23 avril 2016

Contournement EST de Rouen : l'enquête publique démarre le 12 mai. Une réunion se tiendra à Louviers le 26 mai à partir de 19H30

-->
L’enquête publique relative à la déviation Est de Rouen démarrera le jeudi 12 mai et s’achèvera le 11 juillet prochain. On entre donc dans le vif du sujet autour d’un projet qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne fait pas l’unanimité. 

L’avis d’enquête est paru dans le journal Le Monde daté du 22 avril. Cette enquête se déroulera simultanément dans les deux départements de la Seine-Maritime et de l’Eure. Quatre réunions publiques seront organisées selon le calendrier suivant : à Rouen le 17 mai à 19 h 30, à Boos le 19 mai à 19 h 30, à Saint-Etienne-du-Rouvray le 24 mai à 19 h 30 et enfin à Louviers, le 26 mai à 19 h 30 également. Il est indiqué dans l’arrêté préfectoral que les lieux seront communiqués en temps utile. L’enquête porte sur l’utilité publique et la mise en compatibilité des schémas de cohérence territoriale, des plans d’occupation des sols ainsi que des plans locaux d’urbanisme situés sur le tracé de la nouvelle autoroute.

L’avis d’enquête rappelle l’objectif de cette liaison A 28-A13. « La nouvelle infrastructure autoroutière à péage de contournement de l’agglomération rouennaise par l’Est a pour objectif de détourner du cœur de l’agglomération une grande partie des trafics de transit et d’échanges, notamment de poids lourds, et ainsi décongestionner les voies pénétrantes sur l’agglomération et améliorer les liaisons entre l’agglomération rouennaise et l’Eure. Le projet est une autoroute à deux fois deux voies comportant trois branches pour une longueur totale de 41,5 Km. Le tracé comporte des ouvrages d’art : viaducs du Robec, de l’Aubette, des Chartreux et des Bucaux, viaduc sur la Seine à Oissel, viaduc des voies ferrées à Saint-Etienne-du-Rouvray, viaduc sur la Seine et l’Eure au niveau des communes d’Alizay et du Manoir, viaduc de raccordement avec l’AI3 au sud. En plus des raccordements avec l’A28, l’A13/154 et la RD18e, le projet prévoit six échangeurs avec les principaux axes rencontrés, la RN 31, la RD 6014, la RD95, la RD321, la RD6015, et un échangeur à Oissel au cœur de la zone d’activités. »

Je passe sur tous les détails concernant l’enquête elle-même. Les personnes intéressées peuvent demander le dossier complet (elles en assumeront les frais) auprès de la préfecture de Seine-Maritime. Elles découvriront à cette occasion les dates et heures de la présence des commissaires enquêteurs dans les communes concernées. Elles y prendront connaissance également de tous les éléments relatifs à l’étude d’impact, l’avis des autorités compétentes, les contre expertises, les plans de situation, le plan général des travaux etc.

A l’évidence, cette enquête publique ne laissera pas insensibles les partis et mouvements ou associations qui, depuis des années, se battent contre les autoroutes en général et cette liaison en particulier.

20 avril 2016

Le sacre du printemps à Val-de-Reuil, le massacre de LVMH à Louviers

(photo compagnie Dominique Brun)

Un choix cornélien. Rester à Louviers pour visionner « Merci patron » au cinéma Forum avec la présence espérée de François Ruffin (1) ou aller à l’Arsenal de Val-de-Reuil y apprécier « Le sacre du printemps » chorégraphié par Dominique Brun. J’ai fait le choix du cœur et non celui de la raison. Autant un film documentaire peut être vu à la demande, autant un spectacle vivant ne dure qu’un instant et nécessite une présence physique, attentive, passionnée…

Il est étrange qu’au moment même où Marc-Antoine Jamet se faisait conchier par des adversaires (et aussi des ennemis politiques) pour son rôle équivoque dans un arrangement au service de LVMH filmé à son insu, un autre spectacle était donné dans un théâtre voulu, justement, par le même MAJ, maire de la ville et ambitieux au service d’une collectivité en progrès.

Ce que je sais de l’auditoire de Louviers est qu’il y avait foule. Une foule composée de membres de la gauche de la gauche, de socialistes anti-Jamet, d’élus de l’opposition rolivaloise et aussi d’authentiques militants mélenchonistes supporteurs de François Ruffin et du mouvement « la nuit debout ». On ne saurait reprocher à tous ces activistes et militants un engagement nécessaire quand le gouvernement nous offre un spectacle aussi navrant. François Ruffin pourra bientôt piéger ces députés socialistes, pourfendeurs de Jamet, mais suivistes de Valls et El Khomri et sa loi Travail si favorable au patronat. Merci qui ?

Revenons à la danse et à l’Arsenal puisque c’est en ce lieu culturel de haut niveau que s’est donné le ballet de Nijinski, Stravinsky revu et corrigé par Dominique Brun et devant un très nombreux public comprenant nombre de jeunes. Un public désemparé, sans voix, ayant eu du mal à « adhérer » comme on dit. Surtout dans la première partie où les corps sont devenus ceux de primates gauches, aux membres désaxés et aux torses pliés courant après on ne sait quel monde imaginaire. Nijinski voulait cela et la chorégraphe contemporaine s’est donc inspirée des dessins de Valentine Gross Hugo, seuls témoignages du travail du grand artiste russe.

La seconde partie, sacrificielle, plus abordable, moins essoufflée, moins inquiétante alors que l’héroïne pourtant perd la vie, a suscité des applaudissements de soulagement. Ceux adressés à François Ruffin étaient sans doute plus spontanés et moins réfléchis. Toute la différence, en somme, entre l’art et la militance. Cette dernière n’empêchant ni l’humour, ni le questionnement sur le fonctionnement de notre société.

(1) François Ruffin, prétextant un agenda fourni, a fait faux bond aux Lovériens. Son absence n’a donc pas permis la tenue d’un débat pourtant promis au public.

19 avril 2016

Archives municipales : le maire de Louviers répond à la question de leur avenir


Autres temps, autres mœurs. (photo JCH)
Le maire de Louviers, François-Xavier Priollaud, n’a pas tardé à répondre à ma question concernant l’avenir du service des archives municipales de notre ville. Je l’en remercie. Je l’avais interpellé après avoir constaté que, dorénavant, ce service municipal ne serait accessible au public que sur rendez-vous et je m’étonnais de cet état de fait eu égard à l’ouverture permanente qui avait été de mise pendant ces dernières années.

L’explication du maire est simple : la mutualisation du service d’archives lovérien avec celui de la CASE — suite à un vote de l’assemblée communale et l’acceptation par le conseil d’agglomération Seine-Eure — et implanté sur l’axe structurant (ancienne usine Henkel) entraîne évidemment une restructuration du service et un transfert des documents. Cela prend du temps et nécessite de la main d’œuvre. Comme Mme Lamy, archiviste en chef, a fait valoir ses droits à la retraite, le maire indique qu’il n’a pas souhaité pour autant priver les personnes intéressées de la possibilité de consulter ces archives d’où cette proposition de rendez-vous par téléphone.

Au cours de notre conversation, M. Priollaud a confirmé sa volonté de rendre encore plus ouvert et encore plus disponible ce service d’archives fort riche puisque détenteur, notamment, d’un fonds Mendès France passionnant (Eric Roussel l’un des biographes de l’ancien maire de Louviers l’a largement utilisé). Oserai-je indiquer qu’ayant fait don de mes archives personnelles relatives à la gestion CAG-Fromentin-Ernest Martin, les personnes intéressées par cette riche période lovérienne (voir affiche ci-dessus) pourront mieux connaître ce qu’on appelait « l’autogestion » et qui n’était autre qu’une démocratie participative avant la lettre.

 Pendant qu’on y était, le maire a indiqué également son désir de voir transférer dans l’ex-usine Henkel les réserves du musée municipal actuellement entreposées dans la maison Condorcet (ex-banque de France) là où elles seraient conservées dans de bonnes conditions. Cette maison, c’était déjà dans les cartons et projets de la municipalité Martin, devrait être désolidarisée du patrimoine communal pour des raisons évidentes : revenus conséquents pour le budget communal et projet d’urbanisme à la hauteur du bâtiment. Une solution privée ne serait pas à exclure.

18 avril 2016

Les écologistes politiques sont surtout des masochistes même s'ils ne sont pas les seuls


Alors que l’écologie et l’environnement sont au cœur des préoccupations citoyennes, les mouvements politiques français s’en réclamant sont en état de faillite. Et pas seulement financière. Alors que la COP 21 a fait de Paris la capitale du monde grâce à la ténacité de Laurent Fabius et la compétence de Laurence Tubiana, ceux qui sont censés représenter les aspirations à une économie raisonnable et une agriculture raisonnée se disputent les maroquins et courent après les titres et les voitures avec chauffeurs. Autrement dit, les écologistes politiques ont perdu la confiance des Français attirés qu’ils sont par les luttes de pouvoir et le miroir aux alouettes. Il n’y a guère que les socialistes pour être aussi masochistes, ce qui n’est pas peu dire.

Le réchauffement climatique est devenu une réalité. La montée des eaux est inéluctable tout comme celle du CO2. La terre continue de trembler en Équateur et au Japon mais ce qui devrait demeurer un phénomène naturel devient une catastrophe universelle quand le cœur de centrales nucléaires explose et que l’homme n’a plus que ses yeux pour pleurer. Et je ne parle pas de la pollution urbaine, du développement des maladies dû à des causes environnementales, de l’accroissement des allergies, du manque d’eau potable pour des centaines de millions de gens sans oublier l’absence dans maints pays de réseaux d’assainissement ou de destruction organisée des déchets ménagers ou industriels. Les campagnes sont devenues des poubelles.

Quand la planète va mal, les écologistes devraient aller bien ou mieux. Au lieu de cela, ils nous offrent un spectacle, certes traditionnel, mais pas de bon goût. Des députés européens ou français, des conseillers régionaux (même peu nombreux) démissionnent d’Europe-Écologie-Les-Verts à tour de bras pour aller soit au gouvernement soit pour créer des microstructures toutes plus «pures» les unes que les autres. Plus vert que moi tu meures !

Dans ces conditions comment voulez-vous que l’écologie ait bonne presse ? Alors que l’écologisation, ainsi que l’écrit Hubert Védrine, en homme très avisé, prend le pas sur la dépolitisation des politiques, n’est-il pas grand temps que les peuples se décident enfin à donner la priorité à la défense d’une terre, d’un air et d’une eau que nous n’aurons pas honte de léguer à nos enfants et petits-enfants ? Et si pour cela il faut plus d’éoliennes, de panneaux solaires et une facture d’électricité au montant plus élevé, acceptons-en les inconvénients avant de subir les conséquences d’une vision à court terme que l’histoire condamnera un jour.

Au Théâtre du Moulin d’Andé Festival Alexandre Paley et ses amis du 26 Avril au 1er Mai


Alexandre Palais, un fidèle du Moulin d'Andé et un grand artiste.
Depuis plus d’un quart de siècle Alexandre Paley revient chaque année au Moulin d’Andé pour le plus grand bonheur des spectateurs. Six prestigieux concerts seront donnés durant la semaine dont vous trouverez le programme ci-dessous.


Mardi 26 Avril 2016
MOZART-BUSONI : Ouverture de l’opéra "La flute enchantée" pour 2 pianos
MOZART : Sonate pour violon et piano en sol majeur, K.379
MOZART-GRIEG : Sonate n° 5 en sol majeur K.283/188h, pour 2 pianos
* Entracte *
REGER : Variations et fugue sur un thème de Mozart, op. 132, pour 2 pianos
GRIEG : Sonate pour violoncelle et piano, op. 36
Accueil à 19h, concert, dîner à l'issue du concert

Mercredi 27 Avril 2016
MENDELSSOHN : Trio avec piano n° 1, op. 49 en ré mineur
* Entracte *
MENDELSSOHN : Trio avec piano n° 2, op. 66 en do mineur
Concert à 19h et dîner ensuite

Jeudi 28 Avril 2016
LISZT-SAINTSAENS : "Orfée" trio pour piano, violon et violoncelle
LIGETI : Trio pour piano, cor et violon
* Entracte *
BRUCH : Kol Nidrei pour violoncelle et piano, op. 47
VLADIGEROV : Sonatine concertante pour piano solo
ENESCO : Rhapsodie Roumaine pour piano solo
Concert à 19h et dîner ensuite

Vendredi 29 Avril 2016
SCHUMANN : Dichterliebe op. 48
* Entracte *
ROSSINI-SCHOENBERG : Sélections extraits de l’opéra " Le Barbier de Séville " pour piano 4 mains
Concert à 19h et dîner ensuite

Samedi 30 Avril 2016
POULENC : Elégie pour cor et piano
FRANCK : Sonate en la majeur pour violon et piano
* Entracte *
BRITTEN : Sérénade pour ténor, cor et piano, op. 31
BRITTEN : Sonate pour violoncelle et piano, op. 65
Concert à 19h et dîner ensuite

Dimanche 1er Mai 2016
GLUCK : Trio-Sonate n° 1 en do majeur pour 2 violons, violoncelle et piano Wq.54
SELECTION DE 4 AIRS FRANÇAIS : GOUNOD "Repentir", CHAUSSON "Le Colibri", DUPARC "Chanson Triste", "La Vie Antérieure"
* Entracte *
VIVALDI : "Les 4 Saisons" pour piano 4 mains
Concert final à 17h et cocktail dînatoire

INTERPRETES :
Violon : Raimondas BUTVILA, David GALUSTOV
Violoncelle : Alexandre DMITRIEV, Olivier LEDRU
Cor : Denis SIMANDY
Ténor : Pascal BOUGEOIS
Piano : Alexander PALEY, Peiwen CHEN

Tarifs :
    Concert : 25 €
    Abonnement pour 6 concerts : 120 €
    Déjeuner ou cocktail 20 € / Dîners 25 €
    Chambre individuelle avec petit-déjeuner : 60 €
    Chambre double (grand lit ou lits jumeaux) avec petit-déjeuner : 80 €
    Séjour résidentiel en pension complète au Moulin
    - En chambre individuelle : 690 €
    - En chambre double : 510 €/pers.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Et petit rappel, samedi 23 Avril soirée cabaret jazz avec Sylvia Hernandez au chant, Ludovic de Preissac au piano et Bertrand Couloume à la contrebasse
Soirée cabaret avec dîner 45 €.


Réservez votre spectacle ou votre week-end en pension complète : 02 32 59 90 89 | moulin@moulinande.asso.fr