu’aviver les haines et les ressentiments sans issue possible pendant des années.

Benjamin Netanyahou.
On ne mesure pas non plus à quel point le conflit israélo-palestinien s’exporte dans le monde entier et notamment en France. Malgré les déclarations lénifiantes, il est évident que nombre de Français issus de l’immigration maghrébine vivent mal la situation ghettoïsée des Palestiniens et considèrent que l’occident ne fait rien pour obliger Israël à modifier sa politique. L’érection d’un mur de séparation empiétant sur les terres arabes, la poursuite de la construction de colonies en Cisjordanie, le refus de Netanyahou de négocier sérieusement avec l’autorité palestinienne composent un maelström explosif dans tous les sens du terme. Il faudra donc s’attendre à de nouveaux attentats, de nouveaux morts et de nouvelles souffrances.

On sait pourtant que l’état de guerre ne résout rien. Seule une paix juste et équitable avec deux états, comme le préconisent l’ONU, les Etats-Unis et l’Union européenne, pourra mettre un terme à un conflit né en 1948 et marqué depuis par une succession de guerres. Les Palestiniens, après des années d’ignorance, ont reconnu Israël. Rabin et Arafat se sont serrés la main et ont signé les accords d’Oslo. Rabin a été assassiné et Arafat est mort. Netanyahou a pris prétexte de la nucléarisation de l’Iran (1) pour mener une campagne électorale fondée sur la peur et l’angoisse. Rien de bon ne sortira de sa future politique. Le seul espoir est que la gauche travailliste (24 élus) et le mouvement arabe (13 élus) se mettent d’accord sur des propositions communes pour préparer une future coalition avec les centristes…on peut toujours rêver.

(1) il est vrai que l’ancien président iranien Ahmadinejad avait promis « la destruction » d’Israël.

18 mars 2015

« Dimanche faisons le choix de l'Eure en actions » par Marc-Antoine Jamet


Marc-Antoine Jamet. (photo JCH)
« Depuis le début de la campagne des élections départementales, la droite euroise brille par son absence. Cette semaine, par la voix de l’un de ses aspirants responsables, elle a ajouté à sa suffisance le mépris et l’arrogance. La droite n’a ni campagne ni programme. Un « ni-ni » de plus, un « ni-ni » de trop. Un désintérêt qui confine d’abord à la démagogie, nourrit la confusion et participe encore davantage de la défiance de nos concitoyens à l’égard de la vie politique. Un jeu aux allures d’échecs pour nos institutions. Pour les électeurs, la droite euroise n’a qu’un seul message : la démobilisation. Pour le département, qu’une seule ambition : sa disparition.

Non, contrairement au maire de Vernon, les Eurois ne « se foutent » pas des prochaines élections départementales. Ils n’en connaissent assurément pas assez les enjeux. Aux élus, aux responsables politiques, aux maires dont c’est le rôle et la responsabilité de leur rappeler, de les mobiliser. Y renoncer, c’est souffler sur les braises du Front National et embrasser le populisme. S’en éloigner, c’est mettre en danger notre démocratie. Ne pas s’en intéresser, c’est ne pas se préoccuper du quotidien des Eurois et des Euroises. Car le département c’est d’abord la collectivité du quotidien. Les exemples ne manquent pas. Les 350 salariés de M-REAL le savent. Les résidents de nos maisons de retraite  publiques le savent. Les bénéficiaires de la Garantie Jeunes le savent. Chaque jour, à tout âge de la vie, le département protège, accompagne, soutient. La droite devenue amnésique, qui a voté près de 96 % des délibérations proposées par la majorité départementale conduite par Jean Louis Destans, le sait aussi.

Bien gérer et investir pour l’avenir, entreprendre et agir pour l’emploi, parier sur notre jeunesse, équiper et animer nos territoires, renforcer la solidarité : c’est l’enjeu des 22 et 29 mars, c’est le sens de l’engagement de nos candidats. Loin du bal des égos et de la campagne de désinformation auxquels se livre la droite, nos candidats agissent pour l’Eure. La droite renonce au département. Dimanche, faisons le choix de l’Eure en Actions. »

Marc-Antoine Jamet
Premier secrétaire fédéral du PS

Quand l'argent public se fait rare, les abus sont encore plus injustifiables…


100 000 euros pour rénover des boiseries. Ce n’est pas un crime mais c’est excessif. En révélant le montant de la dépense engagée par le directeur de Radio France, Mathieu Galet, pour l’aménagement de son bureau de la maison ronde dont le programme de restauration (de la maison) court jusqu’en 2018, Le Canard Enchaîné fait son travail. Il informe les citoyens que nous sommes des caprices, des envies, des usages abusifs des fonds publics.

Bien qu’elle reconnaisse la véracité de la somme avancée par le Canard Enchaîné, la direction de la Maison de la radio avance comme excuse une absence d’entretien depuis 1963 ! On se souvient que l’inauguration de cette Maison de la radio par le général De Gaulle avait été l’occasion de fêter un gaullisme des grands travaux propice à encourager le sentiment national…mais comme souvent pour les bâtiments publics, même prestigieux, les exécutifs prennent plus de temps et mettent moins d’argent dans l’entretien et les nécessaires travaux leur permettant de franchir les ans.

Mathieu Galet n’est pas n’importe quel président. Il est jeune, a la tête aussi bien faite que la taille et j’imagine qu’il ne souhaite pas s’encombrer avec les détails de l’intendance qui, selon la célèbre formule, suivra. D’autant plus qu’il s’agit d’un argent collectif…mais la situation prend une tournure moins sympathique à l’heure des restrictions budgétaires, des suppressions d’emplois et donc des menaces qui pèsent sur certains personnels. Dans ces conditions, ces travaux payés cher risquent de susciter de la grogne et de l’irritation. Le contexte ne se prête pas à l'excuse…

Enfin, l’affaire Galet n’est rien comparée aux soupçons pesant sur le couple Balkany. Il semblerait, tout de même, que le parquet financier de Paris arrive au bout de ses peines puisque l’Assemblée nationale doit dire, aujourd’hui, si elle accepte de lever l’immunité parlementaire du maire de Levallois. Les juges d’instruction souhaitent pouvoir user de mesures coercitives à l’égard de Patrick Balkany suite à des découvertes intéressantes et des témoignages parlants sur les titres de propriété du couple «Thénardier ». Si cette immunité est levée, ce sera le début (ou la poursuite) d’un nouvel épisode des sarko-boys…

17 mars 2015

Croissance, réforme, mondialisation, où va la France ? Par Dominique Seux


L’université populaire (réunissant les bonnes volontés du lycée Marc Bloch et de la ville de Val-de-Reuil) organise une conférence le jeudi 19 mars à 18 h 30 au stade Jesse Owens avec, comme invité, Dominique Seux, économiste et journaliste, directeur délégué de la rédaction des Echos et chroniqueur à France Inter.

J’en connais qui aiment bien Dominique Seux, j’en connais d’autres qui le détestent pour ses positions et ses théories économiques régulièrement contestées par la gauche de la gauche. Dominique Seux est une des têtes de turc préférée de Jean-Luc Mélenchon. M. Seux, dans ses chroniques sur France Inter, propose en effet, une vision très libéro-libérale de l’économie s’attachant à défendre des positions plus patronales que syndicales. Il est de ceux qui évoquent les charges et non les cotisations, les impôts et non les contributions, fixé qu’il est sur une demande de suppression des contraintes et des droits.

En ce sens, l’invitation de Marc-Antoine Jamet et Dominique Cantrelle, proviseur du lycée, est intéressante. Elle va permettre aux élèves du lycée et aux auditeurs intéressés par le débat d’entendre un discours de plus en plus majoritaire en France permettant la création d’un axe centre-droit, centre, centre-gauche, un axe plaisant pour Manuel Valls, premier ministre et Emmanuel Macron, ministre de l’Economie.