8 juin 2017

Bruno Questel n'est au cœur d'aucun scandale


Bruno Questel.
Bruno Questel nous communique : 
« C’est ma première campagne législative. Je pensais en avoir vu …Et pourtant, je n’avais jamais été placé de la sorte dans une ornière. En effet, si des lettres anonymes m’ont toujours été consacrées, c’est la première fois que la presse locale, la Dépêche de Louviers pour ne pas la citer, a souhaité reprendre une interview donnée au Courrier de l’Eure (lui même destinataire d’une lettre anonyme) dans laquelle j’ai du me justifier sur des questions qui touchent à la fois à mon honnêteté, mon activité professionnelle et ma vie familiale.
Le  Courrier de l’Eure a titré « Opération vérité pour Bruno QUESTEL» Le rédacteur en Chef de la Dépêche de Louviers a titré pour sa part « Bruno QUESTEL au coeur du scandale ». Nous sommes à trois jours du premier tour des élections législatives, je ne peux répondre en rien à cette stupéfiante accusation. Le trouble, le doute et la suspicion sont posés. Dans quel intérêt ? Au profit de qui ? La dépêche de Louviers n’est plus ce qu’elle était. J’en suis désolé, pour celles et ceux qui l’ont portée pendant des années, avec un idéal et des convictions. »

Bruno QUESTEL

NDLR : Bruno Questel a raison. Pour avoir été rédacteur en chef adjoint de La Dépêche pendant plusieurs décennies, je peux attester que pareille mésaventure n’est jamais advenue à un quelconque candidat de droite ou de gauche aux élections législatives du temps où je dirigeais la rédaction de Louviers.
Ce qui est troublant ou choquant, comme on voudra, c’est l’immense distance existant entre le titre de la UNE du journal (La Dépêche de ce jour) et le contenu de l’article en page locale. Disons le tout net, Bruno Questel n’est au cœur d’aucun scandale. Il est victime, comme tant d’autres avant lui — d’autant plus qu’il est le favori — de rumeurs, de lettres anonymes, de sous-entendus évidemment blessants pour son amour-propre et sa probité mais également insultants pour les citoyens appelés à choisir le prochain député de la 4e circonscription. Serions-nous des veaux ?
Un point enfin, sur lequel je note un désaccord avec Bruno Questel : je pense que cette bêtise journalistique ( !) ne profite à personne. La dynamique d’En Marche ne sera pas cassée à la suite de fausses nouvelles ou de faits alternatifs, comme on voudra. Les électeurs-lecteurs savent faire la différence entre un article étayé, motivé, sourcé et un commérage contraire à tous les usages et surtout à la charte professionnelle des journalistes qui bannit tout écrit anonyme.

Jean-Charles Houel

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