Laurent Wauquiez, candidat à
la présidence du parti « Les Républicains » s’est rendu célèbre pour avoir dénoncé
ce qu’il appelle « le cancer de l’assistanat. » Je n’apprécie pas que l’on
fasse allusion cette maladie qu’est le cancer et à toutes les maladies en général
pour les utiliser à des fins politiciennes métaphoriques. Je peste quand je les
entends protester contre les autismes par ci ou les métastases par là ! Le
cancer n’est pas une maladie honteuse comme toutes les maladies d’ailleurs
!
Je peste d’autant plus qu’un
journal régional lyonnais vient de rendre publique la situation personnelle du président du Conseil régional
de Rhône-Alpes. Ayant opté pour conserver son mandat local, l’ancien député bénéficie
par ailleurs de sa mise en disponibilité du Conseil d’Etat dont il est membre
après en avoir été détaché pendant plus d’une décennie. M. Wauquiez continue
donc de bénéficier chaque année de ses points de retraite alors qu’il n’a été
maître des Requêtes que pendant deux mois. Bruno Le Maire, lui, a décidé de démissionner
de la fonction publique pour ne pas subir des attaques contre ce qu’il faut
bien appeler un privilège.
Quand on s’appelle Wauquiez
et qu’on met en cause, comme il le fait, les droits sociaux des salariés français
ou des personnes bénéficiant du RSA ou des indemnités de chômage, on doit être
impeccable individuellement. Ce n’est pas le cas. La presse ayant décidé de
faire connaître l’avantage dont bénéficie M. Wauquiez que je me garderai bien
de traiter d’assisté, je lui suggère d’imiter l’initiative de son ancien collègue
des Républicains, ancien député de l’Eure devenu ministre de l’économie, dont j’avais
eu le privilège « légal » de consulter sa situation patrimoniale en préfecture
de l’Eure et de n’y découvrir rien qui puisse lui être reproché.
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