24 octobre 2015

Le cumul des mandats ronge la démocratie réelle


En découvrant la liste des candidats LR-UDI-DVD aux prochaines élections régionales des 6 et 13 décembre prochains dans l’Eure, on ne peut manquer de s’interroger sur un mal qui ronge la démocratie française. Je veux parler du cumul des mandats. Je sais bien que des élus de tous bords, à droite et à gauche, avancent toujours de bonnes raisons pour justifier ce cumul et notamment leur proximité avec le « terrain » et les électeurs. En réalité, il s’agit plus d’une proximité avec les indemnités et le pouvoir que permet l’exercice d’un mandat.
Les cumulards ont d’ailleurs tous le même argument : « si les électeurs(trices) ne sont pas d’accord, ils peuvent ne pas voter pour nous. » Faux prétexte. Mauvaise foi insigne. Car les électeurs(trices) de droite et de gauche n’ont pas de choix réel puisqu’il s’agit souvent d’élections majoritaires à deux tours interdisant les fantaisies ou les alertes si bien que les listes dissidentes n’ont aucune chance d’arriver en tête et de gagner l’élection.

Prenons l’exemple d’Hervé Maurey. Ce sénateur UDI est également maire de Bernay. Tous les parlementaires dignes de ce nom savent qu’un mandat national requiert assiduité et permanences à Paris et dans le département. Réunions de commissions, groupes d’amitiés, groupes politiques, liens avec les maires et les élus territoriaux, sans oublier la fonction de maire nécessitant également une présence forte localement d’autant plus que M. Maurey préside une communauté de communes.

Se présenter comme il le fait sur la liste conduite par Hervé Morin pour exercer un mandat régional ne peut — en cas d’élection — qu’excéder les forces de tout homme normalement constitué. C’est pourtant ce que fait M. Maurey et ce que font bien des élus de toutes origines politiques. Envisageons une autre solution. Peut-être M. Maurey a-t-il l’intention d’abandonner un de ses mandats, celui de maire par exemple. Cela voudrait dire qu’en postulant à la mairie de Bernay, M. Maurey savait qu’il l’abandonnerait en cours de route sans qu’à aucun moment, les habitants de sa commune en aient su quoi que ce soit. 

Je n’insisterai pas sur la pantalonnade vernonnaise de M. Lecornu. Le maire de Vernon, président du conseil départemental bénéficie — si j’ose dire — de plaintes concernant son élection à la mairie, plaintes n’ayant aucune chance d’aboutir à une invalidation, uniquement pour lui permettre de conserver (du provisoire qui dure) ses mandats dans le temps. Autre bizarrerie franchement scandaleuse.

Noël Mamère se « loupe » sur la catastrophe de Puisseguin

Noël Mamère à Louviers (au centre) lors d'une réunion publique.

Faire le lien entre l’accident de Puisseguin et la loi Macron libéralisant les transports par autobus, il fallait oser ! Noël Mamère qu’on a connu plus avisé et plus digne, l’a fait. Le député écologiste dans une déclaration tonitruante a en effet laissé entendre que la loi Macron pourrait avoir été (comment ?) à l’origine d’une catastrophe nationale alors que le bus incendié et son chauffeur n’ont, a priori, aucune responsabilité dans le face à face tragique avec la semi-remorque en cause.
On a, fort justement, tancé Nadine Morano pour ses propos sur la race blanche. Certains n’y ont vu qu’une malheureuse phrase sortie de son contexte, d’autres un incident de langage comme il en arrive lorsqu’on parle trop. En réalité, la saillie de Mme Morano exprime bien son ressenti de notre histoire alors même que les faits et le réel la contredisent.
Noël Mamère est un vieux routier de la politique. Ancien journaliste de la télévision de service public, il connaît le poids des mots et celui des formules. Débatteur averti, il n’a pas pu sortir sa phrase sur Macron sans penser aux conséquences…désastreuses qu’elle aurait sur sa personne. Il a donc pris le risque d’être montré du doigt dans des circonstances dramatiques nécessitant pourtant de la prudence et du tact.
S’il a pris ce risque c’est parce que son mépris de M. Macron est plus grand que son expérience politicienne. Noël Mamère, dont on ne peut contester les engagements et leur qualité, aurait dû attendre les conclusions d’une enquête judiciaire et policière appelée à durer plusieurs semaines avant de prendre quelque parti que ce soit.
Le fait est que le drame de Puisseguin n’a rien à voir avec la loi Macron, ni de près, ni de loin. Le club du 3e âge de cette commune utilisait le bus comme moyen d’une excursion banale destinée à la détente et à la bonne chère. Il ne s’agissait ni d’une course, ni d’une concurrence quelconque avec un autre moyen de transport. Il se trouve que le choc entre les deux véhicules a entraîné une horrible catastrophe humaine. Une raison bien suffisante pour faire preuve de compassion, d’abord, et de raison ensuite. Quel dommage pour M. Mamère de s’être « loupé » à ce point !

23 octobre 2015

La dérobade de Marine Le Pen, les affabulations de Netanyahou, la gauche pourrait revoir sa Normandie…


L’absence de Marine Le Pen lors de l’émission de France 2 « des paroles et des actes » ressemble plus à une dérobade qu’à un désir sincère de débattre. Les apprentis dictateurs n’aiment pas qu’on leur résiste ou qu’on leur porte la contradiction. La présence des têtes de listes PS et Ex-UMP, dans un contexte électoral évident, n’avait d’autre but que de permettre aux Français d’apprécier la connaissance de Le Pen fille des problèmes que connaît la région Nord Pas-de-Calais Picardie et des solutions qu’elle préconise. La présence des principales têtes de listes opposées au FN n’était que justice.
En prenant pour prétexte un trop plein de contradicteurs, Marine Le Pen fait preuve de faiblesse. Etonnant, non ? Comme est étonnante la proposition de Cambadélis à Sarkozy afin d’initier une démarche commune auprès du CSA. Je ne comprends pas que le premier secrétaire du PS prenne pour comparse le président de LR dont on connaît les affinités avec les thèses de l’extrême droite. C’est le meilleur moyen de justifier le fameux système tant critiqué par les Le Pen et auquel elle appartient de plain pied.

Les sondages les plus récents laissent penser qu’en cas de triangulaires, le FN pourrait emporter le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la région PACA. En cas de duel, ce serait plus compliqué. Pour notre région, la Normandie, l’écart entre la droite et la gauche se réduit au second tour et Nicolas Mayer-Rossignol peut légitimement croire en ses chances. Avec 36 % des suffrages contre 34 % à la gauche, la droite a peu d’avance.
La campagne d’enfer que mènent les différentes têtes de listes de la gauche dont celle de Marc-Antoine Jamet, dans l’Eure, va peut-être porter ses fruits. Le grand meeting régional du 30 octobre prochain à 19 heures au stade Jesse Owens de Val-de-Reuil, sera évidemment un moment fort de la campagne. On annonce la présence de Laurent Fabius, Bernard Cazeneuve, Clotilde Valter, membres du gouvernement. 2000, 3000 auditeurs ?

Netanyahou, le premier ministre israélien réécrit l’histoire. En affirmant que c’est le grand Mufti de Jérusalem qui a demandé à Hitler de brûler les juifs, en 1941, il vise à mettre les musulmans dans le même sac que les nazis. Le grand mufti était antisémite, soit. Mais le récit du premier ministre d’Israël ne résiste pas aux faits ni à la vérité historique. Hitler n’avait pas besoin « d’aide » extérieure pour imaginer le solution finale et programmer la destruction des juifs d’Europe laquelle avait d’ailleurs débuté avant le mois de novembre 1941.
Les qualités d’un chef d’Etat ou de gouvernement se jugent au sang-froid dont il fait preuve dans l’adversité ou la difficulté. Il semble bien, malheureusement, que le fanatisme de Netanyahou et son accord avec l’extrême droite religieuse l’empêchent d’analyser avec pertinence la situation compliquée et dangereuse dans laquelle se trouve l’état qu’il dirige. Mais comment en est-on arrivé là ? Pourquoi l’occupation israélienne se poursuit-elle ? Pourquoi la colonisation continue-t-elle en Cisjordanie interdisant de fait la création d’un état palestinien digne de ce nom ? Qu’attendent les Israéliens de gauche et du mouvement en faveur de la paix pour réagir ?

Un ami m’écrit : « Bonjour Jean-Charles, tu cherches toujours des idées d’articles pour ton blog, ci-dessous la description d’un effet pervers sur la suppression de la case E pour les personnes âgées. Une personne de ma famille au revenu modeste — 14 000€ par an — et qui possède une toute petite maison dans Louviers a vu son revenu disponible baisser de 5% en 2015.
Cette personne ne paye pas d’impôt sur le revenu mais compte tenu de cette nouvelle disposition, son revenu fiscal de référence est supérieur de 70 € au revenu fiscal de référence minimum. (10 756 € contre 10 686 €). En conséquence cette personne qui ne payait pas de taxes foncières (sauf les ordures ménagères environ 150 €) ni de taxe d’habitation se retrouve à être imposée pour ces deux taxes soit 730 € d’impôts. Ci-joint documents. Je croyais que les nouveaux impôts ne touchaient que les hauts revenus ! Bonne journée…»
Serait-ce un effet pervers des lois de M. Macron ?

21 octobre 2015

« Hervé Morin » déraille par Marc-Antoine Jamet


Alain Le Vern, Guillaume Pépy et Marc-Antoine Jamet dans la gare de Val-de-Reuil ancienne formule. (photo JCH)
« Incompétence ou maladresse, impudence ou légèreté, le candidat de la droite faussement unie vient de considérablement dérailler. On le constate à la lecture du florilège d’inexactitudes et de mensonges auquel il s’est livré, ce matin, alors qu’il tentait de s’initier, initiation accomplie à un âge il est vrai déjà avancé, à la distribution de tracts devant la gare de Gisors. Cette difficulté à aborder la vérité ne l’avait toujours pas quitté alors qu’il se perfectionnait dans cette occupation, pour lui nouvelle, dans la soirée à Vernon. Dans un cas comme dans l’autre, les voyageurs, ébahis, ont découvert un homme rarement, pour ne pas dire jamais, croisé sur les quais, encore plus inconnu dans les trains. C’était « la » journée sur le terrain d’Hervé Morin. Avant la prochaine en 2020.

Dans une grande confusion, l’ancien ministre de la défense, que la seconde ville de l’Eure connaît bien puisqu’il y a supprimé les 1500 emplois du LRBA, a semblé ignorer que la SNCF, loin d’être la compagnie normande qu’il imagine pilotée par le président de la Région, reste une entreprise créée en 1936 par le Front Populaire et dirigée par Guillaume Pépy. Dessertes (qui sont souvent davantage l’affaire des maires), horaires et cadencements, bien qu’ils ne soient évidemment pas de la compétence de la collectivité régionale, ont donc été laborieusement dénoncés. Position étrange de la part de celui qui, pourtant, soutenait, il y a peu encore que, sans y investir un seul euro de l’Etat, le projet de TGV Sarkozy, depuis Paris, devait traverser les campagnes euroises, pour ne s’arrêter qu’au Havre oubliant Rouen et Vernon. Pensant, sans doute, que le centre logistique de la SNCF est sur les plages du débarquement, le député UDI n’a pas hésité, filant audacieusement la métaphore historique à appeler en toute simplicité à un grand plan Marshall pour le train. L’exercice de gesticulation ne s’est pas arrêté là. Des bars (à champagne très certainement, ce qui est pratique aux heures de pointe), alors que ce que souhaite les Eurois c’est de pouvoir s’asseoir, et des connections WiFi, pour la plupart déjà existantes dans les télécentres ou sur l’ « espace Normandie » qui accueille les entrepreneurs eurois à Saint-Lazare, ont également été généreusement promises par le Maire d’Epaignes qui s’est engagé (lui même ?) à faire le ménage dans les voitures. Quand la politique virtuelle fait des ravages…

Maniant la parole politicienne à l’ancienne, l’heureux rival de Françoise Guégot a assuré qu’il mettrait Caen à une heure de Rouen par une navette dont la SNCF annonce d’ores et déjà que, si elle roulait à la vitesse indiquée par l’ex porte-parole de François Bayrou, elle conduirait les passagers au cimetière plus sûrement qu’à destination, notamment là où les installations font défaut. D’après des témoins médusés, la ligne Paris-Gisors, qui dépend de l’Ile de France et de la Picardie, a été dans un même souffle attribuée à la Haute-Normandie, de même que le tracé Paris Granville fut allègrement situé en Haute plutôt qu’en Basse Normandie, le tout sans que l’on sache si le plus chanceux des éleveurs de chevaux de la Risle ignorait sa géographie, ses dossiers ou tout simplement le territoire qu’il prétend gérer. Ce que c’est d’avoir un chauffeur…

Le fondateur et fossoyeur du Nouveau Centre a évidemment passé sous silence les interventions menées par Nicolas Mayer-Rossignol avec son homologue bas-normand auprès de Guillaume Pepy, pour exiger des améliorations rapides à la situation ferroviaire normande : mise en place d’un suivi particulier sur les trains aux heures de pointe ; renforts humains supplémentaires pour la préparation des rames ; mise en place d’une démarche dite de co-design/conception entre les associations d’usagers et la SNCF pour améliorer la qualité du service, lancement d’un audit de maintenance… Alors que cela ne relève aucunement des se attributions, la collectivité s’est en effet engagée à financer le Technicentre de Clichy (817 000€), où une deuxième voie équipée de matériels spécifiques a été mise en service pour réaliser les opérations de maintenance plus efficacement, et à investir sur le site du Technicentre Normandie de Sotteville-lès-Rouen (392 000€) avec des emplois locaux à la clé, afin d’améliorer le dispositif d’entretien des matériels, mais également la vidange des toilettes.

La Région a également investi 80 millions d’euros pour l’achat de 60 Régiolis, TER (Trains Express Régionaux) nouvelle génération, moins polluants, plus confortables et plus performants d’une capacité par wagon de 218 places – dont 26 dédiées aux personnes à mobilité réduite. L’arrivée progressive de ces nouvelles rames – la première est en circulation depuis septembre dernier sur la ligne Rouen-Dieppe – est une bonne nouvelle pour tous les usagers. Elle a été passée sous silence…

Or, cet investissement s’ajoute aux 400 millions d’euros engagés ces dernières années pour l’achat et la rénovation des rames régionales, dont la fréquentation a augmenté de près de 45% en 5 ans. Certes, si les TER normands, gérés par la Région, sont parmi les plus performants de France – juste derrière l’Alsace en tête –  grâce aux investissements régionaux, la qualité du service ferroviaire sur les liaisons Intercités (liaisons vers Paris) relevant des compétences de l’Etat, et non de la Région, n’est toujours pas à la hauteur lors des heures de pointe faute d’investissements suffisants de SNCF Réseau (anciennement Réseau Ferré de France) sur les infrastructures depuis de trop nombreuses années.

Parce que les transports du quotidien sont une priorité absolue pour la Région, elle mène une politique volontariste et ambitieuse, agissant bien au-delà de ses prérogatives, pour offrir aux Normands un service de qualité : modernisation des gares, dont Gaillon, Blangy-sur-Bresle, Auffray, Vernon, rebaptisée Vernon-Giverny, Bernay et Val-de-Reuil et haltes ferroviaires de Normandie, création de pôles d’échanges multimodaux aux abords des gares, rénovation des lignes Serqueux-Gisors, Fécamp-Bréauté et Abancourt-Le Tréport, mise en place d’un système de billettique unique plus simple et moins cher, Atoumod, pour faciliter l’usage des transports en commun sur le territoire, Ligne Nouvelle Paris Normandie…

Il est clair cependant que la situation reste en-deçà des attentes légitimes des usagers, dont le Président de la Région, lui, fait partie, en raison des accidents, notamment de personnes, et des mouvements sociaux qui ont pu perturber en 2015 le travail engagé pour retrouver un niveau de service performant.

C’est pourquoi la Région, qui rencontre régulièrement toutes les associations d’usagers, reste mobilisée et vigilante pour obtenir de la SNCF des trains plus rapides, plus réguliers, plus fiables et plus nombreux sur les lignes qui relèvent de sa responsabilité. L’importance du sujet mérite mieux que de promettre n’importe quoi à l’approche des échéances électorales ! Il ne faut pas mentir aux citoyens mais plutôt expliquer les choses avec honnêteté, et agir avec les leviers dont nous disposons pour les améliorer. C’est le sens de notre action derrière Nicolas Mayer-Rossignol. »

Marc-Antoine Jamet
Premier secrétaire de la Fédération de l'Eure du PS

19 octobre 2015

La copie du FN mérite un zéro pointé


L’Union démocratique du centre suisse n’a rien d’une union. Elle n’est ni démocratique, ni du centre, mais elle est bien suisse. Cette union est un peu comme le parti dit « Les Républicains », il a la couleur de la République sans le goût et sans les qualités de l’originale. Ce parti suisse vient d’obtenir, après votation globale destinée à renouveler le parlement, un tiers des sièges de l’assemblée.

C’est beaucoup et c’est même beaucoup trop puisque ce parti est un mouvement d’extrême droite animé par un populiste richissime et malin qui n’a fait campagne que sur un seul thème : la peur de l’étranger, l’angoisse de la burka, l’anxiété face à une « invasion » venue du Moyen-Orient alors même que pas un réfugié syrien ou érythréen ne s’est présenté aux frontières du pays genevois.

On est là face un cas typique de ce que l’on va vivre, plus ou moins, dans notre pays. Le Front national (1) ne fait campagne que sur le thème des réfugiés alors même que les Syriens et d’autres préfèrent la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou les pays nordiques comme pays d’accueil. Les Le Pen et autres Philippot inventent donc des situations irréelles et caricaturent à l’extrême des cas isolés (mais bien réels c’est vrai) comme ceux de Calais ou de Paris.

Le FN colle cette affiche. Rien à voir avec les régionales
Fidèle à son passé, réceptacle de bien des frustrations, le FN s’apprête à faire un score élevé aux prochaines élections régionales. La campagne ? Des affiches de Marine Le Pen. La méthode ? Des invitations télévisées. Leurs moyens ? L’appel à ses sociétés dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles agissent à la limite du droit quand elles n’en franchissent pas les bornes. Le FN n’est-il pas mis en examen comme personne morale après le financement des candidats aux législatives ? Leur programme ? Installer des murs et des barbelés aux frontières. Le sujet n’est pourtant pas l’Europe et encore moins Schengen ? Le FN est hors sujet. Sa copie mérite un zéro pointé avec interdiction de redoubler.

(1) Durant l'occupation allemande, le Front national était une organisation communiste. Il y a usurpation de nom et d'héritage.